Le chômage des frontaliers français pourrait coûter cher à la Suisse.

Après le dumping salarial, notre pays qui ne possède aucun avantage dans la libre circulation devrait passer à la caisse, pour le plus grand bonheur de la France socialiste qui décharge ainsi ses chômeurs sur notre dos. Le Conseil fédéral, responsable de cette arnaque, se contente de son silence habituel.

Bien entendu, la France se moque éperdument de nos routes surchargées, de la délinquance française qui fait tant de mal à nos compatriotes. Ce pays est aussi à l'origine de la destruction de notre secret bancaire et autres pressions, telle celle exercée sur l'aéroport de Bâle-Mulhouse où la Suisse a perdu des recettes fiscales.

Et la liste est encore longue.

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De nouvelles règles d’indemnisation des frontaliers perdant leur emploi pourraient être décidées avant l’été par l’UE. Elles pourraient coûter cher à la Suisse

La France et l’Allemagne seraient les principales bénéficiaires de cette réforme, contrairement à la Suisse qui, avec ses 314 000 travailleurs frontaliers, se verrait à l’inverse dans l’obligation de payer des millions de francs supplémentaires.

(...)

Le fait que l’accord institutionnel ne soit pas encore fixé facilite la tâche: la Suisse n’est pas encore obligée de reprendre quasi automatiquement le droit européen.

Source et article complet

14 commentaires

  1. Posté par Un observateur le

    Oui, ce sont des problèmes économiques et chaque pays recherche son avantage.
    Le problème le plus préoccupant… est notre changement de société qui s’africanise, s’orientalise pour devenir le tiers monde avec ses redoutables conséquences.
    Si une crise économique passe et s’oublie, l’importation de populations non Européennes qui ne repartiront jamais à cause des avantages et prestations sociales et qui apportent tous les maux ethnico-socio-religio-culturels et civilisationnels sans solution sont le péril destructeur irréversible pour faire de nos enfants les futurs minoritées .

  2. Posté par delapoussièrsousletapis le

    « Le Temps » devrait se référer à cet autre article qu’ils ont publié en décembre … lisez jusqu’au bout pour voir qui s’est fait son beurre sur le dos des travailleurs frontaliers, qui a volé qui :
    https://www.letemps.ch/suisse/2016/12/18/suisse-pourrait-payer-davantage-frontaliers-chomeurs
    Quant-au secret bancaire … comment pouvez-vous défendre cette abomination ?
    Meilleur vent à vous !

  3. Posté par TulliaCiceronis le

    Premièrement : les seuls travailleurs frontaliers blâmables me semble être ceux qui, habilités à embaucher, pratiquent, en Suisse, la préférence nationale … française, allemande, etc. Deuxièmement : certes, les frontaliers « achètent, construisent, consomment et vivent TOUT en France », mais on oublie les nombreux Suisses – payés, eux, au tarif suisse – qui en font autant. Des milliers de frontaliers qui traversent chaque jour la ville de Genève, (et dont le seul intérêt pour l’urbanisme réside dans les aménagements routiers leur permettant de passer le plus rapidement possible d’un point du territoire à un autre), tous ne sont pas français. Par ailleurs, dire que « la France (…) est à l’origine de la destruction de notre secret bancaire », c’est jouer sur les mots. Pour simplifier, on nous a ordonné de nous coucher et nous avons obtempéré. Et le pire, qui est toujours sûr, reste à venir.

  4. Posté par Daniel le

    Pas de soucis, on taxe ces entreprises qui embauchent de l’autre côté. Je peux vous garantir qu’ils vont trouver des gens compétents dans ce pays.

  5. Posté par sophie edouard le

    Mais cette réforme elle tombe d’où? l’UDC réagit? ou devons-nous rester définitivement les cons de service????

  6. Posté par conrad.hausmann le

    Pourtant quand je reçois dans ma boite la brochure « Vivre à Genève » il y a là dedans que l’autosatisfaction. On serait dirigé par une sorte d’élite hypercompétante.. La pub la plus facile c’est celle que l’on se fait soi-mème mais avec l’argent des contribuables.

  7. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Alors que dans tous les pays membres de l’europe les partis euro-sceptiques ne cessent de croître et que les pays de l’Est y tournent carrément le dos, voila un pays qui n’est pas dans l’europe, et qui en cette raison a pu garder une économie florissante et une liberté démocratique qui fait bien des jaloux, qui tout en coup devient le seul qui obéit entièrement les caprices avides de celle-ci, en sacrifiant non seulement sa richesse et niveau de vie, mais surtout, sa fameuse démocratie centenaire! et en échange de quoi? Est-ce que quelqu’un le sait?
    Ce machin européen en faillite, ce puits sans fond de corruption et de mauvaise gestion, a été ravi de découvrir tout en coup un trésor dans un jardin a l’arrière de sa maison en ruine – un pays riche et prospère puisqu’il n’en fait pas partie, mais qui a perdu tout son instinct de survie, et dont les (non) responsable acceptent de distribuer les richesse sans contre partie.
    N’est-il pas naturel que les ogres affamés de bonus et des budgets personnels se mettent à lui racler les poches, et que leur appétit ne fait que grandir lorsqu’ils s’aperçoivent que l’argent coule sans aucune resistance?

  8. Posté par Margo le

    Ben oui…. il faut continuer à engager des français… qui n’apportent rien à la Suisse, qui viennent juste toucher leur paie et via, qui achètent, construisent, consomment et vivent TOUT en France… Imaginez le gain financier… la bella vita. Bosser à Genève et vivre de l’autre côté !! Sauf qu’ils ne font que prendre sans rien donner… à la longue ça peut user…. et faudrait encore leur payer les chômage… Hohoho, âllo ?? On se réveille ou on continue à se faire saigner pour les autres profiteurs ???

  9. Posté par Anne le

    peut-être qu’à force de se faire plumer par ses voisins, la Suisse va comprendre à quel point la préférence nationale est avantageuse… Encore faudrait-il que les partis ultra-libéraux se sentent concernés…

  10. Posté par blum le

    Je ne suis jamais allée en Suisse, à mon grand regret, et n’en connais que ce que vos articles en disent, Messieurs.
    La Suisse n’appartenant pas à l’UE, elle n’a donc pas à en assumer les contraintes, et maîtrise ses frontières. Je ne comprends donc pas pourquoi elle s’est imposé d’employer des chômeurs français.

  11. Posté par Yolande C.H. le

    La bonne combine: un chômeur français trouve un travail d’une durée minimum de 12 mois en Suisse en tant que frontalier, et hop, c’est à la Suisse d’assumer ensuite le chômage de ce dernier qui ne trouvera pas de travail de sitôt, surtout pas dans son pays. Les RH français procèdent à un tournus, remplaçant ce français par un autre chômeur français, et hop, 12 mois plus tard, rebelotte. Non seulement il faut payer le chômage des résidents qui ne sont pas engagés à cause de la concurrence, mais assurer la prise en charge de ces « intermittents ».
    Le fromage suisse, ça sent bon la solidarité à sens unique.

  12. Posté par Bertrant le

    Incompétence de nos autorités !!!!!

  13. Posté par Bussy le

    Nivellement par le bas, et on prend toujours l’argent à ceux qui en ont jusqu’à ce qu’ils soient aussi pauvres, exception faite des très très riches qui eux font le chemin inverse… donc tout ça se calmera le jour où la Suisse sera dans le même état que ses voisins, et dans la foulée, qu’on arrête de dire que l’Allemagne va bien, avec des salaires de misère et des millions de working poors, pas de quoi rouler les mécaniques, sans parler de ses charges qui augmentent et vont lui faire perdre de sa superbe !!!!

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