Vendredi la chancelière allemande était à la Maison Blanche pour rencontrer le président américain. Une visite annoncée qui ne semble pas s'être tout a fait passée comme prévue.
A chaque visite officielle sa poignée de main. Une sorte de symbole pour montrer l'entente entre deux pays. A la Maison Blanche, ce vendredi, les journalistes attendaient ce moment symbolique entre Angela Merkel, chancelière allemande et Donald Trump, président américain.
"Can we get a handshake?"
*Merkel looks at Trump*
*Trump grins*
*Press is ushered out without any handshake* pic.twitter.com/dKxu5C5X9Y
— Steve Kopack (@SteveKopack) 17 mars 2017
Les questions fusent. Puis dans l'auditoire, plusieurs journalistes lancent des "handshakes", pour "poignée de main" en anglais. A ce moment, Angela Merkel semble se pencher vers le président américain. Sans succès. Donald Trump évite soigneusement tout regard dans sa direction. La chancelière se redresse alors sur son fauteuil et la presse est amenée à quitter le bureau ovale.
"Je ne suis pas isolationniste"
Une séance photo que les journalistes présents sur place décrivent comme glaciale. Même ambiance après, pendant la conférence de presse. Les deux dirigeants se regardent à peine, n’échangent pas un regard ni un mot. Donald Trump s'énerve face aux questions des journalistes de la presse allemande.
"Je ne suis pas un isolationniste, je suis un partisan du libre-échange", lance-t-il après une question sur sa politique commerciale. Finalement, la conférence de presse s'achève sur une poignée de main entre les deux dirigeants.
Une blague de Trump sur les écoutes supposées d'Obama
Entre temps, le président américain Donald Trump a réaffirmé qu'il n'accusait pas le Royaume-Uni de l'avoir espionné, après des allégations contre les services secrets britanniques que son porte-parole a semblé reprendre à son compte.
Il a également plaisanté avec la chancelière allemande Angela Merkel, qui se tenait à ses côtés, en disant qu'"en matière de mise sur écoute par la précédente administration, au moins nous avons peut-être quelque chose en commun".
Je pense que lorsque le vice président Mike Pence est venu en Europe, un haut responsable allemand a peut être refusé de lui serrer la main.
Lisez l’article relatif à cette fameuse poignée de mains sur dreuz.info
Trump n’a pas changé d’avis, à ce que je voie.
Ce Trump il est formidable ! Il n’a rien à cirer de la politique de remplacement des peuples de Merkel et il a bien raison. C’est un Trump qu’il nous faut.
Trump n’est pas prêt d’oublier ce que Merkel et Hollande ont fait et combien leurs partisans l’ont vilipendé!
À aucun moment on ne le voit changer d’avis et finalement lui serrer la main sur la vidéo.