Par Giulio Meotti
L'histoire d'Al Harith révèle la profondeur d'un des plus gros scandales européens : les djihadistes utilisent les aides liées au système de protection sociale pour financer leur « guerre sainte ».
L'Europe leur a tout donné : emploi, logement, aide sociale, allocations familiales, assurance chômage, prestations d'invalidité, aide financière d'urgence. Mais les extrémistes musulmans considèrent ce « Dependistan » – comme Mark Steyn appelle l'État-providence – non comme un signe de générosité, mais comme une faiblesse. Ils trouvent juste que l'Europe contribue à sa propre destruction.
Pétris de certitude religieuse et de haine idéologique à l'égard de l'Occident, dispensés de l'obligation de s'assimiler aux valeurs et normes qui ont cours en Europe, nombre de musulmans européens se perçoivent comme les outils de destruction d'une civilisation épuisée.
Muhammad Shamsuddin, un islamiste londonien de 39 ans, a été filmé dans un documentaire intitulé « Les Djihadistes du coin de la rue ». Shamsuddin, divorcé et père de cinq enfants, vit des aides publiques et affirme qu'il est dans l'incapacité de travailler en raison d'un « syndrome de fatigue chronique ». Il a été filmé en train de prêcher la haine contre les non-musulmans dans les rues en Grande Bretagne.
Les politiques publiques devraient se donner pour objectif de sortir les gens de l'aide sociale - souvent considérée comme un frein à la recherche d'emploi – pour les guider vers plus de responsabilité individuelle. Des limites légales devraient être instituées à l'octroi des aides sociales : achat de drogues illicites, jeu, terrorisme ou, comme la liberté d'expression est limitée en Europe, incitation au terrorisme. Il est possible de créer et affiner une telle liste. Le non-respect de ces limites pourrait entraîner la perte des avantages sociaux. Cela contribuerait à lutter contre la ghettoïsation et l'islamisation des musulmans d'Europe. Le cycle de l'aide sociale et du djihad doit être stoppé.
Suite : Gatestone Institute
Texte original: Jihadis Living on Support Payments from the Europe They Vowed to Destroy
1. « Des limites légales.. terrorisme « … assorties de l’obligation de s’annoncer en cas d’achat de drogues illicites, jeu, incitation au terrorisme, … ?
2. Perte des avantages sociaux = lutte contre la ghettoïsation et l’islamisation. Coupure du gaz = lutte contre le défraîchissement du papier peint… ?
Il est évident que, si les gouvernants européens cessaient de distribuer des allocations diverses et variées à tous les « migrants » et immigrants qui nous envahissent, ils couperaient le robinet d’alimentation des flots qui nous submergent. Or, aucun gouvernement ni de gauche, bien sûr, ni même prétendument à droite, ne le fait. On peut donc légitimement se demander pourquoi ces gens qui sont censés défendre nos pays participent en fait à leur destruction.
La soumission de l’Europe a commencé lors du choc pétrolier de 1973, pour répondre au chantage des pays producteurs de pétrole (OPEP). Lire à ce sujet le livre très documenté de Bat Ye’or: « Eurabia ». Cette dhimmitude s’inscrit dans l’Histoire longue de l’invasion arabe, commencée aux 7°/8° siècles. Entre 632 (mort de Mahomet) et 732 (Charles Martel repoussant les Arabes à Poitiers), les arabo-musulmans ont conquis tout l’orient, l’Egypte, le Maghreb, l’Espagne, le Portugal, la Sicile, etc. Les peuples soumis ont eu le « choix » entre la mort ou le statut de dhimmi (infériorité et paiement de l’impôt, la jiziya).
Il semblerait que la soumission actuelle ait cette double origine, historique et financière.
Reste à attendre Charles Martel (ou Jeanne D’Arc) bis…
Tiens,je ne connaissais pas cette maladie « le syndrome de fatigue chronique ».
Les allocs, c’est hallal.