Au sommaire de ce journal télévisé : 1) Politique / Les cathos sont de retour ; 2) Économie / Emploi : la jeunesse “française” sacrifiée ; 3) Sécurité / Les prisons françaises peu performantes ; 4) International / La Chine marchande ses célibataires ; 5) L’actualité en bref.

Avant de commencer, un erratum… mardi soir, j’ai malencontreusement oublié Nathalie Arthaud dans la liste des candidats ayant au moins présenté 500 parrainages au Conseil Constitutionnel. La candidate Lutte Ouvrière a en effet réuni 623 signatures… elle est donc en lice dans la course à l’Elysée contrairement à ce que j’ai dit hier… Heureusement, j’imagine que Nathalie Arthaud ne regardait pas le journal.
Fillon mis en examen, Marine Le Pen attendue par les juges… Il fallait bien que Macron rencontre quelques obstacles aussi pour que la stratégie du système ne soit pas trop grosse. Voilà donc à son tour Macron dans l’oeil de la justice…

Fini le gendre idéal… Macron aurait lui aussi ses petites combines. Deux affaires viennent d’éclabousser l’immaculée conception du Système… D’une part, sa déclaration de patrimoine de 2014… d’autre part, son voyage ministériel à la French Tech de Las Vegas… Mardi le Parquet a en effet ouvert une enquête pour des soupçons de favoritisme dans l’organisation du voyage au pays des bandits manchots… En effet, en janvier 2016, Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie a filé dans la cité des Anges pour rencontrer des patrons de jeunes entreprises… un genre d’opération séduction en perspective de la création du mouvement en Marche, le tout… aux frais de la princesse… Mais le problème n’est pas là… En effet, il semblerait que l’organisation de l’opération ait été confiée à Havas, le géant de la communication gérée par Yannick Bolloré, le fils du patron de Canal… mais sans qu’aucun appel d’offre n’ait été fait par “Business France”, l’entreprise chargée de la promotion de la French Tech… dépendant de Bercy. La petite sauterie avait coûté la modique somme de 380 000 euros, dont 100 000 uniquement pour l’hôtel. Quoi qu’il en soit, après un rapport de l’IGF, l’inspection générale des finances, une enquête a donc été ouverte pour favoritisme, complicité et recel de favoritisme… Emmanuel Macron nie évidemment avoir quelque responsabilité que ce soit dans cette affaire et affirme à qui veut l’entendre qu’il attaquera toute personne insinuant le contraire, notons toutefois qu’en tant que ministre de l’économie il avait validé la commande. Le ministre actuel de l’économie, Michel Sapin, qui avait demandé l’enquête de l’IGF, a déjà volé au secours de Macron pour le laver de tout soupçon…

Une autre affaire touche, quant à elle, directement l’ancien ministre de l’économie… En effet, Anticor, l’association anti corruption a saisi la Haute Autorité pour la Transparence de la vie publique. Pour elle, il y a un manque de cohérence entre le patrimoine déclaré par Emmanuel Macron en 2014 et les sommes qu’il a perçu comme banquier d’affaires  de 2009 à 2012… En tout, le gendre idéal aurait gagné 3,3 millions d’euros entre ses revenus chez Rothschild – 2,8 millions d’euros – et au secrétariat général de l’Elysée, soit de 2009 à 2014. Dans sa déclaration, l’homme aux deux alliances faisait état d’1,2 million d’euros et d’une dette d’1 million… au final, il restait donc plus que 200 000 euros au jeune loup de la finance, qui, selon ses proches, aurait beaucoup dépensé en joyeusetés quand il était encore Golden boy…

Les deux affaires font donc tâche sur la bulle médiatique d’En Marche… pour autant, au vu des lenteurs de la justice et du manque d’empressement des juges quand il ne s’agit pas d’un candidat de droite… la route jusqu’à l’élection ne devrait pas être trop sinueuse. Juste de quoi ne pas éveiller trop de soupçons sur la partialité des magistrats.

 

De son côté, François Fillon profite visiblement moins de la clémence de la justice que d’autres… Le candidat Républicain était hier avec les chasseurs français et sa mise en examen est presque passée inaperçue… mieux que François Fillon aurait pu l’espérer… En effet, si la communication du candidat a parfois été approximative… le fait d’avoir annoncé la mise en examen avant la justice a permis de court circuiter l’information. La campagne se poursuit donc tant bien que mal… malgré les boules puantes distillées par la presse qui a trouvé un filon à exploiter… Du côté des proches de François Fillon, on garde toujours espoir… C’est le cas de Valérie Boyer, député des Bouches-du-Rhône et soutien indéfectible de François Fillon… Nous l’avons rencontré au QG du candidat des Républicains.
Et plus loin des projecteurs, un candidat a créé la surprise la semaine dernière en parvenant à réunir les 500 parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à la présidentielle… François Asselineau. Le Président de l’UPR, fort de cette première victoire, organisait mardi soir une grande réunion à Saint-Denis, l’occasion de revenir sur les 3 points essentiels  de son programme : la sortie de l’Union Européenne, la sortie de la zone euro, et la sortie de l’OTAN.

Et c’est le moment de s’intéresser à notre candidat atypique du jour : Yves Gernigon. Président du parti Fédéraliste Européen, il n’a qu’un seul objectif lors de cette campagne présidentielle… démontrer l’intérêt de l’Union Européenne.

A deux jours de la fin du dépôt des parrainages, Yves Gernigon n’a pour le moment recueilli aucune signature. Désormais, il vise les élections législatives.

 

1) Politique / Les cathos sont de retour

Les catholiques de retour dans le jeu politique. Souvent moqués dans les média, l’enseignement et certaines administrations où l’anticléricalisme est la règle, les catholiques n’hésitent plus à s’investir dans la vie publique et politique ! Leur action pourrait bien s’avérer décisive pour les prochaines échéances électorales.

Manif Pour Tous, Manif Pour La Vie, cortège pour célébrer Jeanne d’Arc, les catholiques investissent massivement la rue depuis plusieurs années maintenant et dépassent même souvent les effectifs des syndicats ! Mais ce n’est pas seulement dans la rue que l’on retrouve les catholiques… En politique, il n’est plus rare de voir des personnalités qui se revendiquent pratiquant ou de culture chrétienne notamment chez Les Républicains dans l’entourage direct de François Fillon avec Bruno Retailleau et Valérie Boyer ou au Front National dans le sillage de Marion Maréchal Le Pen notamment.

Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle doit d’ailleurs la réussite de sa manifestation de soutien au Trocadéro aux réseaux de Sens Commun, émanation de La Manif Pour Tous au sein de la droite parlementaire.

Et le secteur associatif n’est pas en reste, en témoigne la récente réussite du semi marathon de Paris où pas moins de 3 000 personnes ont couru pour les chrétiens d’Orient à l’initiative de trois associations.

Du côté des média, l’hostilité déclarée de la presse de gauche n’a pas empêché le développement des magazines catholiques comme Famille Chrétienne ou France Catholique et la création de nouveaux titres comme la revue Limite. Mais c’est aussi sur internet que le phénomène a pris de l’ampleur avec des sites d’information comme le Salon Beige ou Aleteia.org.

Si les exemples ne sont pas homogènes et que des organisations comme Civitas et Sens Commun peuvent paraître assez éloignées, si ce n’est dans le fond au moins dans la forme, les catholiques se rejoignent sur les principes non négociables de la doctrine. Pour l’écrivain Jean Sévilla les catholiques sont aujourd’hui 10 millions de pratiquants occasionnels et seulement 3 millions de pratiquants réguliers. C’est peu mais ca n’empêche pas l’émergence d’actions originales comme “Faire gagner nos convictions”, dernière initiative du Salon Beige. Le directeur du site d’information part du postulat que les catholiques doivent agir en minorité active !

Et c’est donc en faisant tomber des têtes aux législatives que les catholiques pourraient tirer leur épingle du jeu ! Les principales cibles sont déjà connues : le rapporteur de la loi Taubira, le socialiste Erwann Binet, Nathalie Kosciusko-Morizet des Républicains qualifiée d’égérie bobo libertaire et Sophie Montel du Front National devenue une ardente défenseuse de l’avortement.

En tout, dix cibles devraient être visées et le blog catholique pense pouvoir faire la différence sur les quelques centaines ou milliers de voix qui permettent de gagner ou de perdre une élection…

Cette initiative a un coût, c’est pourquoi le Salon Beige a ouvert une cagnotte pour atteindre 50 000€ de dons. Une fois ce montant atteint, le blog pourra compter sur un budget de 100 000 € puisqu’un donateur se propose de doubler chaque don… Rendez vous donc en juin prochain pour compter les points…

 

2) Économie / Emploi : la jeunesse “française” sacrifiée

Ils sont 1,7 million. 1,7 million de jeunes de moins de trente ans désoeuvrés, en France… Leur nombre est en nette augmentation ces dernières années : le mandat de François Hollande aura participé de cette précarisation.

On les appelle en anglais les “NEET”, pour Neither employment nor in Education and Training”. Ce n’est pas par hasard : ce phénomène nous vient tout droit des Etats-Unis. Outre Atlantique, de plus en plus de jeunes, en particulier de jeunes issus des minorités ethniques, sortent du système scolaire américain très tôt, dès l’âge de 15 ans voire parfois avant… Ils n’ont évidemment pas d’emploi, en tout cas, pas officiellement ou déclaré et ne suivent pas non plus de formation. Leur destin est quasiment déjà scellé dès leur plus jeune âge, ils s’installent dans la délinquance, le travail au noir, ou l’assistanat. Et voici donc que le phénomène s’installe progressivement en France. 1,7 million d’individus âgés de 15 à 29 ans sont dans ce cas dans l’Hexagone.

Les plus jeunes ne vont plus au lycée, leurs aînés n’ont souvent pas eu le bac ou échoué dans les stages d’apprentissage qui leur ont été proposés ou imposés, ils n’ont pas non plus eu la chance de se voir offrir un petit boulot ou un des emplois d’avenir chers à Ségolène Royal car, globalement, ils ne savent rien faire.. En revanche, ils sont un vivier prisé des trafiquants et magouilleurs en tout genre, et quand ils ne peuvent pas vivre aux crochets de parents ou de proches, ils alimentent également le marché du travail au noir..

Dans le lot, les jeunes filles, jeunes femmes, seules, mais avec charge d’enfants en bas âge sont sureprésentées… Entre 25 et 29 ans, elles sont près d’un quart à être au chômage, vivant des minimas sociaux, et s’occupant de leurs petits enfants faute de pouvoir les faire garder ou scolariser suffisamment longtemps tous les jours pour pouvoir occuper un emploi salarié en parallèle.

Quand on lui posait la question de savoir quoi faire de ces jeunes sans formation, sans emploi, souvent, sans racines, Valérie Pécresse, quand elle était ministre de l’enseignement supérieur sous Nicolas Sarkozy, affirmait qu’il était déjà trop tard, qu’il fallait se préoccuper de traiter les conséquences de cet état de fait… Manifestement, dix ans après, rien n’a été entrepris pour éviter que la situation n’empire : cette jeunesse sacrifiée, souvent, mais pas seulement, d’origine immigrée, voit ses rangs continuer à gonfler… damnés de la terre d’un nouveau genre… D’après l’OCDE, l’organisation pour le commerce et le développement économique, cette jeunesse désoeuvrée coûte au bas mot 20 milliards d’euros par an à la France.

 

3) Sécurité / Les prisons françaises peu performantes

Il ne fait pas bon vivre dans les prisons françaises ! Une étude publiée par le Conseil de l’Europe montre les défaillances des prisons. Entre surpopulation et diminution du taux de détention, le bilan français est bien plus mauvais que celui des autres pays. Thibault Bastide

Les prisons françaises sur le banc des accusés ! Une étude publiée par le conseil de l’Europe montre les évolutions de la politique carcérale dans 47 pays et le constat est loin d’être élogieux pour la France. Le taux de détention a constamment diminué et en particulier durant les années ou Christiane Taubira était aux affaires. De 102 détenus pour 100.000 habitants en 2013, le taux est descendu à 101 en 2014 puis à 98 en 2015. Des chiffres bien loin des résultats obtenus par nos voisins européens dont l’Espagne avec  137 incarcérations pour 100 000 habitants et la Russie, qui reste championne du monde de la détention, avec 439 détenus pour le même nombre d’habitants. Pire selon l’étude, la France affichait en 2015 un taux de détention quasiment deux fois inférieur à la moyenne européenne. Et pourtant , la France souffre d’une surpopulation carcérale qui ne cesse de s’accroître. En effet, le pays déclarait en 2015 un taux de 113 détenus pour 100 places. De plus, cette surpopulation carcérale est complétée par un manque de surveillants. Une défaillance qui permet aux détenus de profiter de certains privilèges non autorisés comme la possession d’un téléphone portable ou encore de drogue.

Au coeur de la problématique carcéral, un phénomène prend de plus en plus de place : l’islam.

Selon le député Les Républicains de l’Yonne, Guillaume Larrivé, 60 % de la population carcérale pourrait être considérée comme de culture ou de religion mahométane. Et la pratique de l’Islam modéré ou radical a trouvé une place certaine dans les prisons françaises  comme en témoigne cet ancien détenu.  

Une pratique de l’islam aujourd’hui omniprésente et qui sert bien souvent de fer de lance pour les nouvelles générations islamistes. La population carcérales, en marge de la société et rompue à la délinquance, offre aux imams et autres recruteurs des organisations terroristes, une main d‘oeuvre docile et peu éduquée… Les prisonniers d’aujourd’hui sont bien souvent les djihadistes de demain…

 

4) International / La Chine marchande ses célibataires

La Chine raffole des marchés ! Et ce n’est pas de marchés commerciaux dont il s’agit mais de marchés conjugaux ! Postés dans des parcs, des parents chinois tentent par tous les moyens de marier leurs enfants !

Une rencontre entre l’offre et la demande ! C’est le principe du marché aux célibataires chinois. A Pékin ou encore à Shanghai, les parents et grands parents viennent chercher le partenaire idéal pour leurs enfants. Les annonces sont suspendues sur des clôtures afin d’attirer l’œil du client. Tous les renseignements nécessaires sont inscrits : âge, poids, taille, salaire, diplôme et signe zodiacal. Il y a en pour tous les goûts de 18 à 80 ans ! Un phénomène en pleine expansion, dans une société où la situation maritale est un vecteur très important.. La notion de mariage en Chine n’implique pas nécessairement la donnée sentimentale contrairement à l’Occident où les sentiments galants, présents depuis longtemps dans la culture littéraire et musicale ont laissé place au mariage d’amour depuis de nombreuses décennies.

Dans l’Empire du Milieu, il s’agit davantage de trouver un partenaire ayant une bonne situation. Alors qu’en 2010, près de 90 % des Chinois étaient mariés pour seulement 0,2 % de divorce, la situation des célibataires devient de plus en préoccupante car le célibat passé 30 ans est considéré comme un échec social et vu comme un déshonneur pour les aînés.

En effet, même s’ils n’ont plus le pouvoir d’arranger les mariages, l’influence des parents reste prédominante. Près de 76 % des jeunes chinois optent pour un conjoint qui correspond aux critères parentaux et près d’un tiers assure être prêt à abandonner une relation si elle n’est pas approuvée. Une pratique qui permet de préserver, grâce à une base solide, une véritable stabilité pour l’ensemble de la société.

Cependant, le changement les nouvelles générations pourrait changer la donne, et le déséquilibre entre les sexes suite à la politique de l’enfant unique se fait de plus en plus ressentir et accentue la pression. En 2020, les hommes seront 24 millions de plus que les femmes et un homme sur cinq sera dans l’incapacité de trouver une épouse. Un phénomène qui entraînera inévitablement des changements de comportements sociaux ou des déséquilibres dans la société chinoise.

 

5) L’actualité en bref

Grand recensement dans la République Islamique du Pakistan ! Le deuxième pays comportant le plus de musulmans au monde avec près de 180 millions de mahométans organise son premier recensement depuis 20 ans ! Les enjeux sont importants puisque cette étude permettra d’évaluer l’importance des minorités religieuse. Le 6ème pays le plus peuplé du monde, réputé très musulmans, prendra en compte les hijra comme troisième sexe c’est-à-dire les transsexuels et les castrats qui seraient au nombre de 500 000 ! Un comble dans un pays où le blasphème est passible de la peine de mort ! La population chrétienne sera elle aussi évaluée, elle est aujourd’hui estimée entre 2 et 10 millions de fidèles !

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Elections législatives aux Pays-Bas. Les Néerlandais étaient appelés ce mercredi aux urnes afin d’élire leurs parlementaires. 28 partis se disputent les 150 sièges. Les populistes du Parti pour la liberté, mené par Geert Wilders, pourraient s’imposer face au parti populaire libéral et démocrate du premier ministre Mark Rutte. Geert Wilders a promis, dans le cas de son accession au pouvoir, d’interdire la vente du Coran, de fermer les mosquées et de bloquer l’accès du pays aux immigrés musulmans. Le système électoral des Pays-Bas étant basé sur des scrutins proportionnels facilitant le jeu des alliances, Geert Wilders n’a aucune chance de diriger le pays.

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Nouveau règlement de compte à Avignon dans le Vaucluse. Mardi après-midi, un individu est mort après avoir reçu des tirs de kalachnikov. Le ou les tireurs se seraient rendus sur les lieux de la fusillade en voiture avant de prendre la fuite. Deux véhicules ont été incendiés dans un village voisin. Ce règlement de compte serait une nouvelle fois lié au trafic de drogue.

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Avant de se quitter, TV libertés lance un nouveau sondage sur son site pour connaître votre programme préféré ! Lors de la précédente question, vous avez été plus de 13 000 à nous dire quels étaient vos sujets de prédilection ! La politique, la géopolitique, l’histoire et l’immigration étaient arrivées en tête. Depuis le 9 mars, vous pouvez dorénavant nous dire quel programme de TV Libertés vous préférez… Pour le moment, le tiercé est serré. Bistro Libertés a pris la tête, viennent ensuite dans un mouchoir de poche I-Média et le JT quotidien. Vous avez jusqu’à lundi midi pour vous prononcer… et voter pour le journal !

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