Paris et Hidalgo : capitale des ordures – Journal du mardi 14 mars 2017

post_thumb_default

 

Au sommaire de ce Journal du mardi 14 mars 2017 : 1) Politique / Paris et Hidalgo : capitale des ordures ; 2) Union européenne / L’effet papillon du Brexit ; 3) Patrimoine / L’hôtel de la Marine, esclave de la “repentance” ; 4) Environnement / L’économie du braconnage ; 5) L’actualité en bref.

François Fillon mis en examen. Prévue initialement pour demain mercredi, l’audition avec les juges a été finalement avancée pour garantir des conditions de sérénité et de discrétion aux candidats à l’élection présidentielle… ce qui a cruellement manqué jusqu’ici.
A 40 jours du premier tour, François Fillon est donc poursuivi pour détournement de fonds publics, recel et complicité d’abus de biens sociaux et manquements aux obligations de déclaration à la haute autorité sur la transparence de la vie publique…

Mais il y a parfois des bonnes nouvelles pour François Fillon. En effet, lors de son intervention à la CPME, le syndicat patronal des petites et moyennes entreprises – concurrent du MEDEF -, il a été longuement applaudi… Un sondage des entrepreneurs de Croissance Plus a d’ailleurs démontré l’enthousiasme suscité par le programme de François Fillon chez les patrons de PME… Natasha Koenigsberg

 

“Réalisé entre le 31 janvier et le 27 février, au coeur de l’affaire du Penélope Gate… l’enquête de Croissance Plus montre que… malgré l’actualité des dernières semaines, François Fillon suscite encore l’enthousiasme chez les patrons. Il rassemble en effet 49 % des intentions de vote dès le premier tour au sein des membres de Croissance Plus… un mouvement patronal rassemblant des entrepreneurs patrons de TPE et de PME innovantes. Macron, bon deuxième, ne compte que 34 % de partisans. Au second tour, en cas de duel Fillon Macron, ils seraient 55 % à voter pour le candidat de droite.

Parmi les mesures attendues par les entrepreneurs 96 %, le contraire serait étonnant, sont pour la baisse des charges sociales pesant sur les salaires… une mesure qui figure en pole position dans le programme de François Fillon .. 86 % encore sont pour le plafonnement des indemnités prud’homales, une mesure chère à Emmanuel Macron… et 85 % sont favorables à une baisse de l’impôt sur les sociétés à 20 %, ce qu’aucun candidat ne propose tel quel pour l’instant. Pour la petite histoire, l’ancien patron de Croissance Plus, Geoffroy Roux de Bézieux, est aujourd’hui vice président du MEDEF, qui n’a pas, à ce jour, pris officiellement position pour un candidat.. Le MEDEF s’est contenté de tacler certaines mesures proposées par Marine le Pen, comme par hasard, ou Benoît Hamon ou encore Jean-Luc Mélenchon… mais rien de plus pour l’instant.

Dans le staff de François Fillon, on trouve également Charles Beigbeder, qui est aussi un ancien président de Croissance Plus.  autant dire que ce sondage arrive à point nommé pour sauver le soldat Fillon.. Du côté d’Emmanuel Macron, ce n’est pas François Fillon que l’on cible par des moyens détournés, mais Marine Le Pen… un sondage publié vendredi 10 mars par le quotidien Les Echos affirme que 72 % des Francais sont contre la sortie de l’euro… en revanche, 37 % considèrent qu’appartenir à l’Europe présente plus d’inconvénients que d’avantages, contre 31 % qui pensent le contraire, mais ca, vous en entendrez moi parler dans les medias officiels..

Mais surtout…  quand on regarde de près qui a commandité le sondage, on découvre qu’il a été financé par l’institut Montaigne un “think tank”…  ou cercle de réflexion…  réputé libéral… Claude Bébéar, son fondateur, ancien patron d’Axa, a annoncé qu’il apportait son soutien à Emmanuel Macron. Quant au directeur général de l’Institut Montaigne, qui est aujourd’hui membre du staff de campagne d’Emmanuel Macron après avoir démissionné de l’institut, c’est son adresse personnelle qui figurait sur les papiers officiels lors de l’enregistrement administratif du mouvement en marche, en avril 2016..

Il faudra donc se méfier, dans les prochains jours, des sondages et études portées par telle ou telle association ou think tank… sous prétexte de vouloir informer sur les intentions ou les opinions des Français, ils auront le plus souvent été commandés et publiés, pour tenter d’influer sur leur vote, à quelques semaines du premier tour de la présidentielle…

Et après la mise en examen de Fillon, l’état de grâce de Macron vit-il ses dernières heures ? Anticor, l’association anticorruption a saisi la Haute autorité pour la transparence de la vie publique au sujet du patrimoine de l’ancien banquier Rothschild. En effet, alors que le candidat avait gagné 2,8 millions d’euros de revenus nets entre 2009 et 2012, il a déclaré en 2014 un patrimoine d’1,2 million d’euros et une dette globale d’un million… Soit un patrimoine net de 200 000 euros… Une somme anormalement basse selon Anticor. Il y a plusieurs semaines, Paul Mumbach, candidat des Maires en colère, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, et Serge Grass, président de l’Union civique des contribuables citoyens, avaient envoyé une lettre au Parquet National Financier pour qu’il se saisisse de l’affaire… missive qui était restée lettre morte… Notons à toute fin utile que lorsque Anticor avait déposé une plainte contre l’ex-conseiller de Sarkozy, Patrick Buisson, des emails avaient prouvé que l’association s’était concertée avec … le garde des Sceaux de l’époque… qui n’était autre que Christiane Taubira, actuel soutien de Benoît Hamon.

Benoît Hamon qui souffre d’une campagne de plus en plus terne. Le candidat officiel du Parti Socialiste ne dépasse pas les 13 % dans les sondages… et l’équipe au sommet de l’état semble miser sur un autre cheval… son cher poulain Macron. Malgré la trahison de l’ancien ministre de l’Economie, François Hollande, sans doute en partie admiratif de cette traitrise, semble tout faire pour faciliter la route d’Emmanuel Macron, et il n’est pas le seul.
Si des rumeurs sur l’aide de l’Elysée pour organiser le voyage du banquier au Liban avaient circulé, c’est désormais l’aide active de Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense, qui est pointée du doigt. En effet, le patron de l’armée serait tellement charitable qu’il abreuverait allègrement le jeune Macron de fiches sur la défense pour étayer le projet en Marche. En réalité, le soutien officiel de Le Drian pour Macron ne serait qu’une question de temps… Certains parlent d’ailleurs du 18 mars… De son côté, Emmanuel Macron a affirmé qu’il réservait un traitement tout particulier pour celui qui est également le président de la Région Bretagne. Du côté de l’ancien Premier Ministre en revanche, on nie tout rapprochement avec l’ancien locataire de Bercy comme l’avait pourtant affirmé le quotidien le Parisien. Une réunion avec ses proches aurait même été prévue par Manuel Valls lui même ce mardi soir pour évoquer le sujet… Rappelons qu’au soir du 2e tour de la primaire, l’ancien maire d’Evry avait affirmé soutenir le candidat élu, Benoît Hamon… dont la ligne politique est pourtant relativement incompatible avec celle de Manuel Valls.

Marine Le Pen trace toujours sa route. Lundi, lors de sa conférence de presse, la Présidente du Front National est revenue sur le concept de citoyenneté, sans lequel le combat pour la France n’a pas de signification.

 

Marine Le Pen est également revenue sur l’accès à la nationalité et les conditions qui devraient la déterminer.

 

La présidente du Front National a également rappelé qu’elle souhaitait en finir avec le regroupement familial ainsi que le droit du sol… Une mesure qui a longtemps divisé au sein des Républicains… jusqu’à ce que l’UDI contraignent à l’évincer du programme..

Place à présent à notre candidat atypique du jour. Ancien du Parti Radical de gauche,  Jacques Borie oeuvre désormais sous la bannière du mouvement éco-citoyen 100 %, il souhaite apporter un nouveau souffle à la politique française.

 

Et comme beaucoup, Jacques Borie ne semble pas en mesure d’obtenir les 500 parrainages nécessaires. Pour lui, la raison est simple, la campagne est gâchée par les banques.

 

 

 

1) Politique / Paris et Hidalgo : capitale des ordures

La propreté, fer de lance d’Anne Hidalgo ! Le maire de Paris lance de nouvelles mesures afin de garantir l’entretien des rues de la capitale. Les dépenses et le recrutement de fonctionnaires explosent mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. Thibault Bastide

 

Anne Hidalgo véritable petite fée de la propreté ! Un coup de balai par ci, un coup de balai par là… Voila le Paris idéal selon le maire socialiste de la ville. En effet, Anne Hidalgo a annoncé 10 nouvelles mesures afin d’améliorer la propreté dans Paris. Depuis son élection en 2014, elle en a fait son cheval de bataille multipliant les dépenses et le recrutement d’agents afin d’améliorer l’entretien de la capitale.

Ainsi 260 emplois ont été créés et 38 millions d’euros ont été dépensés mais Anne Hidalgo souhaite aller encore plus loin ! 100 agents supplémentaires doivent venir grossir les rangs des 6 800 déjà en poste. Le service technique de la propreté de la ville de Paris, comprenant éboueurs, balayeurs, conducteurs et encadrants, comptera près de 7 000 personnes.  

Les rats préoccupent aussi le maire de Paris et un grand plan de dératisation sera mis en place à hauteur d’1,5 millions d’euros.  Et alors que les recrutements de fonctionnaires et les dépenses s’enchaînent, les résultats sont loin d’être au rendez-vous et la situation ne s’améliore pas malgré les dires du maire de la capitale. Une vraie leçon de communication selon Serge Federbusch, responsable du site Delanopolis et ancien conseiller de Paris.

 

Équiper une armée de fonctionnaires de balais ne garantira pas la propreté de la ville… En effet,  en 2016 déjà, Anne Hidalgo avait annoncé un plan de lutte pour la propreté devant le conseil de Paris… Résultat, on recommence un an plus tard ! De son côté, Serge Federbusch estime qu’il ne s’agit pas de la bonne stratégie.

 

Aux dépenses s’ajoutent la répression. En bon socialiste qui se respecte, Anne Hidalgo,  souhaite également augmenter le nombre d’inspecteurs verbalisateurs de 50 % d’ici  à l’été 2018. Finalement, la propreté se trouve probablement dans le portefeuille des Parisiens !

 

2) Union européenne / L’effet papillon du Brexit

Les conséquences du Brexit tombent en cascades ! Selon l’agence de notation Moody’s, le risque d’une sortie de la France de l’Union européenne va “croissant”. Et alors que l’Ecosse s’était opposée à 62 % au Brexit, son premier ministre, Nicola Sturgeon, propose l’organisation d’un référendum pour sortir du Royaume-Uni.

 

Peu probable mais pas inconcevable ! Selon Moody’s, le risque de voir la France sortir de l’UE après une victoire de Marine Le Pen va croissant. L’agence de notation rappelle toutefois qu’une majorité à l’Assemblée nationale serait difficile à obtenir pour le FN du fait mode de scrutin majoritaire.

De son côté, le premier ministre écossais, la nationaliste de gauche du SNP Nicola Sturgeon, a annoncé lundi l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance de son pays pour fin 2018, début 2019. Lors du vote sur le Brexit, ses concitoyens s’étaient, à l’inverse des Anglais, massivement opposés à une sortie de l’Union européenne.

 

Nicola Sturgeon s’était en effet inquiétée de voir son pays quitter le marché unique européen dénonçant le “mur d’intransigeance” du premier ministre britannique Theresa May. Après l’annonce de l’organisation du référendum écossais, cette dernière a dénoncé sa volonté d’en appeler au peuple :

 

En attendant, le Parlement britannique a donné lundi son feu vert à Theresa May pour lancer les négociations avec Bruxelles sur la sortie de l’Union européenne. La procédure sera enclenchée avant la fin du mois et pour 2 ans de pourparlers. Les dirigeants des 27 autres Etats européens devraient se réunir le 6 avril prochain pour définir les grandes lignes et tenter de montrer un esprit d’unité. Quoi qu’il en soit, avec le Brexit, les Anglais ont réveillé les souverainismes européens.  

 

3) Patrimoine / L’hôtel de la Marine, esclave de la “repentance”

L’Hôtel de la Marine en passe de devenir un mémorial de l’esclavage ! L’hebdomadaire Minute révèle que ce bâtiment chargé d’Histoire pourrait bien servir de véritable anti-chambre de la repentance…

 

Faire d’un bâtiment chargé d’Histoire un lieu de repentance et d’auto flagellation. C’est le dernier projet que pourrait laisser le président de la république avant de sortir des radars.

L’hôtel de la Marine, bâtit au milieu du 18ème siècle devrait ainsi devenir un mémorial de l’esclavage ! Après avoir été dans un premier temps un garde meuble de la couronne avant d’être affecté à la Marine jusqu’en 2015, le lieu servira à présent à dénigrer l’Histoire de France et de la civilisation européenne.

Parmi les personnalités auditionnées dans le cadre du projet de reconversion des lieux, on trouve la fine fleur de l’antiracisme : Christiane Taubira, l’ancien footballeur Lilian Thyuram, le député socialiste Victorin Lurel, le président de SOS Racisme Dominique Sopo ou encore Louis-Georges Tin président de l’organisation communautariste noire CRAN.

Et pour chef d’orchestre du réaménagement, Manuel Valls, alors premier ministre avait nommé en aout dernier un certain Lionel Zinsou, ancien 1er ministre béninois fraichement défait de l’élection présidentielle du Bénin…

Lionel Zinsou, fils du médecin du président sénégalais Léopold Sédar Senghor, a également été associé-gérant à la banque Rothschild ce qui lui fait un point commun avec notre Macron national. Il a aussi été membre du comité directeur de l’Institut Montaigne et administrateur du quotidien Libération.

La lettre de mission décrivant les objectifs de la future institution est pour le moins éloquente ! On peut y lire que notre sombre époque est “tentée par le repli qui divise et oppose”, une période où le combat contre le racisme est devenu “une nécessité”. On atteint même un sommet de niaiserie quand il est question de régler la question contemporaine des stigmates de l’esclavage par des signes forts à destination des jeunes et des “enfants à naître” ! Le mémorial se veut donc aussi un lieu de mémoire prénatal !

Alors que la menace de riches investisseurs planait sur les lieux, en 2016 un projet prévoyait finalement d’accueillir des bars et des restaurants faisant la part belle à la gastronomie française et alors que les travaux pour ce réaménagement avaient déjà débuté, c’est finalement la visite du révérend noir américain Jesse Jackson qui convaincra le président français de se lancer dans ce projet.

Devraient donc voir le jour : un musée, une bibliothèque et un centre d’archives, le rapport ne précise pas en revanche si la cafétéria proposera de déguster les fameuses pâtisseries dites “tête de nègre”… Le lieu devrait aussi être mis au service de la recherche universitaire sur le sujet… Bien évidemment, le mémorial ne devrait pas évoquer la mise en esclavage des populations noirs-africaines par les arabes ni même la vente des prisonniers par des chefs de tribus… Une chose est sûre, les voisins du mémorial, la famille royale d’Arabie Saoudite propriétaire de l’Hôtel du Crillon, pratiquent eux toujours l’esclavage !

 

4) Environnement / L’économie du braconnage

Tuer pour une corne ! C’était le mot d’ordre des braconniers qui ont abattu un rhinocéros il y a quelques jours dans le zoo de Thoiry, dans les Yvelines. Un fait divers qui interroge sur la très vaste question du braconnage. Olivier Frèrejacques

 

Il y a une semaine, le rhinocéros Vince était abattu dans le zoo de Thoiry dans les Yvelines. Une
affaire qui a ému et qui interroge sur le braconnage, une pratique très ancienne et qui ne se limite pas aux seuls pays pauvres. L’objectif poursuivi par les braconniers est toujours le même : revendre les cornes, os, organes ou la fourrure de leurs proies à des fins d’enrichissement ! Généralement pratiqué dans la précipitation car illégal, le braconnage entraîne bien souvent de longue souffrance pour l’animal.

Chaque année le braconnage génère 20 milliards de dollars et constitue le troisième plus grand trafic au monde juste derrière la drogue et les armes. En moins de 40 ans, 50 % des espèces sauvages de la planète ont été éliminées et le cas du rhinocéros Vince n’est qu’une goutte d’eau dans le trafic mondial des animaux mais a choqué car s’est déroulé en espace sécurisé dans un pays développé. Le cas de braconnage le plus emblématique est celui de l’éléphant. Au Kenya, un ancien braconnier explique le caractère systématique de l’exécution des éléphants.

 

Motivés par l’appât du gain dans un pays où le salaire moyen est de 71€ mensuel, les braconniers peuvent faire compter sur un marché de l’ivoire dans lequel le kilo de défense se vend à 500€ en moyenne ! Avec de telles marges, difficile de ne pas comprendre l’intérêt pour des populations pauvres de se servir du patrimoine animal de leurs terres pour assurer leur subsistance. Résultat, en Afrique de l’Est, 85 % des éléphants ont été braconnés et pour le seul Kenya, 400 éléphants ont été abattus en 2016, un pic jamais atteint depuis les années 70, âge d’or du braconnage dans la région. En cause ? La demande toujours croissante en provenance de la Chine ! Face à ce phénomène certains préconisent une prise de conscience.

 

Le raisonnement est simple mais il est limité et la solution viable semble plus radicale… Dans la région de Samburu au Kenya, les services de la faune ont tout simplement mis en place des patrouilles autorisées à tirer pour mettre fin au trafic.

 

Si des mesures de ce type ne sont pas prises rapidement, la survie de l’éléphant d’Afrique sera compromise à très court terme. Pour certaines organisations écologistes il pourrait tout simplement disparaître dans les 10 ans ! Plus généralement le problème du braconnage pose la question du rapport aux espèces animales mais aussi celle du développement des Etats africains notamment. Enfin, les bonnes consciences occidentales semblent avoir le beau rôle en distribuant les bons points aux pays pauvres en fonction de leur gestion de la faune. Mais aujourd’hui les pays développés  doivent aussi faire face au braconnage sur leurs propres territoires à la faveur de la tiers-mondisation de l’occident comme en témoigne l’affaire du Rhinocéros “Vince” en région parisienne.

 

5) L’actualité en bref

Pas de voile au travail. Ce mardi, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu un arrêt ouvrant la possibilité aux entreprises d’interdire le port visible de signes religieux, politiques et philosophiques. L’arrêt de la Cour va donc harmoniser les pratiques des employeurs dans toute l’Union européenne mais les juges nationaux garderont une marge d’appréciation.

***

La légalisation du cannabis entraîne l’augmentation des crimes. Selon le directeur national de la police en Uruguay, Mario Layera, la légalisation du cannabis a eu pour conséquence l’augmentation, du trafic de stupéfiant, et du nombre d’assassinats. La marijuana a été la drogue la plus saisie en 2016. Une information qui pourrait être utile de communiquer aux hommes politiques qui souhaiteraient légaliser le cannabis en France.

***

Les pompiers dans le rue ! Sept syndicats appellent à la grève avec l’organisation d’une manifestation nationale demain mercredi pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. En cause : la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités. Sur 250 000 professionnels, on estime qu’il y a entre 50 et 80 suicides par an. Quelques centaines de sapeurs-pompiers étaient déjà présents ce mardi place de la République à Paris.

***

Samedi à la Maison de la chimie dans le 7ème arrondissement de Paris, l’Institut Iliade organise son colloque annuel intitulé :”Européens : Transmettre ou disparaître”. Philippe Conrad, rédacteur en chef de la Nouvelle Revue d’Histoire nous parle de l’Institut Iliade.

 

Cet article Paris et Hidalgo : capitale des ordures – Journal du mardi 14 mars 2017 est apparu en premier sur TVLibertés - 1er media de Réinformation de France.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.