Ils ne paieront pas nos retraites… ni les leurs !

Le Matin Dimanche du 12.3.2017, reportage de Raphaël Leroy :

Demain, ils pourront enfin se retourner et montrer leur visage.

Sans-papiers – « Ils sont 13'000 à vivre dans la clandestinité à Genève. L’opération Papyrus veut leur donner une chance de se régulariser. Rencontre avec deux familles qui sortent, travaillent et consomment comme tout le monde. Ou presque. »

Le reportage nous présente deux portraits pour illustrer la situation des 13'000 clandestins vivant à Genève.

1) Famille Admir du Kosovo : père 37 ans, vit à Genève depuis 2005, mère 34 ans, arrivée en Suisse en 2014, parle moins bien le français que son époux (Raphaël Leroy n’a pas pu la rencontrer !), Edin, leur fils, 12 ans, Gözim, leur fille de 6 ans.

Le père se plaint de vivre dans la terreur d’être démasqué comme clandestin, que ce soit en se rendant à la pharmacie ou en disant bonjour à un voisin (!). Il travaille comme serveur dans un café, parle le français et loge avec sa famille dans un appartement 3 pièces.

Il se plaint d’avoir dû renoncer à aller en boîte de nuit à cause des contrôles d’identité. Une fois régularisé, il espère pouvoir reprendre une formation qu’il avait commencée au Kosovo. Il voudrait rendre à la Suisse ce qu’elle lui a donné.

2) Famille Gabriella de Bolivie : mère 39 ans, vit à Genève depuis 2004, Lisa, sa fille, 15 ans a rejoint sa mère il y a trois ans.

Gabriella fait des ménages et garde des enfants. La famille vit dans un deux-pièces de 30m2. Lisa se plaint de ne pas pouvoir inviter des amis et vivre comme les ados de sa classe et elle se fâche contre sa mère, fait des crises. Gabriella est inscrite à un fitness depuis des années, participe à la course de l’Escalade et envoie de l’argent à sa famille en Bolivie. Néanmoins, elle n’a pas encore pu ouvrir un compte bancaire et a dû garder ses économies à domicile. Par conséquent, elle a fait poser une barre de sécurité sur sa porte d’entrée. Elle n’est pas affiliée à une caisse-maladie. Il y a neuf ans, elle est tombée gravement malade et a dû être hospitalisée pendant quinze jours. « J’étais très inquiète, heureusement, en Suisse, on nous soigne même sans assurance. L’hôpital m’a indiqué que ce serait les services sociaux qui prendraient le relais. Désormais, je mets de l’argent de côté, au cas où !».

 

Gabriella et le journaliste prennent vraiment les lecteurs pour des idiots. Résumons : Gabriella sait que les services sociaux paient les soins médicaux, elle fait poser une barre de sécurité, envoie de l’argent en Bolivie, gagne des clopinettes… et fait des économies au cas où elle tomberait malade !

Gabriella a l’intention de se marier dès que sa procédure de régularisation aura abouti. Ce qui signifie que l’élu de son cœur n’a pas de papiers d’identité suisse. La mère dit que sa fille restera en Suisse définitivement.

Ces deux situations, présentées comme étant des cas pouvant bénéficier de la régularisation, sont des cas sociaux lourds. La Suisse devra les entretenir à vie et, très probablement, leurs enfants seront également à problèmes.

Plus généralement, tous ces clandestins, sans formation, ne travailleront plus s’ils sont régularisés. En effet, pourquoi continuer à se fatiguer (sinon au noir) pour un salaire bien inférieur à celui des aides sociales ?

Contrairement à ce qu’essaie de nous faire avaler ce type d’articles, ces sans-papiers sont à inscrire au passif de la Suisse. Et cela plutôt trois fois qu’une !

En effet, même s’ils travaillent au noir et paient en totalité leur entretien (situation très peu fréquente), ils occasionnent des coûts et désagréments importants, notamment ils :

- favorisent un milieu fait d’illégalités diverses, milieu contraire à ce qu’est l’essence de la Suisse et de son histoire et, par là, augmentent l’insécurité, la criminalité,

- favorisent le penchant mortifère des Suisses se croyant responsables de toute la misère du monde,

- favorisent la gauche et la fonction publique,

- utilisent de nombreux services et infrastructures publics,

- donnent naissance à de multiples associations de bonnes âmes naïves voulant leur venir en aide, associations recourant largement à des fonds publices,

- occupent des logements,

- ne paient ni impôts, ni taxes,

- etc. …

 

 

Ci-après, deux exemples de personnes déjà régularisées.

Mme B est arrivée en Suisse il y a environ quinze ans, pour travailler au noir comme aide familiale. Elle vient d’un pays de l’UE. Après avoir eu des problèmes de permis d’établissement, elle a trouvé une solution formidable : épouser un réfugié venu d’un autre continent, divorcé, bien plus âgé, père de deux enfants, ayant des antécédents de violence conjugale, endetté, chroniquement assisté, n’ayant jamais payé la pension alimentaire due à sa première famille mais disposant d’un permis de séjour.

Mme B fait deux enfants dans la foulée et toute la famille se fait assister.

Mais, suite à des violences conjugales à répétition (bonjour aux frais liés à ce genre de comportement), Mme B se sépare de son mari violent, obtient un appartement subventionné et toutes sortes d’aides.

Cependant, elle retourne en vacances dans son pays d’origine avec ses deux enfants, elle y possède des terres et une maison.

Ses retours en Suisse, après des vacances au pays, sont toujours empreints de nostalgie. Finalement, elle liquide tout en Suisse et décide de rentrer au pays, près de ses parents. Mme B a un diplôme sans grande valeur et, au pays, le travail correspondant est mal payé. Elle doit cumuler deux emplois pour nouer les deux bouts, mais les deux salaires sont encore risibles par rapport à ce qu’elle avait touché à l’assistance en Suisse. Au bout de 2 ans, elle se rend compte que sa vie d’assistée en Suisse était bien plus confortable. Rebelote, retour en Suisse avec les deux enfants. Son permis C est perdu pour avoir résidé trop longtemps à l’étranger, mais un permis B lui sera octroyé car le père de ses enfants réside en Suisse. Mme B a une formation d’aide soignante de la Croix-Rouge, qui lui a été payée par l’assurance chômage. Elle travaille désormais à 70% et habite avec ses deux enfants dans un petit appartement subventionné. Elle entame alors une procédure de divorce et, parallèlement, dépose plainte contre son mari, qui sera condamné à plusieurs années de prison ferme (une affaire de mœurs ayant été ajoutée).

Mme B bénéficie d’un subside pour l’assurance maladie, d’une assistance judiciaire pour son divorce, mais, avec un permis B, elle ne peut pas obtenir l’aide sociale, elle est obligée de travailler un peu.

En 2014, Mme B se met en ménage avec M. M qui travaille également avec un diplôme Croix Rouge payé par le chômage. Comme sa compagne, il a des biens immobiliers dans son pays d’origine, non déclarés en Suisse. Officiellement, Mr M habite dans un studio, mais comme il loge chez Mme B, il le sous-loue. Mme B et M. M ne veulent pas vivre officiellement ensemble, car le cumul de leurs revenus leur ferait perdre le droit à un appartement subventionné.

Le logement de Mme B est trop petit pour quatre personnes et elle recherche un plus grand appartement subventionné.

Mme B et M. M sont en attente d’une autorisation de résidence permanente en Suisse, ce qui leur permettrait d’arrêter de travailler et de vivre de l’aide sociale à perpète. Ils en parlent ouvertement.

Comme M. M ne s’est jamais totalement assumé et que le permis C a tardé à être délivré, grâce aux conseils de différents services sociaux, il va déposer directement sa demande de naturalisation, sans passer par la case « permis C ».

Mme B et M. M ont calculé au centime près leur taux d’activité afin de recevoir le maximum d’aides sociales. Ils savent qu’il faut travailler jusqu’à l’obtention du permis C, la question est de tenir le coup en se fatiguant le moins possible. Les deux se plaignent constamment de la pénibilité du travail en Suisse… alors que dans leurs pays d’origine, chacun devait avoir deux emplois pour survivre.

Mme B a clairement déclaré que, dès qu’elle obtiendrait son permis C, elle se mettrait « au social ». Une rente AI est également envisagée, pour dépression ou mal de dos. Mme B est très souvent en arrêt maladie pour ces raisons.

Combien de profiteurs, naturalisés ou en cours de l’être, sont-ils ou vont-ils être à l’aide sociale ?

Combien des nouveaux « Suisses » que le dumping des naturalisations a enfantés ces dernières années vont-ils vivre aux crochets de la collectivité ?

Le problème est identique avec les réfugiés statutaires. L’immense majorité, une fois le permis B obtenu, cessent toute activité (déclarée) et vivent de l’aide sociale.

Ce type d’abus dure depuis plus de 40 ans.

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Cenator, 15 mars 2107

 

9 commentaires

  1. Posté par meulien le

    il suffit de supprimer toutes les aides,mais c’est trop simple!

  2. Posté par Jim Jardashian le

    Correctif de mon commentaire:
    ce type n’est même pas suisse…
    pour ne rien dire du rap…
    Désolé.

  3. Posté par Jim Jardashian le

    Des parasites, des profiteurs, des cyniques totaux, des calculateurs, des voleurs, des fouteurs de chienlit dans nos institutions publiques – voilà ce que subventionnent les gens qui travaillent et payent honnêtement leurs impôts. Mais quand ces derniers vont-ils se réveiller?
    En même temps, la une du journal l’Express de Neuchâtel nous déclare tout bonnement que la classe moyenne inférieure est en train de dégringoler vers la pauvreté, alors que ce même canard de merde publie des articles à qui mieux mieux, soutenant l’immigration incontrôlée, l’UE, l’OTAN et même des candidats mondialistes tels que Macron (alors que ce type n’est même suisse), pour ne rien du rap et de toute la culture dévoyée (« trash culture » – la culture déchets – comme on dit justement aux Etats-Unis) qui pollue notre pays et sa jeunesse. Si le chômage continue d’augmenter et si la classe moyenne ne cesse d’être décimée, faites-vous un petit topo de ce qui va arriver aux dizaines de milliers (rien que les Erythréens en Suisse sont déjà bien plus de vingt mille) de parasites qui vivent d’aide sociale de toute sorte dans notre pays. Essayez d’imaginer le désordre que cela va causer et ce que ce désordre nous coûtera en maux (psychiques et physiques).
    Preuve que la classe moyenne se porte mal: les déclarations d’impôt dans le canton de Neuchâtel sont maintenant accompagnées d’une lettre officielle au contribuable dans laquelle les auteurs de la lettre s’adonnent à la pleurniche, car le canton peine à tourner.
    La situation se détériore lentement, mais sûrement.

  4. Posté par miranda le

    Pauvre citoyen européen dirigé par des incompétents dangereux pour l’avenir. Nous ne sommes plus dirigés, nous n’avons plus de responsables qui avaient la notion de ce qu’était une nation, seulement des individus ayant suffisamment d’intelligence pour parasiter l’état, venir y faire une « longue » carrière, puisque par le vote, ils sont invités à s’installer continuement.
    Question? le destin de nos nations serait-il entre les mains de votants imbéciles?

  5. Posté par Yolande C.H. le

    Si pouvoir aller en boîte de nuit, se dégoter un travail, consommer, s’acheter des médicaments, avoir besoin de soins, envoyer les enfants à l’école, espérer un logement subventionné et même être « pensionné » sont les « conditions » pour vivre en Suisse, alors les ressortissants de toute la planète peuvent y prétendre. Non seulement ces gens prennent les citoyens responsables en otages, mais ils les accusent de ne pas pouvoir vivre à visage découvert !

  6. Posté par conrad.hausmann le

    Cet envahissement de parasites est tout simplement MONSTRUEUX ! Et nos autorités à la place de les virer font des »appels d’air » et encouragent cela!

  7. Posté par RealrecognizeReal le

    1) Famille Admir du Kosovo : *il aimerait rendre à la Suisse ce qu’elle lui a donné*

    C’est la même chose que si je m’incruste dans une maison vide, je me sers dans le frigo, je bois quelques bouteilles de la cave à vin, puis lorsque les propriétaires reviennent, je rachète *ce qu’ils m’ont donné* et je me tape toujours l’incruste avec eux?

    Ce monsieur vol et veut ensuite se faire passer pour le gentil qui donne en retour.

  8. Posté par Noel Cramer le

    Un des problèmes est que les postes et revenus des organisations sociales dépendent de l’existence de cette « clientèle » – et que tout l’intérêt est de développer cette dernière…

  9. Posté par Claude le

    Les allocations allouées sont le moteur de cette racaille ! Les  »petits » contrôles sont ridicules. Contrôle des habitants, contrôle du permis d’habiter, contrôle des  »étrangers », contrôle d’identité renforcé aux frontières (qui sont des passoires …).
    Si cela ne suffit pas, il faut couper les allocations indues (obtenues fallacieusement).
    Comme c’est mentionné dans le reportage, ces gens sont capables d’avoir 2 jobs chez eux mais chez nous travailler à 70% c’est trop dur !!

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