Actualités. Commentaires Express UW 8.3.2017 : Oui les antifascistes sont les nouveaux fascistes.

Uli Windisch
Rédacteur en chef

Actualités. Commentaires Express UW 8.3.2017 : Oui les antifascistes sont les nouveaux fascistes.

Les autorités préfèrent-elles les gauchistes et les casseurs aux patriotes et jeunes « d’extrême droite » ?

Quelques remarques après les manifestations très violentes de gauchistes casseurs, la dernière manifestation étant celle  « des heurts de Berne » de fin février 2017.

Les gauchistes manifestent : terreur et déprédations de masse ; ceux de la droite de la droite, dits d’extrême droite,  ne peuvent même pas se réunir. Exemple : en Valais récemment 80 policiers (l’ensemble du corps policier disponible le week-end )convoqués et mobilisés en urgence le  week-end pour empêcher des jeunes dits d’extrême droite de se réunir dans une salle  de commune car « ils n’avaient pas demandé l’autorisation ». Ils étaient donc dans l’illégalité !

Combien de temps va encore durer cette centration obsessionnelle sur  « l’extrême droite » face à l’impunité des casseurs de masse d’extrême gauche ?Pourquoi ne surveille-t-on pas ces derniers quand ils se réunissent pour se « former » avec des textes de Lénine sur la façon de manifester de façon violente et de créer la terreur.

Oui les antifascistes sont les nouveaux fascistes. Quand admettra-t-on cela plutôt que de perdre du temps et de dépenser beaucoup d’argent public pour faire la chasse et la traque à ceux de  droite et aux patriotes qui ne cassent pas, ne détruisent  pas, ne créent pas d’énormes déprédations en ville ; ces nouveaux fascistes détruisent le travail de patrons, d’ouvriers et d’employés qui travaillent sans compter  tout en étant harcelés financièrement  quotidiennement et en perdant un temps incroyable à répondre à des bureaucraties oppressantes et inutiles.

Parlons clair : il y a risque que l’on verra bientôt des groupements organisés de citoyens tenter de mettre fin à ces nouveaux fascistes destructeurs, qui eux en plus reçoivent salles, lieux et bâtiments pour se livrer à des activités « alternatives », avant de les saccager.

La police sait faire ce travail, elle pourrait empêcher aisément ce genre de casseurs gauchiste néo-fascistes  et cela en très peu de temps. Pourquoi l’empêche-t-on et qui le décide ? Au nom de la liberté d’expression ? Si c’est cela, alors il faut la liberté d’expression et de réunion pour tous.

Je me rappelle toujours d’une série de manifestations  monstres à Genève, une fois contre l’OMC, une autre fois contre une autre « menace » mondiale importante. On avait même fait venir des troupes supplémentaires formées pour cela d’Allemagne. Je me trouvais à côté de l’un des responsables de ces troupes à qui on n’avait pas permis d’intervenir ! Il m’avait dit, excédé d’avoir dû venir pour rien : « nous on a l’habitude de ce genre de manifestations, on peut régler cela en très peu de temps ».

Continuons à appeler les choses par leur nom : les gauchistes antifascistes sont non seulement les nouveaux fascistes, mais on ne semble pas vraiment déterminé à les empêcher de nuire, ni à les condamner avec la fermeté voulue. Les responsables  et organisateurs des manifestations qui « dégénèrent » devraient en effet être responsables et donc devoir payer pour les dégâts.

On ne doit plus accepter des excuses du genre « nous avons été débordés par les casseurs mais c’est pas nous » : « ils nous ont infiltrés »,etc., etc. Tout cela est donc enseigné dans des séminaires ad hoc. La police doit le savoir, sinon il y a vraiment de gros soucis à se faire. Même l’agression violente des policiers eux-mêmes est elle aussi enseignée dans ces « séminaires ».

Pour l’anecdote : j’ai aussi collaboré avec des chercheurs étrangers  et il y a une séquence  d’une séance commune que je n’oublierai pas de si vite : un policier d’un pays voisin était venu expliquer, exemple concret  à l’appui, comment il fallait faire pour mettre une muselière aux Africains illégaux renvoyés lors de leur accompagnement pour le retour au pays (les policiers avaient obtenu cette mesure à cause du risque du SIDA) ; la presse n’était pas invitée et on nous avait demandé de ne pas en parler. Je le fais aujourd’hui car il doit y avoir prescription, mais sans doute pas de la pratique. Je ne n’ose même pas poser la question de savoir si cela existe aussi en Suisse.

Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur ces sujets autour de ces violences, j’ai publié un livre sur ces thèmes à partir d’un rapport qui m’avait été commandé par le Conseil d’Etat genevois de l’époque (en 1998, lors de la semaine de manifestations contre l’OMC, donc certaines très violentes). J’avais travaillé avec une équipe de chercheurs très motivés pendant six mois et nous avons également effectué un bilan des études et pratiques en la matière dans quelques autres pays européens. Le livre : Violences jeunes médias et sciences sociales, Ed. l’Age d’Homme, 1999, livre donc toujours d’actualité.

Uli Windisch, 8.3.2017

 

5 commentaires

  1. Posté par François THEOBALD, Serre les Sapins, France le

    Je suis toujours admiratif de l’intelligence politique des Suisses et de leur modération dans l’expression de leurs convictions. Bravo les Suisses ! et défendez bien votre liberté pluriséculaire.! Votre combat est un phare pour le reste du monde.
    FT

  2. Posté par Claire le

    Lors de la montée du nazisme (Socialisme national) dans les années 30, Hilter lançait ses chemises brunes pour terroriser la population et faire taire ses opposants.
    Les antifas, no border, black bloc, anars de gauche, etc. utilisent absolument les mêmes procédés, tout en se donnant bonne conscience puisqu’ils sont de gauche, alors que tous les totalitarismes, depuis la Terreur, en passant par le Stalinisme, le fascisme, le nazisme, le maoïsme, etc. ont toujours été de gauche.
    « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes les antifascistes »: Winston Churchill.

  3. Posté par Christian Hofer le

    Très bon article. Merci Monsieur Windisch.

  4. Posté par jsg le

    Avant la guerre de 40, c’était déjà la même chose, me racontait mon père qui était pompier de Paris. Ils intervenaient pour des feux provoqués par des manifs. Le pays était comme le disent aujourd’hui certains politiques, au bord de la guerre civile. les troubles étaient organisés par les services secrets Allemands -je suppose-, enfin ça puait comme aujourd’hui ! par contre, merci, je ne connaissais pas cette pensée de Churchill, ce grand bonhomme; ah combien d’actualité. En effet, o, ne compte plus toutes ces associations communautaristes, à connotation religieuse ou autres, toutes aussi pourries, qui dressent les gens les uns contre les autres. Tous ces mouvements qui se revendiquent du droit de ceci du droit de cela et pas un de ces cons pour parler déjà des devoirs auxquels ils devraient se plier pour leur pays !
    Comme disait Kennedy, « … ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays… » Et, à l’époque, il ne s’adressait pas à des gens qui avaient deux passeports…

  5. Posté par Yolande C.H. le

    On ne peut pas comparer les deux extrêmes, la droite et la gauche.
    Les premiers sont pour la conservation de la maison construite, il faut faire attention, ne pas salir, ne pas abîmer, maintenir des règles, bref conserver ce qui existe.
    Les seconds, qui vivent dans cette « maison parentale » qui leur assure une sécurité et même une assez grande liberté, même s’ils n’en ont pas conscience, veulent « casser la baraque », en découdre avec l’autorité, briser les contraintes, salir, barbouiller, comme le font les enfants. Le problème, c’est que ça ne va pas plus loin, car ce qui les motive, c’est uniquement la confrontation. Mais ce dont ils ne se rendent pas compte, c’est qu’en s’attaquant à l’état de droit ( non respect des forces de l’Ordre), ils élargissent le champ de la puissance économique mondiale qui elle aussi, veut briser les frontières et se débarrasser du carcan des états, sauf de leur renvoyer la facture pour réparer les dégâts.

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