Trump à Orbán : « nous avons des possibilités énormes pour avancer vers la réalisation de nos objectifs communs »

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Hongrie, Budapest – Selon un communiqué de presse du gouvernement hongrois, le responsable médiatique du premier ministre Viktor Orbán a annoncé que « le président des États-Unis Donald Trump a écrit une lettre au premier ministre Viktor Orbán en le remerciant pour son message de félicitations écrites à l’occasion de l’investiture du Président ».

Suite à l’investiture de M. Trump, M. Orbán a envoyé une lettre de félicitations au nouveau président américain, en lui écrivant que « votre victoire historique lors de ces élections vous donne un mandat fort du peuple américain pour apporter le changement ». Le chef du gouvernement hongrois a également ajouté que « la croissance permanente de nos liens économiques, une coopération de longue date dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, nos visions similaires sur les politiques économiques et de sécurité, sur la responsabilité de la sécurité de nos propres citoyens et sur le contrôle des frontières et des migrations, nous donnent une occasion historique de façonner l’avenir ensemble ».

Dans sa réponse récente, le Président Trump a écrit qu’il apprécie grandement l’appui et les encouragements du Premier ministre hongrois.

Dans sa lettre, M. Trump a écrit à M. Orbán que

« Nous sommes confrontés à des défis que, je crois, nous sommes capables de surmonter ensemble, par le partenariat. Cependant, nous avons également d’énormes possibilités d’avancer vers la réalisation de nos objectifs communs ».

En juillet et en août, Viktor Orbán a déclaré ouvertement qu’il pensait Donald Trump être un meilleur candidat pour les intérêts européens et hongrois. Il a également salué sur sa page facebook la victoire de Donald Trump en novembre, en postant « Félicitations, quelle bonne nouvelle, la démocratie est toujours vivante ».

Les deux hommes pourraient se rencontrer fin mai lors de la réunion de l’OTAN à Bruxelles. Après l’élection de M. Trump, les deux dirigeants auraient eu une conversation téléphonique au cours de laquelle M. Trump aurait invité M. Orbán à Washington, mais aucune date officielle n’a encore été fixée.

 

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Un commentaire

  1. Posté par maury le

    Le dispositif Clinton pour discréditer Donald Trump
    par Thierry Meyssan

    Cet article est une mise en garde : en novembre 2016, un vaste système d’agitation et de propagande a été mis en place pour détruire la réputation et l’autorité du président Donald Trump dès qu’il arriverait à la Maison-Blanche. C’est la première fois qu’un telle campagne est scientifiquement organisée contre un président des États-Unis et avec de tels moyens. Oui, nous entrons dans une ère de post-vérité, mais les rôles ne sont pas ceux que vous croyez.
    Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 28 février 2017
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    David Brock est considéré comme l’un des maîtres de l’agit-prop (agitation & propagande) du 21ème siècle. Personnalité sans scrupule, il peut défendre une cause aussi bien que la détruire, selon les besoins de son employeur. Il est à la tête d’un empire de la manipulation de masse.

    La campagne conduite par les sponsors de Barack Obama, d’Hillary Clinton et de la destruction du Moyen-Orient élargi, contre le nouveau président états-unien se poursuit. Après la marche des femmes du 22 janvier, une marche pour la science devrait se tenir non seulement aux États-Unis, mais dans l’ensemble du monde occidental, le 22 avril. Il s’agit de montrer que Donald Trump n’est pas seulement misogyne, mais aussi obscurantiste.

    Qu’il soit l’ancien organisateur du concours de Miss Univers et qu’il soit marié à un mannequin en troisièmes noces prouve qu’il méprise les femmes. Que le président conteste le rôle de Barack Obama dans la création de la Bourse climatique de Chicago (bien avant sa présidence) et qu’il rejette l’idée selon laquelle les perturbations climatiques sont causées par le rejet de carbone dans l’atmosphère attestent qu’il ne comprend rien à la science.

    Pour convaincre l’opinion publique états-unienne de la folie du président qui a dit souhaiter la paix avec ses ennemis et collaborer avec eux à la prospérité économique internationale, un des plus grands spécialistes de l’agit-prop (agitation & propagande), David Brock, a mis en place un imposant dispositif avant même l’investiture.

    À l’époque où il travaillait pour le compte des Républicains, Brock lança contre le président Bill Clinton ce qui devait devenir le Troopergate, l’affaire Whitewater et l’affaire Lewinsky. Ayant retourné sa veste, il est aujourd’hui au service d’Hillary Clinton pour laquelle il a déjà organisé aussi bien la démolition de la candidature de Mitt Romney que sa riposte dans l’affaire de l’assassinat de l’ambassadeur US à Benghazi. Durant les dernières primaires, c’est lui qui dirigeait les attaques contre Bernie Sanders. The National Review a qualifié Brock « d’assassin de droite devenu assassin de gauche ».

    Il importe de rappeler que les deux procédures de destitution d’un président en exercice, intentées depuis la Seconde Guerre mondiale, l’ont été au profit de l’État profond et pas du tout de la démocratie. Ainsi le Watergate fut entièrement piloté par un certain « gorge profonde » qui s’avéra 33 ans plus tard être Mark Felt, l’adjoint de J. Edgar Hoover le directeur du FBI. Quant à l’affaire Lewinsky, ce ne fut qu’un moyen pour contraindre Bill Clinton à accepter la guerre contre la Yougoslavie.

    La campagne actuelle est organisée en sous-main par quatre associations :

    – Media Matters (« Les médias ont de l’importance ») est chargé de débusquer les erreurs de Donald Trump. Vous lisez tous les jours son bulletin dans vos journaux : le président n’est pas fiable, il s’est trompé sur tel ou tel point.

    – American Bridge 21st Century (« Le pont américain du 21ème siècle ») a collationné plus de 2 000 heures de vidéos montrant Donald Trump depuis des années et plus de 18 000 autres heures de vidéos des membres de son cabinet. Il dispose de moyens technologiques sophistiqués conçus pour le département de la Défense —et en principe hors marché— lui permettant de rechercher des contradictions entre leurs anciennes déclarations et leurs positions actuelles. Il devrait étendre ses travaux à 1 200 collaborateurs du nouveau président.

    – Citizens for Responsibility and Ethics in Washington — CREW (« Les citoyens pour la responsabilité et l’éthique à Washington ») est un cabinet de juristes de haut niveau chargé de traquer tout ce qui pourrait faire scandale dans l’administration Trump. La plupart des avocats de cette association travaillent gratuitement pour la cause. Ce sont eux qui ont préparé la plainte de Bob Ferguson, le procureur général de l’État de Washington, contre le décret sur l’immigration.

    – Shareblue (« Le partage bleu ») est une armée électronique qui touche déjà 162 millions d’internautes aux États-Unis. Elle est chargée de répandre des thèmes fixés à l’avance, dont :
    • Trump est autoritaire et voleur.
    • Trump est sous l’influence de Vladimir Poutine.
    • Trump a une personnalité faible et colérique, c’est un maniaco-dépressif.
    • Trump n’a pas été élu par la majorité des États-uniens, il est donc illégitime.
    • Son vice-président, Mike Pence, est un fasciste.
    • Trump est un milliardaire qui ne cessera pas de rencontrer des conflits d’intérêts entre ses affaires personnelles et celles de l’État.
    • Trump est une marionnette des frères Koch, les célèbres financiers de l’extrême-droite.
    • Trump est un suprémaciste blanc qui menace les minorités.
    • L’opposition anti-Trump ne cesse de croitre en dehors de Washington.
    • Pour sauver la démocratie, soutenons les parlementaires démocrates qui attaquent Trump, démolissons ceux qui coopèrent avec lui.
    • Même chose avec les journalistes.
    • Renverser Trump va demander du temps, ne faiblissons pas le combat.
    Cette association produira des newsletters et des vidéos de 30 secondes. Elle s’appuiera sur deux autres groupes : une société de documentaires vidéos, The American Independent (L’américain indépendant), et une unité statistique Benchmark Politics (Politique comparative).

    L’ensemble de ce dispositif —mis en place durant la période de transition, c’est-à-dire avant l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche— emploie déjà plus de 300 spécialistes auxquels il convient d’ajouter de nombreux bénévoles. Son budget annuel, initialement prévu à 35 millions de dollars, a été augmenté pour atteindre environ 100 millions de dollars.

    Détruire ainsi l’image —et donc l’autorité— du président des États-Unis avant qu’il ait eu le temps de faire quoi que ce soit peut être lourd de conséquences. En éliminant Saddam Hussein et Mouamar Kadhafi, la CIA a plongé ces deux pays dans un long chaos et le « pays de la Liberté » lui-même pourrait gravement souffrir d’une telle opération. Jamais ce type de technique de manipulation de masse n’avait été utilisé contre le chef de file du camp occidental.

    Pour le moment, ce plan fonctionne : aucun leader politique dans le monde n’a osé se féliciter de l’élection de Donald Trump, à l’exception de Vladimir Poutine et de Mahmoud Ahmadinejad.
    Thierry Meyssan

    Source
    Al-Watan (Syrie)

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