Mehdi Meklat prend la clef des champs – Journal du mercredi 22 février 2017

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Les titres : Mehdi Meklat prend la clef des champs ! – Déradicalisation : constat d’échec – Économie / La France inquiète les investisseurs – Noms des rues : une arme politique

Cap sur l’Élysée : Marine Le Pen continue de progresser dans les sondages et s’envole en tête. Fillon sauve quant à lui les meubles face à Emmanuel Macron qui semble s’essouffler. Nicolas Dupont-Aignan se fâche tout rouge contre TF1.

Madame, Monsieur, bonsoir !
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Tout de suite pour commencer, retrouvez Elise Blaise pour votre rendez-vous politique quotidien : Cap sur l’Elysée !
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Madame, Monsieur, Bonsoir, bienvenue dans Cap sur l’Elysée.
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Marine Le Pen continue de progresser dans les sondages et s’envole en tête. Fillon sauve quant à lui les meubles face à Emmanuel Macron qui semble s’essouffler.
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28 % des intentions de vote, c’est le score de Marine Le Pen révélé par le dernier sondage d’Elabe. La présidente du Front National navigue en tête depuis plusieurs mois et parvient même à grappiller quelques points progressivement. Le reste du trio de tête est toutefois bouleversé puisque le jeune banquier Rothschild repasse derrière François Fillon pour la première fois depuis plusieurs semaines. En effet, après un passage à vide difficile à cause du Penelope Gate, François Fillon gagne 3 points en 2 semaines et repasse la barre des 20 % et atteint même les 21 % si François Bayrou ne fait pas partie de la course… Le temps judiciaire et l’acharnement médiatique trop visible ont visiblement eu la peau de l’émiettement de l’électorat Fillon. De son côté, Emmanuel Macron, malgré le soutien sans faille de ses amis patrons de presse, commence à lasser. Son programme semble se faire trop désirer et le travail des medias alternatifs pour mettre en lumière la vacuité de sa candidature parvient à faire son chemin dans les mentalités.
Comme toujours, ces derniers chiffres sont à temporiser. En effet, si la présidente du Front National présente l’électorat le plus captif, seul un gros tiers des français tentés par le vote Macron sont certains de passer à l’acte ! Notons également dans ce cadre qu’environ 90 % des électeurs du Front National au 1er tour de 2012 sont décidés à voter à nouveau pour Marine Le Pen. C’est chez les ouvriers que le FN réalise ses meilleurs scores avec environ 41 %, contre seulement 20 % chez les retraités, lesquels préfèrent très largement François Fillon avec quelques 38 %. La chute vertigineuse est enregistrée parmi l’électorat de plus de 65 ans … chez Emmanuel Macron. En effet, l’homme aux deux alliances a perdu plus de 10 points après ses propos sur la colonisation française en Algérie… dans cette population davantage concernée par le sujet.
Côté socialiste, Benoît Hamon s’effrite aussi. Le candidat issu de la Belle Alliance Populaire perd 3 points et réunit quelque 13 % d’intention de vote, il est donc désormais à égalité avec Jean-Luc Mélenchon, qui lui se maintient. La possibilité d’un accord entre les deux candidats pour s’unir est désormais exclue et la dispersion des voix de gauche laisse donc s’attendre à un fiasco électoral, d’autant que l’accord entre le PS et les écologistes de Yannick Jadot se fait toujours attendre. Il semblerait que l’impopularité de Benoît Hamon souffre d’un mauvais report des soutiens de François Hollande sur sa candidature, en effet, seuls 34 % seraient désormais derrière le breton, et une grande partie des soutiens du président de la République se sont reportés sur Emmanuel Macron… lequel a également récupéré le soutien de François de Rugy, le plus écologiste de la primaire de gauche…
Tous les autres candidats obtiennent moins de 10 % au premier tour. Pour le moment, Marine Le Pen, est donc assurée de se maintenir au second tour. Toutefois, elle est donnée perdante face à Fillon et Macron, mais réunirait plus de 40 % dans les deux cas.
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Et s’il baisse dans les sondages, Macron ne ménage pas pour autant ses efforts. En déplacement à Londres, le candidat en Marche est parvenu à rencontrer Theresa May, le premier ministre britannique chargé de mener à bien le Brexit…
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Macron transforme l’essai chez les Britanniques. En plus de réunir plus de 2000 personnes en meeting, le patron en marche est parvenu à susciter l’intérêt de Theresa May, le premier ministre anglais, qui a accepté de le rencontrer. Ensemble, ils ont échangé sur de nombreux sujets dont le terrorisme et la défense mais aussi et surtout du Brexit. Macron a affirmé souhaiter défendre les intérêts de la France et des Français dans cette affaire.

Emmanuel Macron a également rencontré le ministre des Finances Britanniques, Philipp Hammond. Deux rendez-vous qui taillent une posture présidentielle à Emmanuel Macron, d’autant qu’un détail joue en sa faveur. Il y a 10 ans, en 2007, Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidentielle avait rencontré Tony Blair quand il était le premier ministre britannique… Il avait ensuite été élu à la tête de l’état français. Peut-être un bon présage pour l’ancien banquier Rothschild. Un porte-parole du 10 downing street a expliqué que les rendez-vous avaient été sollicités par le candidat en marche et que pour l’heure, il avait été le seul à témoigner son souhait de rencontrer le premier ministre. Il a également ajouté que Marine Le Pen, qui a pris de nombreuses fois Theresa May comme exemple, n’était pas la bienvenue dans ce cadre…
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Emmanuel Macron profite également d’une nouvelle main tendue politique avec la décision de François Bayrou… Il avait fait durer le suspense, on sait désormais ce que vont devenir les 5 % d’intentions de vote en faveur du président du MODEM… Bayrou a décidé de choisir “la situation inédite”, à savoir tendre la main à … Emmanuel Macron.
Le béarnais a profité de l’occasion pour railler François Fillon et le Penelope Gate pour justifier son choix. Il a également rappelé qu’il avait sincèrement rêvée d’une alliance qu’il avait rêvée avec Alain Juppé. Expliquant qu’il n’avait pas l’habitude de renier ses objectifs (LOL), Bayrou a expliqué ne pas vouloir participer à la dispersion des voix mais œuvrer pour la fin des clivages. En réalité, il faut bien rappeler que François Bayrou a toujours brillé pour ses positions européistes et qu’il a donc toute sa place aux côtés du mondialiste Macron…
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Sans transition, Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de Debout la France, crédité désormais de plus de 3,5 %… se fâche tout rouge contre TF1. En effet, la chaîne a décidé d’organiser un débat avant le premier tour de la présidentielle entre les candidats crédités de plus de 10 % dans les sondages, privant ainsi les Français du discours de tous les prétendants à l’Elysée. Nous avons joint le candidat de Debout la France pour qu’il exprime les raisons de sa colère.

L’actualité, c’est également ce mercredi soir, le dîner annuel du CRIF, le conseil représentatif des institutions juives de France. On y verra un défilé de candidats à la présidentielle. François Hollande sera également de la partie. En effet, depuis 2008 et la présence de Nicolas Sarkozy, le chef de l’Etat français se rend toujours au rendez-vous. Au delà de François Hollande, son fils spirituel Emmanuel Macron, Benoît Hamon et François Fillon seront également de la partie. En revanche, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n’étaient pas les bienvenus selon l’institution qui considèrent qu’ils véhiculent la haine. Louis Aliot, vice-président du FN a réagi en considérant qu’il s’agissait d’un dîner mondain, communautaire, discriminatoire, et stérile…
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Et pour terminer Cap sur l’Elysée, place à notre candidat atypique du jour : un justicier masqué : Super Châtaigne ! Son but dans la course à la présidentielle : Sauver la France. Son adversaire ? Rien d’autre que la Constitution. Pour conserver son anonymat, Super Châtaigne a souhaité que sa voix soit modifiée.

En revanche, Super Châtaigne n’est pas au dessus des lois et doit se plier aux règles. Comme tous les autres candidats, il doit récolter les 500 parrainages indispensables pour figurer sur la ligne de départ. Et super Châtaigne a plus d’un tour dans son sac.

Et voilà, c’est la fin de ce Cap sur l’Elysée. Tout de suite, un tour d’horizon du reste de l’actualité avec Olivier Frèrejacques… et moi, je vous retrouverai demain. Bonsoir.
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Merci Elise ! Et maintenant, retour sur les titres de l’actualité !
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Société / Mehdi Meklat prend la clef des champs !
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Mehdi Meklat fuit ses responsabilités ! Le journaliste du Bondy Blog a pris l’avion pour une destination inconnue, loin de la France ! Dans un entretien surréaliste accordé au magazine bobo Télérama il revient sur les raisons de ses écrits pour le moins controversés… Mehdi Meklat s’en va ! Mardi le journaliste du Bondy Blog a pris l’avion pour une destination inconnue loin de la France, mais avant de partir il a tenu à laisser aux français un petit cadeau ! Un entretien avec le magazine bobo Télérama. A travers de cette entrevue surréaliste se dresse le portrait d’un gamin paumé et dont l’étude psychiatrique ravirait les spécialistes de la schizophrénie et autres troubles psychotiques !
L’individu, qui officiait également sur les ondes de France Inter grâce à Pascale Clark et aux impôts des contribuables, se dit en effet persécuté. Il dit même être la cible de la “fachosphère qui menace sa vie et l’attend à chaque coin de rue” ! A la peur d’un ennemi imaginaire, Mehdi Meklat ajoute une victimisation bon teint et n’hésite pas à évoquer une affaire qui serait devenue une aubaine pour le stigmatiser en le “catégorisant comme raciste, antisémite et homophobe”, des accusations selon lui trop faciles et qui s’expliqueraient par le fait qu’il ait vécu “en banlieue, qu’il soit jeune et arabe”…
Plus inquiétant pour sa santé mentale que pour les auditeurs de France Inter ou les quelques lecteurs du Bondy Blog, l’individu évoque ce qui ressemble bien à un cas de dédoublement de personnalité ! En créant Marcelin Deschamps sur twitter, personnage de fiction, il aurait vite été dépassé par celui-ci, il le dit d’ailleurs sans détour :plus il allait loin, moins il voulait s’arrêter” ou encore “je le hais, il aura été finalement au bout de son expérience. D’une certaine façon je le hais”, “Il m’a dépassé”. “Il” précisons-le encore, c’est Marcelin Deschamps, personnage imaginaire qui n’existe que dans la tête de Mehdi Meklat.
L’entretien accordé par le journaliste fini sur une note d’espoir mièvre et insipide : il indique croire que “l’amour le sauvera” et qu’il est “habité par la lumière depuis longtemps” ! L’ancien protégé de Mouloud Achour dit aussi vouloir prendre le temps de penser, il pourra ainsi se rappeler le bon vieux temps où le contribuable français payait ses factures quand il lui crachait au visage sur les ondes de la radio publique ou quand le président de la république François Hollande avait fait la surprise de se rendre à la soirée du Bondy Blog en septembre 2014 !
Il pourra aussi repenser à l’image de Mathieu Gallet, patron de Radio France pour qui il affirme que son alter ego Marcelin Deschamps portait un amour “indéfini, indéfinissable, obsessionnel et excessif” et à qui il envoyait des messages “romantiques”, des messages qui dénotent d’ailleurs un peu avec les tirades pas vraiment favorables aux homosexuels qu’il publiait habituellement… C’est donc un peu déprimé et nostalgique que Mehdi Meklat et son deuxième lui ont pris l’avion pour l’étranger, loin de la France, un pays qu’il n’a de toute façon, semble-t-il jamais vraiment apprécié…
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Terrorisme / Déradicalisation : constat d’échec
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La politique de déradicalisation est un échec ! Un rapport sénatorial dénonce l’incurie du gouvernement concernant le “désendoctrinement” des islamistes. Le centre de Pontourny en Indre et Loire en est un des nombreux exemples. Thibault Bastide
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C’est l’histoire d’un échec cuisant ! Les sénateurs écologistes et Républicains Esther Benbassa et Catherine Troendlé vont rendre un rapport concernant la “déradicalisation”. Et le constat dressé est sans appel : il s’agit bel et bien d’un échec. Les travaux sur le désendoctrinement entrepris après les attentats de l’année 2015 n’ont pas convaincu les deux élus qui évoquent un véritable fiasco. Selon Esther Benbassa, la déradicalisation “n’existe pas” et tous les plans ont été mis en place dans la précipitation pour rassurer les Français. Les centres de déradicalisation sont notamment pointés du doigt, à l’image de celui de Pontourny situé à Beaumont en Véron dans l’Indre et Loire. Ouvert en juillet 2016, il devait accueillir 14 pensionnaires en novembre et 25 en décembre mais ces chiffres n’ont jamais été atteints et aujourd’hui le centre est vide de tout pensionnaire mais fonctionne encore au frais du contribuable.
Autre exemple reflétant ce fiasco, la politique menée dans le milieu carcéral. Les unités dédiées n’ont pas obtenu les résultats escomptés et un surveillant pénitentiaire à la prison d’Osny dans le Val d’Oise a même été agressé en septembre dernier par un détenu dit “radicalisé”. Et pourtant, ce dernier suivait avec enthousiasme le programme de “prise en charge”. Suite à cette agression, le programme de déradicalisation a été supprimé au sein de cette maison d’arrêt. La Chancellerie a par ailleurs avoué qu’il était impossible de “déradicaliser” les plus impliqués. Outre les centres de “déradicalisation” en panne de pensionnaires et la politique désastreuse menée dans les prisons, le rapport évoque également les dysfonctionnements des associations de prévention. Ces dernières, en quête de subventions, ont profité de cette manne financière distribuée par le gouvernement sans pour autant avoir les qualifications nécessaires. Le rapport accentue donc un peu plus la débâcle de cette fin de quinquennat raté, outre l’échec économique les socialistes au pouvoir n’ont pas su être à la hauteur face à la menace islamiste…
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Économie / La France inquiète les investisseurs
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Les taux d’intérêt auxquels la France emprunte sur les marchés internationaux ont légèrement remonté ces derniers jours. En réalité, ils font du “yo-yo” depuis le début de l’année… Des esprits chagrins ont même affirmé qu’il s’agissait d’un “effet Marine Le Pen”. Explications avec Natasha Koenigsberg
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Si la France devait payer plus cher pour emprunter sur les marchés, c’était à cause de Marine Le Pen, et de son score dans les sondages… c’est la fable qui nous a été racontée en début de mois par certains médias, contestée aussitôt par plusieurs analystes financiers dénonçant son manque de sérieux. Pour qu’il y ait un effet Marine Le Pen sur la dette française disent-ils, il faudrait que des sondages lui donnent une chance de l’emporter au second tour, et donc, de pouvoir mettre en oeuvre son programme… en particulier, un référendum pour proposer aux Français de sortir de l’euro, et de l’Europe. Et en effet, après une petite poussée des taux d’intérêt, attribuée, donc, à l’effet Marine le Pen, les taux sont revenus à des niveaux plus normaux.
Mais voici donc que les taux d’intérêt sur la dette française à dix ans se tendent encore, atteignant 1,09 %. Au plus haut, le 6 février, ils avaient même atteint 1,12 %. Plus d’effet Marine le Pen, voici l’effet Penelope Fillon. D’aucuns affirment que l’incertitude sur le sort réservé à François Fillon, qui était pressenti comme le futur président de la République par bien des analystes financiers étrangers encore, en début d’année, aurait pu peser sur l’émission de dettes nouvelles par l’agence France Trésor. Mais là encore, c’est prêter beaucoup d’influence sur notre destin à des hommes ou des femmes politiques qui ne sont pas ou pas encore aux affaires…
Plus sérieusement, ce qui fait grimper les taux d’intérêt auquel la France emprunte depuis quelques jours, c’est bien plus à la fois le contexte international de hausse des taux d’intérêt, partout dans le monde, notamment depuis l’élection de Donald Trump, qui a décidé de changer totalement la politique économique des Etats-Unis… mais aussi la lecture du bilan de 5 ans de socialisme…
Les analystes financiers qui étudient le “produit” France ne sont pas émerveillés par le bilan de François Hollande, loin s’en faut. La dette s’approche de 100 % du PIB, elle aura augmenté de près de 350 milliards d’euros en 5 ans, et le rythme auquel le déficit public se creuse est à peine ralenti… le chômage atteint des sommets, à 10 % de la population active selon les chiffres officiels, mais en fait, à plutôt 20 % de la population active si l’on tient compte des chômeurs à temps partiel, des faux emplois aidés, des chômeurs en formation, et de ceux qui sont sortis du système, découragés. enfin, pour ne retenir que ces quelques statistiques, la balance commerciale est toujours autant dans le rouge, et l’écart avec l’Allemagne se creuse à des niveaux inédits : il est désormais de près de 300 milliards d’euros par an.
Autrement dit, si la France paye plus cher pour emprunter sur les marchés, c’est surtout à cause de ce qu’elle est devenue après 5 ans de socialisme. Pour mémoire, on ne le répètera jamais assez, mais le Brexit devait provoquer un cataclysme sur le Royaume-Uni, c’est tout le contraire qui s’est produit.. Même chose aux Etats-Unis avec l’élection de Trump qui devait plonger le pays le plus puissant du monde dans la panade. Or, depuis 2 mois, jamais la Bourse de New York, pour ne prendre que ce critère d’évaluation, ne s’est jamais aussi bien portée, elle a même battu tous ses records… C’est donc en fonction de ce qui sortira, demain, des urnes, En France, que l’on pourra alors dire si les investisseurs achètent tel ou tel projet politique ou candidat, ou non.
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Société / Noms des rues : une arme politique
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Des noms de rues qui en disent long sur la couleur politique d’une ville ! Ces plaques, que l’on voit sans forcément y prêter attention, sont parfois de véritables outils de propagande idéologique. Certains maires ne se gênent d’ailleurs pas pour les modifier dès leur accession au “pouvoir”. Hermine Risoli
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Des penchants politiques derrière le nom des rues ! C’est ce que l’on pourrait penser à la vue de certaines plaques. Pourtant au Moyen- ge, la dénomination d’une rue se faisait en lien direct avec son environnement, et ce dans toutes les villes de France. Autres temps autres moeurs et c’est avec la Révolution française que la toponymie commence à revêtir un caractère politique, on parle d’ailleurs d’épuration toponymique.
Ainsi, le Mont Saint Michel devient le Mont Libre, et des personnages historiques tels que les révolutionnaires Robespierre et Danton, pourtant responsable de crimes, donnent leur nom à de nombreuses rues. En revanche, des voies à l’effigie du général Cadoudal ou du Colonel de Charrette, qui se sont illustrés lors des guerres de Vendée manquent à l’appel. Et les rues profitent très rapidement à une propagande historique à sens unique.
Plus récemment, en avril 2014, le maire de Béziers Robert Ménard a choisi de débaptiser la rue du 19 mars 1962, date de la signature des accords d’Evian mettant officiellement fin à la guerre d’Algérie mais pas aux massacres. Rue qu’il nommera “rue du commandant Hélie Denoix de Saint-Marc, ancien résistant et partisan de l’Algérie Française. Un changement patronymique qui suscitera la polémique puisque même le Premier Ministre de l’époque Manuel Valls n’avait pas hésité à parler d’acte “anti-républicain”.
Pourtant, des villes marquées à gauche, ne se gardent pas d’afficher leur couleur politique à travers le nom de leurs rues. C’est notamment le cas à Ivry sur Seine, ville communiste depuis 1925. Aujourd’hui encore cette ville du Val-de-Marne est marquée par des noms de voies rendant hommage à des figures du bolchevisme comme Lénine. De même, les places Stalingrad sont légions en France. Elles évoquent pourtant le souvenir d’une bataille qui verra les troupes soviétiques s’abattre sur une partie de l’Europe pour ne plus la quitter quelques cinquante années plus tard. En 2013, à Belrain dans la Meuse une rue du Maréchal Pétain avait été débaptisée. Deux ans plus tard c’est à Clichy-sous-Bois qu’une nouvelle rue voyait le jour : la rue Zyed et Bouna du nom de deux individus dont la mort après une poursuite avec des fonctionnaires de police avait provoqué une vague d’émeutes ethniques à travers les banlieues du pays… A chaque époque ses héros !
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L’actualité en bref
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Condamnation pour viol au sein de la police ! Alors que la qualification en viol ou violence dans le cadre de l’affaire Théodore Luhaka fait encore largement débat, l’ancien chef de la police de Vincennes dans le Val-de-Marne a été condamné pour viol sur une subalterne. Les faits se seraient déroulés en 2009 à l’occasion d’un repas de Noël “bien arrosé” dans les locaux de la police. Le prévenu, habitué aux propos graveleux et aux mains baladeuses, a été condamné à seulement 18 mois de prison avec sursis et 2 500 € d’amende en réparation du préjudice soit une peine supérieure aux réquisitions du parquet.
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Un djihadiste au Palais du Luxembourg ! Yacine Chaouat, l’assistant parlementaire du sénateur socialiste Roger Madec est soupçonné d’apologie du terrorisme et une enquête a été ouverte par le parquet de Paris le 25 janvier. Le sénateur savait que son collaborateur était musulman pratiquant et qu’il avait déjà été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour violences conjugales en 2011. L’individu séquestrait son épouse à la maison et la frappait à coup de ceinturon. Une condamnation prononcée alors qu’il était secrétaire national adjoint chargé de “l’intégration républicaine” à la mairie du 19ème arrondissement de Paris à l’époque dirigée par Roger Madec. La page Facebook de l’individu contenait des appels au djihad et des images d’égorgements.
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Nicolas Sarkozy va enfin pouvoir s’adonner à sa passion de toujours : se faire des sousous ! L’ancien président de la république, sorti par la petite porte lors de la primaire de la droite, rejoint le groupe hôtelier Accord où il occupera un poste au conseil d’administration. Egalement nommé président du comité Stratégie internationale du groupe, Nicolas Sarkozy s’occupera notamment de la promotion des marques Accord Hôtels sur tous les continents…
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Case prison pour Alexandre Balkany ! Le fils du député-maire Les Républicains de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine, mis en examen dans l’affaire de fraude fiscale visant ses parents, a été placé en détention lundi. L’individu de 36 ans n’a en effet pas réglé la totalité de sa caution fixée à 100 000 euros. Les juges l’accusent d’avoir aidé ses parents à dissimuler au fisc un luxueux Riad au Maroc. Ses parents, soupçonnés d’avoir caché l’existence de leur villa Pamplemousse située dans les Antilles françaises, ont également été mis en examen notamment pour blanchiment de fraude fiscale. Isabelle Balkany s’est lamentée sur l’acharnement et la violence hors du commun dont sa famille serait victime.
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Dans un instant, notre Zoom du jour ! Martial Bild reçoit l’écrivain Arnaud Guyot-Jeannin qui animait l’émission de cinéma “Nos chers vivants” aux débuts de TV Libertés. Il présente son nouveau livre intitulé “L’avant-garde de la tradition dans la culture”, dans lequel il dresse le portrait de 12 d’auteurs dont le point commun est le refus de la modernité et le rattachement à la tradition et parmi lesquels on peut retrouver René Guénon, Gustave Thibon ou encore Bernanos.

Ce soir, retrouvez “Perles de culture”. Maxime Gabriel et Louis André vous conseilleront les films “Amerian Honey”, “Alibi.com” et “Moonlight”. Anne Brassié recevra ensuite Jacques de Mandat Grencey, auteur du roman “Le balafré, un gentilhomme sous la révolution”. Le musicien Didier Rochard viendra enfin rendre hommage au chef d’orchestre Georges Prêtre, décédé en janvier dernier.
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C’est maintenant la fin de notre édition mais tout de suite, retrouvez une nouvelle chronique de la France de Campagnol avec Christian Combaz. Merci de votre fidélité, à demain, bonsoir !

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Un commentaire

  1. Posté par Derek Doppler le

    Il s’est réfugié en Suisse le Mehdi DuBled? Tout à fait le genre de la RTS ou d’un quelconque torchon de référence de lui offrir l’asile « artistique ». Couleur3, 120Secondes, tous ces récupérés systémiques, ces fonctionnaires de la rébellion, tous ces BillagBoys qui crachent dans la soupe? Allez quoi, faut l’accueillir, sinon il va finir par se radicaliser.

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