De notre correspondant au Québec. – Le refrain entamé ad nauseam par les élites québécoises dit que les immigrants sont non seulement essentiels à l’économie, mais qu’ils viennent combler des postes que les « de souche » répugneraient à remplir eux-mêmes. Sans eux, l’économie ne tournerait simplement plus. Le problème est que les faits ne concordent pas avec la théorie et les nouveaux venus, soient-ils considérés comme réfugiés ou immigrants, exercent une pression sur le système d’Etat providence qui nécessite un endettement permanent pour rester à flots.

Dans le domaine de l’aide sociale, le quart (24,5 %) des gens sans emploi, recevant un revenu dit « de dernier recours », sont nés hors du pays, ce qui coûte directement aux contribuables québécois la modique somme de 695 millions de dollars annuellement. Le gouvernement a beau marteler qu’on a absolument besoin de ces immigrants, ils sont de plus en plus nombreux à avoir recours à ce « revenu » : ils représentaient 18,9 % des prestataires il y a dix ans.

Loin d’ignorer le phénomène, le gouvernement explique même que certains groupes ethniques y ont recours de façon quasi automatique. Ainsi, selon un rapport de 2015, publié par Statistiques Canada, « au moins 90 % de ceux (demandeurs d’asile) provenant de l’Afghanistan, de la Colombie, de la République démocratique du Congo, de l’Erythrée et de la Somalie » reçoivent de l’aide sociale après leur arrivée au Canada.

Depuis quelques années, le gouvernement du Québec tente de réformer le programme d’aide sociale pour y faire des économies. Peut-être devrait-il aller en amont et s’intéresser à l’immigration de masse.

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