Faillite de l’Hebdo: Le Conseil d’Etat vaudois veut contraindre les contribuables à passer à la caisse pour la presse!

Les députés ont adopté mardi une résolution déposée après la fin de L'Hebdo. L'UDC Fabienne Despot s'est fendue d'une diatribe contre une presse, selon elle, univoque, de gauche, pro-européenne et hostile «aux bouseux» à qui l'on fait la morale.

Par 89 voix contre 27 et 16 abstentions, le Grand Conseil a accepté après de longs débats la résolution du Vert Vassilis Venizelos. Elle demande au gouvernement de «tout mettre en œuvre pour préserver et promouvoir l’implantation dans notre canton et en Suisse romande d’éditeurs de médias de qualité se faisant l’écho d’un large spectre d’opinions et d’idées».

Pour la gauche et une partie du centre, il est temps de «briser le tabou» d’une aide directe.

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23 commentaires

  1. Posté par Gaston Siebesiech le

    A quand la « Billag-Presse de déinformation »?
    La gauche y travail, Le Temps presse!

  2. Posté par Marie-France Oberson le

    @bigjames;« Si même le chef de groupe UDC a voté oui.Ça me laisse songeur. Même plus que ça. »
    C’est parce que vous ne savez pas que l’UDC vaudoise est UDC comme moi je suis reine d’Espagne : L’UDC vaudoise est PAI, elle a toujours combattu l’UDC « blochérienne ».. à mort même , lors du référendum sur l’EEE un certain 6 décembre..1992..

  3. Posté par Dominique Schwander le

    L’Etat de Vaud a quelques devoirs envers l’humanité, mais pas envers les médias. Ses devoirs prioritaires (négligés pour la plupart) sont envers la nation, le pays, la patrie, les intérêts de ses citoyens, leur sécurité (de plus en plus négligée), la formation, et la prospérité, ce qu’oublient la majorité de nos élus, tant ils sont préoccupés par leur arrivisme personnel, leurs émotions valorisantes, leurs exaltations passagères pour sauver n’importe quoi, même une entreprise privée non concurrentielle, misérable et en faillite. Ceux qui veulent sauver l’Hebdo et des médias doivent faire une collecte ou une souscription, pas intriguer pour dépenser l’argent de nos impôts.

  4. Posté par Jim Jardashian le

    Une dégringolade de plus du processus démocratique suisse: on contraint maintenant le citoyen, on ne le consulte plus, bien qu’il ait par ailleurs déjà voté sur la question en n’achetant plus cet organe de propagande gauchiasse, européiste et mondialiste.

  5. Posté par Le Taz le

    Madame Despot a 100% raison de se révolter, ce qui se passe est grave, très grave, le communisme s’installe petit à petit, ce n’est pas aux contribuables de subventionner des médias dont ils ne veulent plus ! Nous nous faisons déjà racketter par BILLAG, ça suffit. Cette presse néo-bolchévique au service du mondialisme, nous n’en voulons pas ! Si les lecteurs n’achetaient plus l’Hebdo, c’est simplement car ils n’y trouvaient pas un retour sur investissement positif, à force d’être partisan et de raconter n’importe quoi, les lecteurs ont tranché, fin de l’histoire ! Subventionner la presse de gauche (pléonasme) pour quelle raison ? Pour préserver les emplois de pseudos journalistes qui se contentent de relayer la doxa de l’Afp, de Reuters et du Monde ???

    En aparté, ce qui est arrivé à Madame Despot est regrettable, victime de manigances électorales abondamment relayées par la presse, nous avons perdu l’une des rares politiciennes romandes possédant un spectre de compétences large, l’une des rares a être entrée en politique plus pour défendre ses convictions que par ambition personnelle. Pour une fois que nous avions en politique une femme rationnelle, instruite, intelligente, capable de traiter les dossiers en profondeur, la machine l’a mise sur la touche ! Nul doute que si elle avait été socialiste, son affaire n’aurait pas susciter le déchainement médiatique qu’elle a connue ! Mais, elle est UDC…

  6. Posté par aldo le

    Cette manière d’envisager le futur de l’intox, me rappelle que la politicaille est toujours en retard de plusieurs guerres. Ce fut le cas de l’introduction d’un apprentissage de pompiste, alors que les stations disparaissaient les unes après les autres… Nous avons donc dans ce projet imbécile et stalinien, la résurgence d’une caste de prétentieux au service du pouvoir malfaiteur et totalitaire, qui ne veut pas disparaître: les journalistes. Or l’Hebdo est la preuve que l’illusionnisme n’est plus viable et que les petits rois de la déconnade intoxicatoire doivent disparaître. C’est exactement comme pour les médecin et avocats, les notaires, les banquiers. Il y a trop d’acteurs figés ans des décennies de privilèges douteux, les seuls qui résistent encore à la mondialisation à la mode, mais pour les autres seulement. D’où les dérives qui s’installent au détriment des finances saines de la société. Mais où sont passés ces journalistes en surnombre ? Faute de créer des journaux, mais tout en gardant le monopole de la parole, ils se sont glissés dans tous les replis du modernisme auto-façonné par leur clique de friqués. Plus une entreprise publique ou privée, sans son porte-parole, mais en plus comme ils aiment les subventions et leurs opacités, ils ont pris les commandes et créé des ONG, celle qui comme la presse mondiale sont toutes à la botte de Soros, ce qui donne à réfléchir.

  7. Posté par Christian Hofer le

    Rolf Zwicky, je vous remercie pour votre commentaire.

    Je suis certain que vous avez compris que cet élu des Verts tente de protéger les médias de gauche et que l’Hebdo aurait fait partie de cette manne financière. Pourquoi ? Parce que cela entre dans le texte de la résolution proposée par cet élu : le fameux « large spectre ». Cela signifie aussi « de toutes tendances ». Cette proposition, outre le fait qu’elle émane d’un individu de gauche qui n’a aucun intérêt à défendre les médias de droite, fait suite à la disparition de l’Hebdo. C’est bien ce « séisme » pour la gauche qui les fait réagir. Qui sera habilité pour dire si le média peut prétendre à des subventions? Ce ne sera jamais le peuple mais ces mêmes politiciens de gauche qui pèseront de tout leur poids.

    Si demain, Les Observateurs.ch disparaissent par manque de moyens financiers, jamais un élu de gauche n’irait proposer quoi que ce soit.

    Le but est bel et bien de faire passer à la caisse les contribuables, mêmes s’ils ne veulent pas de cette presse. La seule option qui nous restait, était justement de ne plus acheter leurs bobards pour les forcer à la remise en question. Ici ils acquièrent un statut de privilégiés à vie. Et c’est ce que voulaient les journalistes de l’Hebdo.

    Qui irait s’opposer à l’octroi de subventions à un média ou à un autre ? Jamais la population ne va se retrouver dans la rue à la suite d’une décision d’octroi.

    Ce n’est pas un statut quo, car la proposition vise à aider et à soutenir les journaux qui sont présents et qui militent ouvertement contre la droite, qui sont favorables à l’UE et à l’immigration. Donc la loi du marché n’existe plus et nous aurons affaire à des médias qui pourront diffuser leur haine de la droite sans redouter une faillite.

    Je vous concède que j’ai été un peu rapide pour le titre mais il est fort probable que ce texte soit effectif.

  8. Posté par Christian Hofer le

    Vassilis Venizelos… vite naturalisons encore plus!

  9. Posté par TulliaCiceronis le

    Dans l’ultime numéro de l’Hebdo, tout entier consacré à son éloge funèbre, une certaine dame Falconnier, ci-devant « revieweuse » d’ouvrages de développement personnel et de littérature grand public féminin (à ce qu’on m’a dit, mais les gens sont méchants) nous chante un hymne à la culture telle que la bobeaufitude la comprend, ceci avec les accents frémissants des grandes passionnées, puis enchaîne avec une question (« Enfin, l’Etat, c’est quoi ? ») qui lui arrache une réponse des plus cocasses. Les dernières lignes du papier sont moins amusantes; elles auraient même de quoi énerver les « No Billag » : la dame y propose rien de moins qu’une « redevance élargie » comme l’une des « pistes à explorer » pour que vive cette « activité à forte valeur socioculturelle ajoutée » qu’est la presse.

  10. Posté par Rolf Zwicky le

    On observe d’abord qu’il ne s’agit pas du « gouvernement vaudois (qui) veut contraindre… », mais en l’état d’une résolution du législatif. Or celle-ci demande de « tout mettre en œuvre » (sic) pour non seulement préserver (donc statut quo) mais également promouvoir (donc idée de soutien promotionnel) de médias « …de qualité se faisant l’écho d’un large spectre d’opinions et d’idées. »
    Or l’Hebdo a disparu précisément parce qu’il n’était pas, et n’a jamais été, un média au « large spectre d’opinion ». C’était au contraire une revue résolument tournée vers les idées de gauche et une « ouverture » vers l’Union européenne. Sans pouvoir le démontrer, on peut penser que s’il avait été ouvert au large spectre évoqué, il serait aujourd’hui vivant, lu, et peut-être même apprécié.
    Mais surtout, ne répondant nullement au critère de « large spectre d’opinion et d’idées », l’Hebdo ne peut en aucun cas être concerné par le texte de la résolution. Au contraire, son orientation qui a surpris, déçu, puis écœuré de nombreux lecteurs, fut aux antipodes du « large spectre » évoqué. Ainsi, ce journal ne correspondant nullement au texte voté, le Conseil d’Etat ne pourra en aucun cas intervenir pour le «préserver et le promouvoir ». Sauf évidemment s’il juge opportun que les contribuables soient astreints, en cette année électorale, de mettre « tout en œuvre » pour ressusciter une presse moribonde, unilatérale et résolument engagée, notamment dans un sens européen que l’on sait rejeté par la majorité de la population.

  11. Posté par conrad.hausmann le

    L’endocrinement via bilag ne suffit plus.Le système n’arrive plus à « tenir  » le petit peuple, mais le débat sur la presse d’opinion c’est du pipo! Cela va servir à financer des papiers-wc comme le courrier à Genève ultra-gauchiste et ultra-démago.Comme en Chine sous Mao envyons ces « journaleux » quelque temps dans les campagnes pour une fois dans leur vie travailler de manière utile.

  12. Posté par Ralebol le

    Ca m’évoque un nouveau slogan: Touche pas a ma propagande! Et tant pis que ce canard ait accumulé 15 ans de déficit. Peanuts! De toutes façons, la grosse masse de crétins qui n’y comprend rien à l’EU, la « migration », au votations, etc..n’a qu’à payer, par un impôt détourné, un journal « socialement viable ».

  13. Posté par Yves le

    J’ai fui le canton de Vaud pour me réfugier en Valais. Je suis donc un migrant (Suisse migrant, ça existe ?). Mais je travaille en Valais, je paie mes impôts en Valais, je fais mes courses en Valais et je ne dépends pas de l’aide sociale. C’est bien, le Valais 🙂 Et je ne regrette absolument rien de la vaudoisie …

  14. Posté par bigjames le

    Si même le chef de groupe UDC a voté oui.
    Ça me laisse songeur. Même plus que ça.

  15. Posté par Hans C. le

    Illustration supplémentaire qu’il n’y a que deux partis politiques en Suisse : l’UDC et les autres !

  16. Posté par Pierre Steiner le

    La réaction de la classe politique vaudoise est consternante. Comment peut-on penser à financer des organes de presse avec l’argent public. Par ailleurs il est ici question d’une ‘pluralité’. On se demande comment on peut réellement considérer l’existence d’une presse qui assure la pluralité car en plus de L’Hebdo tous les journaux vaudois et genevois sont orientés à gauche. L’Hebdo étant peut-être celui qui était le plus extrême. Ce qui est affligeant c’est que de nombreux députés à la droite du PS ont voté pour ce soutien étatique, ainsi que le Conseil d’Etat. Comment faut-il voter ce printemps dans le canton de Vaud, c’est le parti unique !

  17. Posté par Bussy le

    Marrant quand même qu’on se tourne vers les bouseux du coin pour sauver un hebdomadaire tellement branché à l’International n’est-ce pas !
    Ont-ils pensé à demander du fric à Soros, c’est son rayon, non ?
    Ou des subventions européennes peut-être ?

  18. Posté par Julie Rochat le

    Chers amis, avec 89 voix contre 27, autant dire que c’est plié, on va devoir raquer! Pourquoi ne pas piocher dans le magot (volé….) par Billag vu la fortune amassée…. A ce propos je viens juste de recevoir leur facture et rien que de penser à la payer j’ai envie de vomir…. Mais ce vol autorisé continue et continue encore, tout ça pour subir le lavage de cerveau quotidien de la RSR/TSR. Y’en a marre et plus que marre!!

  19. Posté par Martin Leu le

    Bah, laissons le parlement vaudois blablater et signer ce qu’il veut. Et laissons agir le Conseil d’Etat, avec ou sans les élus genevois. Rien ne dit que l’éditeur fera marche arrière ni qu’il se trouvera quelqu’un d’assez fou pour remettre l’Hebdo en selle, avec ou sans l’aide des pouvoirs publics. Après le naufrage de 3S, il est douteux que l’Etat de Vaud ose encore se mouiller ! Dolivo n’y changera rien du tout !
    En revanche, que tant de gens continuent de vouloir d’un organe de propagande augure de mauvais lendemains pour les prochaines élections fédérales et vaudoises.

  20. Posté par Hervé le

    Que les 89 si généreux – avec l’argent des autres – fassent don de 10% de leur salaire, et ils pourront en sauver beaucoup de papiers propagandistes.

  21. Posté par Hexgradior le

    Vaudois, partez, fuyez ce canton soviétique et sa future Pravda…

  22. Posté par andrea le

    Autant subventionner le PQ

  23. Posté par Yolande C.H. le

    J’ai vite déchanté de la lecture de cet hebdomadaire suite à sa parution. Il n’y a aucune raison que je le finance par mes impôts. Un indépendant doit payer de sa poche pour son local et ce qui lui est nécessaire pour son travail. Pourquoi les journalistes deviendraient-ils des fonctionnaires assurés d’un salaire?

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