Naturalisations et anti-suissisme primaire. Des journalistes au secours de la gauche ? Un morceau d’anthologie. 21.3.2013. Prémonitoire?

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Naturalisations facilitées . Série (II) : Rediffusion à l’occasion de la votation populaire du 12.2.2017
Devenir Suisse n’est pas un droit, cher journaliste. Loin de moi cependant de penser qu’un journaliste doit être « à la traîne » des vrais patriotes, mais à force de ridiculiser ces derniers vous vous éloignez de plus en plus d’eux. Ce qui en soi n’est pas très grave, car assez courant dans vos milieux. Mais il y a un risque, c’est qu’en s’éloignant ainsi d’une grande partie des lecteurs vous risquez de vous retrouvez de plus en plus seul, jusqu’au jour où… ?
Ajouté le 26.1.2017. Etait-ce prémonitoire?

Si le journal Le Temps prend le même ton que Le Courrier, il y aura bientôt un journal de trop, comme cela a été le cas au moment où le Journal de Genève a disparu. Peu avant cette disparition, j’étais invité par la direction de ce journal pour donner mon avis sur la situation de la presse locale. En me rendant au journal, à pied à travers Genève, j’avais lu les manchettes de ces journaux. Les deux ridiculisaient l’armée, au vu et au su de tout le monde, donc.

J’avais dit la même chose dès le début de mon exposé. Hélas ma prévision s’est avérée juste : un journal clairement de gauche et un autre journal censé défendre l’économie et les institutions fondatrices du pays qui se gauchise, cela en fait un de trop.

Un premier exemple actuel dans Le Temps : les propos de François Modoux sur le débat relatif à la naturalisation ces derniers jours au Parlement (Le droit d’être Suisse, 16.3.2013).

Il s’agit d’une diatribe d’anti-suissisme primaire fleurant bon un gauchisme soixante-huitard très attardé et pour le moins surprenant, non parce qu’il va à l’encontre de décisions démocratiques d’autorités élues mais par sa virulence, et un ton que l’on trouve plutôt dans les brochures gauchistes en voie d’extinction.

Il y a peu encore la gauche prétendait que plus personne ne voulait du passeport suisse et voilà qu’aujourd’hui elle veut absolument forcer les étrangers à le recevoir, et beaucoup plus aisément ; en  taxant, simultanément, tous ceux qui attachent encore une vraie importance à la nationalité suisse et à tout ce qu’elle représente, de ringards et bien sûr de « xénophobes ». Or, ce réflexe que l’on croyait réservé aux idéologues de gauche internationalistes et aveuglés revient ici aussi. Le journaliste est furieux  que le Parlement ait osé durcir les conditions d’obtention de la nationalité au lieu de les faciliter ( proposition de ne plus compter à double  les années passées en Suisse pour les jeunes entre 10 et 20 ans notamment).

Cela pendant que nombre de citoyens avertis ont constaté ce que donne en France un octroi très aisé et rapide de la nationalité française à des jeunes en rien assimilés ou intégrés, et c’est peu dire. N’a-t-on pas raison de vouloir prévenir ce genre de phénomène en Suisse ? Sans vouloir généraliser.

F. Modoux commence par se moquer  de ceux qui sont attachés au pays : « il reste le passeport rouge à croix blanche, mamelle inoxydable du discours identitaire suisse …le Conseil national se cabre et hisse le drapeau de la suisssitude. L’idéologie de la défense spirituelle du pays  est bien vivante ».

Seul un journal de qualité et qui se veut de référence pouvait produire une pensée aussi puissante !

Suivent de nombreux poncifs, que l’on ne trouve même plus à gauche : « l’étranger est la cible idéale des laissés-pour-compte de la prospérité ». Un petit coup de marxisme  qu’on avait presque oublié.

« Il faut sévir. Durcir les exigences. Se barricader contre les abus… ». Abus qui seraient  « minimes », dixit un rapport  fédéral. La même idéologie a-t-elle cours  jusque  là-haut ?

Vouloir être exigeant serait être « en décalage avec une démocratie ouverte » ! Il fallait oser au moment où l’Europe vante notre démocratie.

C’est encore « cultiver la nostalgie du réduit ». Vouloir la sécurité, c’est  argumenter comme « les Winkelried du droit d’être suisse ».

Oui le peuple suisse a refusé à trois reprises  (1983, 1994 et 2004) des projets facilitant  la naturalisation des jeunes étrangers. Encore une fois, pourquoi certains médias s’en offusquent-ils puisque elle n’a plus de valeur ?

C’est aussi cela notre démocratie, qui ne prend pas toujours le visage de la bien-pensance journalistique sermonneuse, moralisante, auto-satisfaite et se congratulant parmi de cet état d’esprit pour qui les  « avancées » sont impérieuses et dans tous les domaines.

Non, l’obtention de la nationalité suisse ne doit pas être un simple acte administratif, sauf évidemment pour ceux qui n‘attachent plus aucune importance aux spécificités nationales et qui ne peuvent pas comprendre que l’on peut à la fois faire corps avec son pays tout en étant très ouvert à d’autres cultures et spécificités nationales. En fait, c’est même la condition d’une vraie ouverture. Ce que ne peuvent comprendre ceux qui vivent de l’autodénigrement permanent, privés qu’ils sont de toute identité véritable- si ce n’est celle d’un  « patriotisme constitutionnel européen » qui en effet ne nécessite plus aucune attache si ce n’est pour un papier et des abstractions qui ne fascinent que quelques intellectuels qui ont de la peine à toucher terre et à comprendre la complexité des réalités sociales et politiques actuelles telles que vécues par la grande majorité de la population.

Etre exigeant est insupportable à ceux qui confondent  leur croyance idéologique et le vécu de populations entières. Ce n’est pas non plus un  « coup de Jarnac fait aux jeunes » ni « franchement crasse » ! On ne peut pas non plus en déduire que « la classe politique  manque de confiance dans la capacité du pays à intégrer ». Au contraire, heureusement que parmi nos autorités il y en a qui tiennent compte des situations nouvelles et qui veulent éviter les pires possibles qui se développent de manière inquiétantes dans bien d’autres pays. C’est même le devoir des politiques responsables.

L’exigence n‘empêche en rien la Suisse d’être un des pays qui intègrent le mieux les immigrés, cela d’autant plus que leur proportion approche les 25%.  Aujourd’hui on peut être intégré dans un pays sans en vouloir la nationalité. C’est pourquoi j’ai proposé depuis longtemps que les immigrés réellement désireux de s’intégrer puissent participer rapidement même à notre vie politique, en commençant par le niveau local, communal. Cette première participation devant donner envie de participer plus complètement, et enfin créer un « désir de nationalité », ce qui n’a évidemment rien à voir avec un simple acte administratif.

Devenir Suisse n’est pas un droit, cher journaliste. Loin de moi cependant de penser qu’un journaliste doit être « à la traîne » des vrais patriotes, mais à force de ridiculiser ces derniers vous vous éloignez de plus en plus d’eux. Ce qui en soi n’est pas très grave, car assez courant dans vos milieux. Mais il y a un risque, c’est qu’en s’éloignant ainsi d’une grande partie des lecteurs vous risquez de vous retrouvez de plus en plus seul, jusqu’au jour où… ?

De l’analyse, oui de l’analyse de qualité et de référence, plutôt que du ricanement idéologique et un dénigrement stupide, qui ne suffisent pas pour comprendre et expliquer réellement nos sociétés.

Beau défi, aussi pour les journalistes… du moins pour ceux qui ne veulent pas disparaître, avec leurs journaux.

Uli Windisch, 21.3.2013

12 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Les trahisons socialo-islamo-fascistes sont toujours complétées par des distorsions manipulatoires du vocabulaire visant à minimiser leurs calamités imposées. Ainsi, la pédale douce, la drogue douce, la mobilité douce. Il manque l’islamisme doux, ce qui dans le décodeur cartonne sous le vocable d’islam modéré, donc avec ses couteaux qui manquent de tranchant. Mais le trafic du vocabulaire ne s’arrête pas là et les futés gauchistes ont vraisemblablement planifié la fin du de Tamedia-Pravda avec François Modoux… qu’on va finalement devoir payer obligatoirement comme avec la TSR pour entretenir ces organes de propagandes qui ne font plus recettes.

  2. Posté par Yolande C.H. le

    Décision contre décision
    Ce n’est pas aux migrants qu’appartient la décision de s’installer dans le pays de leur choix pour assurer l’avenir de leur descendance, mais à ceux sur qui repose la responsabilité du pays. Le migrant, en arrivant, ne se sent investi d’aucune responsabilité mais fait appel à celle des citoyens du pays choisi. Faut-il à ce point déconsidérer la responsabilité commune qui garantit un environnement sécurisé au profit d’un désir individuel ?
    Il devient insupportable d’entendre que les pays d’accueil des migrants font preuve d’imprévoyance face à l’afflux considérable de migrants! La prévoyance revient aux communautés de chaque pays, pas seulement à celles qui ont fait l’effort de s’organiser.

  3. Posté par Loulou le

    Ce journal était bien à ses débuts. Maintenant c’est un cahier économico-libéral et un cahier gaucho-bobo. Il a fondu de deux tiers, ce qui en fait un produit fort cher. Un truc désuet et inutile. Qu’on propose une reconversion de leur abonnement de l’Hebdo au Temps à ceux qui avaient un abonnement au bientôt défunt hebdomadaire de gauche démontre ce qu’est devenu « ce quotidien de droite ». Il y a une place à prendre, je me demande ce que certains attendent…

  4. Posté par Yolande C.H. le

    La phrase la plus importante est celle-ci: « la naturalisation n’est pas un droit », c’est une décision du Souverain.
    Or une décision implique que l’on puisse dire oui ou non, sinon, ce n’est plus une décision.

    La naturalisation (obtention de la NATIONalité) doit en premier lieu servir le maintien de notre système de Confédération, unique en son genre, puisque la décision est aux mains des citoyens (c’est dans la Constitution) et non d’un pouvoir centralisé.
    Il y a donc deux conditions à considérer:
    -la régulation de la démographie: celle-ci ne pourra pas augmenter indéfiniment, puisque sa superficie ne peut se modifier. De ce fait, la limitation des candidats est nécessaire, et ceci indépendamment de leur « capacités » à la citoyenneté.
    – le maintien de ce mécanisme qui assure la stabilité du pays n’est possible qu’avec une loyauté certifiée du candidat envers la communauté dont il demande de faire partie.

  5. Posté par Antonio Giovanni le

    J’ai, il y a bien longtemps, exprimé ces mêmes réserves sur « le Temps » qui m’ont incité à résilier mon abonnement, réserves explicites dans cet article.
    Il faudrait rappeler à F. Modoux que Lénine, Staline, Mao, Hitler ou Castro ont joué sur la chanterelle du patriotisme toutes les fois qu’un sacrifice était exigé du pays ; F. Modoux n’est visiblement pas prêt à se sacrifier pour quoi que ce soit et par conséquent dénigre tous ceux qui pensent que la patrie, entre autres, vaut des sacrifices ; inutile de remonter à la bataille Morgarten, pour s’en convaincre;mais j’ai des doutes sur les convictions de ce F. Modoux et même sur l’équilibre de ses sentiments à l’égard de son propre pays. Son travail de destruction de notre démocratie, assez large d’esprit démocratique pour lui permettre de la dénigrer, devrait faire réfléchir la majeure partie de ses lecteurs, s’ils ont, tant soit peu, encore le sens de la dignité du citoyen ; je ne vais pas jusqu’à demander à F. Modoux un sens de l’honneur, c’est trop tard après tout ce qu’il a écrit contre la Suisse ; reste à souhaiter que ses grimoires cessent au plus vite de contaminer la presse suisse.
    P.S. L’histoire est enseignée, me semble-t-il, à Genève, par une majorité de profs ostensiblement à gôche et qui préfèrent inculquer aux esprits jeunes et ductiles les victoires ou les révolutions anticapitalistes de gauche, plutôt que l’Histoire suisse . CQFD.

  6. Posté par G. Vuilliomenet le

    Qu’est-ce à dire pas le même pays?
    Bizarre! Les Alpes sont toujours au même endroits, ainsi que le Jura, nos lacs et rivières.
    Mais peut-être certains dénient-ils leur culture? Peut-être ont-ils même honte de leur Histoire? Peut-être préfèrent-ils les autres? mais à ce moment-là, il serait peut-être préférable qu’ils émigrent vers un pays qui leur convient mieux au niveau historique et culturel? Qui sait?
    Il semble que les adeptes de l’acculturation et du reniement de soi viennent principalement des blocs de gauche.

  7. Posté par Juan-José. D le

    Oui, les enfants nés ici ou arrivés petits apprennent l’histoire du pays depuis la primaire, c’est normal. Après qu’ils s’en rappellent tous les détails ou pas n’est pas l’important. L’important est que le migrant qui arrive en fasse de même. Et c’est normal pour l’intégration. Ce qui ne l’est pas, c’est que cela ne soit pas déjà en vigueur partout ! Et que certains obtiennent le sésame en ayant un passé judiciaire ou ne parlant pas pour presque pas la langue. Là, est le scandale. De plus, la plupart des migrants jouent le jeu de bon coeur avec honneur. Une minorité le fait pour échapper à un renvoi ou pour des raisons purement égoïstes car ils détestent le pays ainsi que leurs habitants. En gros, s’il y a une telle demande, c’est que la plupart aiment notre pays et sont heureux de faire un pas vers l’autochtone qui saura le lui rendre. Quant aux autres…… Je viens du même continent que M. Hodgers, et ce monsieur est l’illustration de qu’il ne faut pas prôner en politique: je veux, j’exige si je ne l’ai pas j’insulte (raciste…). Je me suis intégré, j’ai fait ce que l’on ma demandé avec respect : j’ai eu des retours en conséquence. Des gens fermés et malhonnêtes, toujours il y en aura et il faut faire avec. Mais lorsque des gens fermés arrivent, ne s’intègrent pas ou/et donnent des leçons aux autres, c’est un mauvais exemple…. A ne pas suivre.

  8. Posté par Jean-Baptiste Aegerter le

    @Vuilliomenet
    Ben, ce n’est pas le même pays, voilà pourquoi !

  9. Posté par G. Vuilliomenet le

    Il est vrai qu’après avoir fait pratiquement disparaître de l’enseignement l’Histoire de Suisse, c’est un peu facile de railler Monsieur Windisch. J’ai plusieurs fois interroger mes fils sur l’Histoire de Suisse, une calamité, et les responsables sont ceux qui font les programmes.
    Juste pour info, l’un de mes fils a fait son service militaire avec des Valaisans, il a été étonné de leurs connaissances de l’Histoire du pays en plus de leur patriotisme. A votre avis pourquoi?

  10. Posté par Régis Volluz le

    Je serai entièrement d’accord avec vous, Monsieur Windisch, le jour ou vous soutiendrez l’idée que les Suissesses et Suisses de naissance (de « souche », comme il se dit actuellement dans vos cercles) soient reconnus capables, devant commission « ad hoc », des mêmes connaissances et compétences que l’on exige déjà maintenant de nos candidats à la naturalisation, pour assumer leur devoir citoyen… On rira sans doute bien, ce jour-là.

  11. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Bravo pour l’article et le commentaire de Monsieur Berberat! Fichtre! Je ne retrouve plus l’article de François Modoux concernant l’Europe. Article dans lequel il pontifie à propos des demeurés qui s’opposent à l’Europe! Je vais le retrouver, çes article, et retrouver à qu’injecter l’ai envoyé. Et donc qui s’en est moqué!

  12. Posté par Jean-Guy Berberat le

    Heureux de lire cet excellent article et désolé qu’on n’en trouve pas de tels dans les médias papier, du moins en Suisse romande. A propos du « Temps », il y a longtemps déjà que j’en pense autant. Le départ (volontaire? Forcé?) de Beat Kappeler et son remplacement par le néo-conformiste de gauche Modoux (pardon pour le pléonasme) ont parachevé la dérive d’un organe autrefois de qualité parce qu’alors capable d’analyses objectives et intelligentes plutôt que d’aprioris idéologiques itératifs et de panurgisme médiatique. Je me le procurais encore le samedi pour son supplément (avec ses mots croisés). Avoir supprimé celui-ci m’a libéré de cette habitude.
    Il n’y a pas que « Le Courrier » et « Le Temps » qui sont redondants. En fait, TOUS les journaux romands ont quasiment les mêmes positions sur TOUS les sujets importants. On assiste avec accablement à une sorte de « pravdaïsation » de ce qui fut notre presse. Pourquoi autant de titres pour dire la même chose au mépris de la pluralité des opinions, des idées et des sensibilités? Que certains d’entre eux disparaissent bientôt à leur tour ne fait aucun doute et n’engendrera ni perte d’information ni réduction de la pluralité ni même regret.
    En fait, c’est à mon avis encore « Le Matin Dimanche » qui offre chez nous le plus de diversité. On y trouve certes de tout, y compris le pire. Mais au moins n’est-il pas (encore?) exclusivement à la remorque de la « Vérité » que prétend diffuser le conformisme gaucho-bien-pensant des médias papier et audiovisuels romands, la RTS en étant la pire et la plus scandaleuse expression.
    On reprochait autrefois aux journaux d’être à la solde de patrons défendant leurs intérêts et, pour cela, imposant leur discours. On en est loin! Ce qui s’impose aujourd’hui, c’est l’opinion et la voix uniques de journalistes paraissant presque tous issus de la même couvée. Au service de quoi et de qui?

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