Malgré l’état d’urgence : la délinquance a explosé en 2016

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Plus 11 % pour les violences physiques, + 2 % pour le nombre d’homicides, + 4 % pour les cambriolages : alors que notre pays vit depuis plus d’un an sous le régime de l’état d’urgence et que, opération Sentinelle oblige, l’armée et la police sont partout présentes, les chiffres de la délinquance pour l’année 2016, dévoilés officiellement jeudi dernier par le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux, ont littéralement explosé.

Hausse quasi générale

Ainsi, selon le Service statistiques du ministère de l’Intérieur, 2016 aura été marquée par un nombre de victimes d’homicides particulièrement important : 892, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2015. Une hausse liée, insiste le SSMI, aux attentats qui ont fait au total 238 victimes entre janvier 2015 et juillet 2016. Mais aussi aux innombrables règlements de comptes entre bandes criminelles.

Autre point relevé par le SSMI : la très forte progression des violences physiques, passant de 203 000 victimes en 2012 à 214 800 en 2016. Et notamment des agressions sexuelles en Ile-de-France. Au point que, dévoilant lundi les chiffres de la délinquance de l’agglomération parisienne pour 2016, le préfet de police Michel Cadot n’a pas caché son inquiétude face à la hausse des viols et des agressions sexuelles, qui ont augmenté de 14,9 % en 2016, après une hausse de 15,9 % en 2015 !

En même temps, si les vols avec armes ont reculé de 12 % cette année, les coups et blessures volontaires ont, eux, progressé de 1 % et les vols sans violence de 2 %. Quant aux vols violents, s’ils diminuent de 5 % sur l’ensemble du territoire, ils augmentent dans les transports en commun de 7 %.

Enfin, après avoir connu une « légère baisse en 2015 », les cambriolages sont repartis à la hausse, avec une augmentation de 4 % en 2016.

Un quinquennat calamiteux

Bref, un dernier bilan désastreux pour un quinquennat calamiteux. Mais qui n’a pas empêché Le Roux de parler jeudi d’une « tendance globale à la baisse ». En réalité, observait justement Nicolas Bay, ces chiffres « sont sans appel ». Et le secrétaire général du FN ajoutait : « L’ensauvagement de la société française est une réalité qu’il n’est plus possible de nier. Elle affecte un nombre croissant de nos compatriotes. Les coups de mentons électoralistes et autres exercices de communication de (…) Cazeneuve et Le Roux ne peuvent la masquer. Notre pays est aujourd’hui meurtri par des années de laxisme d’Etat. Que l’on pense aux 12 500 suppressions de postes dans les forces de l’ordre opérées sous François Fillon ou aux funestes lois Dati puis Taubira, les gouvernements successifs (ex-UMP et PS) portent une écrasante responsabilité dans cette situation dramatique. »

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Un commentaire

  1. Posté par miranda le

    AH OUI????
    quand est-ce qu’il y aura un service national de proximité, dont le nombre d’appelés sera à chiffrer ville par ville, pour dissuader les individus malfaisants de continuer leurs sales pratiques? la police et la gendarmerie doivent faire face à d’autres défits, elles ne peuvent pas tout faire.
    MILITONS POUR CE SERVICE NATIONAL DE PROXIMITE EN FRANCE OU EN EUROPE. Qu’ils soient équipés de flash ball, de spray lacrymogènes et éventuellement de Tayzer (excusez l’orthographe). Nous en aurons de plus en plus besoin, car notre insécurité va grandissante. REVEILLONS-NOUS. Ecrivez au gouvernement et notamment au ministère de l’intérieur de vos pays et exigez un service national de proximité (moins cher) et de protection des individus dans l’espace public. Notre époque « du tout le monde est beau tout le monde il est gentil » A CHANGE.

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