Le pape invite les médias à bannir “les mauvaises nouvelles”

post_thumb_default

L’accès aux médias, grâce au développement technologique, est tel que beaucoup de gens ont la possibilité de partager instantanément l’information et de la diffuser de manière capillaire. Ces informations peuvent être bonnes ou mauvaises, vraies ou fausses. Par le passé, nos pères dans la foi parlaient de l’esprit humain comme de la meule d’un moulin qui, actionnée par l’eau, ne peut pas être arrêtée. Celui qui est responsable du moulin a cependant la possibilité de décider de moudre du grain ou de l’ivraie. L’esprit de l’homme est toujours en action et ne peut cesser de « moudre » ce qu’il reçoit, mais c’est à nous de décider de quel matériel l’approvisionner (cf. Cassien le Romain, Lettre à Léonce Higoumène).

(…) Je pense qu’il faut briser le cercle vicieux de l’anxiété et endiguer la spirale de la peur, fruit de l’habitude de concentrer l’attention sur les « mauvaises nouvelles » (les guerres, le terrorisme, les scandales et toutes sortes d’échec dans les affaires humaines). Il ne s’agit pas évidemment de promouvoir une désinformation où le drame de la souffrance serait ignoré, ni de tomber dans un optimisme naïf qui ne se laisse pas atteindre par le scandale du mal. Je voudrais, au contraire, que tous nous cherchions à dépasser ce sentiment de mécontentement et de résignation qui nous saisit souvent, nous plongeant dans l’apathie, et provoquant la peur ou l’impression qu’on ne peut opposer de limites au mal. D’ailleurs, dans un système de communication où domine la logique qu’une bonne nouvelle n’a pas de prise et donc ne constitue pas une nouvelle, et où le drame de la souffrance et le mystère du mal sont facilement donnés en spectacle, il peut être tentant d’anesthésier la conscience ou de tomber dans le désespoir.

Je voudrais donc apporter une contribution à la recherche d’un style ouvert et créatif de communication qui ne soit jamais disposé à accorder au mal un premier rôle, mais qui cherche à mettre en lumière les solutions possibles, inspirant une approche active et responsable aux personnes auxquelles l’information est communiquée. Je voudrais inviter à offrir aux hommes et aux femmes de notre temps des récits marqués par la logique de la « bonne nouvelle ».

(…)

La Croix via Fdesouche.com

5 commentaires

  1. Posté par Lopez le

    Si la prophétie de Saint Malaquie est juste, François est le dernier pape avant la destruction de la ville aux sept collines (Rome). J’ai comme l’impression que c’est bien parti…

  2. Posté par Christian Hofer le

    En clair, il veut abrutir les gens en prétendant que tout va bien, qu’il n’y a pas de problèmes, que tout cela tient du fantasme. Ainsi il pourra continuer à propager tranquillement sa propagande pro migrants et pro islam pendant que les chrétiens sont massacrés au Moyen-Orient. Et comme par hasard, comme pour Merkel et tant d’autres cosmopolites, Internet le dérange. Merveilleux aveu que voilà pour qui aurait encore des doutes quant à ses affinités politiques, ses buts.

    En clair, c’est un traitre vis-à-vis de ses propres ouailles qu’il devrait protéger. Ce qu’il appelle « bannir les mauvaises nouvelles » n’est que le synonyme de censure.

    Je lui rappelle que selon son propre dogme chrétien, la vérité doit être défendue. Même si cela lui déplait!

  3. Posté par Conrad hausmann le

    Pour moi les mauvaises nouvelles sont souvent les déclarations du Vatican : Comme non à la contraception mais oui aux envahisseurs moslems, mais aussi le marxisme réchauffé!

  4. Posté par JeanDa le

    Bannir les mauvaises nouvelles ?
    C’est formidable ! Nous n’entendrons plus les inepties papales ! MERCI !

  5. Posté par Christian Hofer le

    Commentaire de Jérémy Schenker:

    « L’ignorance du peuple nous garantit sa soumission » (Catherine II, impératrice russe) « l’ignorance et la bêtise du peuple font la force du dictateur » (Jdan Noritiov)

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.