700 milliards de dinars (environ 6 milliards d'euros) : c'est le manque à gagner pour l'Etat algérien, au cours des onze dernière années, dû à l'accord d’association entre l'Union européenne (UE) et le pays nord-africain, d'après une déclaration de la Direction des recouvrement des Douanes algériennes du lundi 16 janvier. Une perte pour les finances publiques algériennes s'expliquant par la réduction des droits de douanes mise en place par cet accord, signé en 2005.
Pour la seule année 2016, le manque à gagner pour l'Etat maghrébin s'est élèvé à 120 milliards de dinars (soit un milliard d'euros). En 2015, les pertes avaient atteint le montant record de 140 milliards de dinars (1,1 milliard d'euros).
Cette hémorragie financière est amenée à s'accroître au cours des prochaines années. L'accord algéro-européen prévoit en effet une diminution graduelle des droits de douane entre les deux parties, afin d'atteindre une suppression totale de ceux-ci en 2020.
En outre, l'accord de libre-échange bénéficie plus clairement à l'économie européenne qu'à celle de son partenaire. Alger importe une part conséquente de ses produits de la zone euro, relève notamment le site d'informations Tout sur l'Algérie, tandis que l'Union européenne, elle, achète très peu de biens algériens.
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Extrait de: Source et auteur
plus d’un demi siècle après son indépendance, l’Algérie reste un pays sous développé
et une bonne partie de sa jeunesse, pleine de ressentiments, vient se réfugier chez l’ ancien colonisateur……..qui avait tout construit en Algérie ………