Réislamisation pure et dure depuis 1979 ou radicalisation express?

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Réislamisation pure et dure depuis 1979 ou radicalisation express?

 

 

« Nous exporterons lislam au monde entier.»

Rouhollah Khomeini (1902-1989)

 

 

 

Dès 1979, en Iran, les ayatollahs, en particulier le guide suprême de la révolution, Khomeini, puis, après sa mort Khamenei, ont ajouté de nouveaux piliers ou prescriptions de l’islam avec l’objectif de réislamiser tous les Iraniens et de les dissuader très activement de sortir du « droit chemin » musulman en s’occidentalisant, ce qui, toujours et selon eux, équivaut à une impiété, un délit et un crime. Cette réislamisation pure et dure a commencé en Iran, s’est répandue rapidement à tous les pays musulmans tant chiites que sunnites et avec grand succès dans les communautés musulmanes accueillies en Occident. Cette réislamisation fut un puissant mouvement de conversion et de réassimilation à l’islam strict et autoritaire de populations musulmanes, devenues non pratiquantes ou pratiquant un islam trop modéré, occidentalisé ou trop progressiste, populations autochtones et immigrées considérées par les guides doctrinaires musulmans chiites et sunnites comme manquant de rigueur et de fermeté dans leur foi en Allah et son messager modèle Mahomet.

 

Khomeini a martelé cette résurgence pure et dure de l’islam:

 

« Nous exporterons lislam au monde entier.» 

« Notre bombe atomique est l’islam. »

« Les Occidentaux ont peur de l’islam. »

« L’islam est un arbre qui sabreuve de sang. »

« Il faut exterminer les ennemis de l’islam jusquau dernier. »

« La guerre sainte signifie la conquête des territoires non-musulmans. »

« Si l’islam n’est pas politique, il n’est rien.»

L’égalité entre les sexes est « l’une des plus grandes erreurs de la pensée occidentale.»

 

C’est lui qui, dès 1979, a conceptualisé, étatisé en Iran puis encouragé ses condisciples chiites puis sunnites à répandre en Occident cette nouvelle résurgence de l’islam-idéologie conquérante mondiale soit:

 

  • Revoiler les femmes et généraliser les autres étendards de l’islam tels barbes et habillement. Voiler les femmes était devenu pour les guides doctrinaires chiites et sunnites la priorité en Europe, parce qu’un parti politique musulman composé que de barbus en djellaba, sans cravate et d’Occidentaux convertis, n’aurait guère de succès en Occident, mais avec des jeunes femmes voilées, universitaires, diplômées et frénétiquement défendues par des féministes occidentales idiotes utiles, un parti musulman se fait passer pour moderne, progressiste et aura du succès. Les femmes voilées et leur transformation en femme-objet tabou mal-emballées étaient donc indispensables pour obtenir que des jeunes musulmans occidentaux se désassimilent, se métamorphosent tranquillement et sournoisement, au cours d’une génération, vu par les musulmans pratiquants en de fervents djihadistes musulmans, vu par les occidentaux en de violents déséquilibrés, ce que des politiciens, nous prenant tous pour des imbéciles, affirment être une « radicalisation express ». Ce rusé et visionnaire Khomeini, accueilli généreusement en France, a fait que foulard, voile, burqa, burkini, djellaba, barbe, etc, deviennent des instruments de l’islam-idéologie et les étendards des musulmans pratiquants tant dits modérés, radicaux que terroristes.
  • Récupérer les générations issues de l’immigration musulmane en Occident, les réislamiser, faire qu’elles s’identifient à leurs frères musulmans martyrisés en Palestine, en Afganistan, en Iraq, à Guantanamo, etc, et en faire des djihadistes vindicatifs, antisémites, anti-sionistes, antidémocrates et anti-mécréants soit anti-chrétiens.
  • Lancer des fatwas. Toute fatwa est un ordre formel « religieux » ou plutôt une redoutable arme politique sur un sujet pour lequel la charia ne s’est pas prononcée. Avec celle contre Salman Rushdie, c’est bien Khomeini qui remit à la mode les fatwas mondialisées. Il aspirait à disséminer son influence aussi dans les pays et régions sunnites afin d’être considéré comme le souverain pontife de tous les musulmans du monde. Pourquoi pas puisqu’il a été nommé « l’homme de l’année 1979 » par le magazine américain Times et « saint homme » par le président Jimmy Carter? Son successeur Ali Khamenei a publié récemment une fatwa grotesque pour interdire aux femmes de faire du vélo: « la pratique de la bicyclette en publique par les femmes devant les yeux des hommes, en dehors de la famille, doit cesser, car cela attire lattention des hommes. Ce qui est généralement source de corruption pour la société et contraire à la chasteté des femmes ». Cette fatwa iranienne confirme la croyance absurde et grotesque de guides doctrinaires musulmans qu’il faut interdire aux filles de s’asseoir sur une selle de vélo parce qu’elles risquent d’y perdre leur virginité.
  • Condamner tous les apostats et tous les blasphémateurs. C’est Khomeini qui , le premier, a transformé l’accusation de blasphème en une arme de chantage, politique, menaçante, redoutable et efficace.
  • Faire du prosélytisme et incriminer les islamophobes. Les ayatollahs idéologues iraniens ont inventé et généralisé les termes surfaits et abusifs islamophobe/islamophobie, pour culpabiliser et diaboliser tous ceux qui osent critiquer les dogmes de l’islam-idéologie ou résistent à l’envahissement musulman militant et colonisateur de l’Occident. Voilà la raison pourquoi le terme islamophobe n’a fait son entrée au dictionnaire de la langue française « Le Petit Robert » qu’en 2005! Qui en Suisse a traité de christianophobes ou de judéophobes les bouffeurs de curés, de pasteurs et de rabbins?
  • Imposer par le jihad la morale de islam-idéologie, soit sa vision simpliste, islamo-manichéenne de la vie régentée par la charia et les hadiths, le Bien selon les musulmans, et interdire et empêcher ce qui est contraire aux bonnes moeurs et aux prescriptions musulmanes, soit le Mal des Occidentaux. Parce que les musulmans sont les meilleurs de la création et du monde, tout musulman a l’obligation d’imposer son Bien et de condamner le Mal. Le problème crucial est que, régulièrement, ce Bien et la piété musulmane et ce Mal et l’impiété selon l’islam-idéologie ne correspondent pas au Bien et au Mal définis par nos constitutions, nos lois démocratiques, nos religions chrétiennes et notre éthique occidentales.
  • Faire le djihad furtif et « pacifique » et, chaque fois que nécessaire, guerrier.
  • Répandre en Occident le halal, en particulier l’abattage rituel.
  • Envahir l’espace publique, disséminer dans l’espace publique les suppliques collectives, « culos en pompa » comme le disent les Espagnols, et reconquérir des territoires en construisant des lieux où on se prosterne et en implantant leurs minarets.
  • Encourager la construction de lieux où on se prosterne ou masdjids, de centres culturels islamiques, d’écoles coraniques et la formation d’imams et de mollahs. En réalité, il n’y a pas pénurie de masdjids ou hispanisme mosquées en pays musulmans et en Occident mais depuis que les musulmans qui sont au pouvoir se réislamisent avec impatience, les mosquées poussent comme des champignons tant en Europe qu’en Turquie. Quant aux imams, en Iran chiite on les appelle mollahs, ils grouillent de partout.
  • Raviver l’image de l’oumma et encourager l’adhésion à la communauté ou fraternité musulmane mondiale.
  • Toute terre où il y a des musulmans, par exemple l’Europe, terre de mécréants, doit redevenir terre d’islam ou dar al-islam régit par le coran et les lois islamiques.

 

Ce processus de résurgence, d’islamisation ou plutôt de réislamisation pure et dure, visait avant tout les musulmans des pays musulmans et, dés les années 80 fut identique dans les pays musulmans et dans les pays occidentaux ayant accueilli des musulmans. Pour les guides doctrinaires tant chiites que sunnites il s’agissait et il s’agit encore de réislamiser par incitation, par enseignement, par intimidation, par menace, par chantage, par punition, par incarcération, par condamnation à mort, pour que tous les musulmans deviennent de dociles fervents, rentrent dans le rang du « droit chemin » musulman, reprennent leur place dans l’islam, afin que finalement l’islam reprenne sa place dans le monde. Ceux qui ne comprennent toujours pas devraient lire par exemple, à en verser des larmes, le court roman de l’ethnologue franco-iranienne Chahdortt Djavann: « La muette » publié en 2008 aux éditions Flammarion.

 

Alors pourquoi serions-nous étonnés que beaucoup d’Iraniens et d’Iraniennes ont perdu la foi musulmane depuis que les mollahs ont pris le pouvoir? L’islam d’aujourd’hui voulu par ces doctrinaires musulmans est pire que le catholicisme lors de l’Inquisition, de plus son prosélytisme et son djihad sont décuplés parce qu’ils ont à disposition les moyens techniques modernes de communication médiatique de la mondialisation, dont les médias que les contribuables suisses subventionnent, bien à tort.

 

En une génération de djihad furtif et souterrain, de propagation des conceptions et des dogmes de l’islam-idéologie et de  réislamisation, tout cela au détriment de nos valeurs et de nos vertus, les ayatollahs chiites et les imams sunnites dont les salafistes d’Arabie Saoudite ont créé chez nous un environnement favorable à l’endoctrinement des enfants et des adolescents, à la radicalisation des jeunes et au recrutement de combattants musulmans radicaux et sans uniforme et de terroristes musulmans. Le problème des européens terroristes ou partant faire le djihad au califat est dû au fait, que depuis une génération, l’islam-idéologie a convaincu des adolescents que pratiquer, à la lettre, des rituels « religieux » musulmans et les ordres impératifs et « sacrés » du coran était une plus-value qui les valorisait alors que les mécréants chrétiens et les athées sont des impurs et des mécréants à éliminer.

 

Qui fut le premier complice de cette réislamisation partie de l’Iran des ayatollahs? Les USA. Cela commença lorsque, en 1976, les Saoudiens financèrent généreusement la campagne présidentielle de Jimmy Carter. Pendant la guerre froide, une année avant de donner l’autorisation à la CIA d’aider les moudjahidines islamistes afghans soit les talibans ou, en français, les étudiants sunnites en religion, Jimmy Carter, le modèle de président idiot utile, décida en 1979 d’utiliser Khomeini pour lutter contre le communisme soviétique et se défaire du shah d’Iran Mohammad Reza Pahlavi. Il fit transférer Khomeini, alors exilé en Iraq par ce shah, vers la France accueillante et islamo-collabo. Ce sont bien les Américains, qui ont fait de ce guide doctrinaire, alors inconnu, le guide suprême qui a réislamisé l’Iran par le haut, par le bas et par la violence, mis son portrait en filigrane sur tous les passeports iraniens (!) et qui fit emprisonner et tuer plus de ses compatriotes que tout autre führer musulman au Moyen-Orient. Bush et Obama (prix Nobel de la paix 2009!) n’ont pas fait mieux que Carter (prix Nobel de la paix 2002!). Ils ont protégé les idéologues musulmans de l’Iran et des pétromonarchies et ont attaqué Afganistan, Iraq, Syrie, Libye, etc. L’extrême gauche européenne et ses partis satellites du centre et de la droite n’ont fait que louanger Obama, alors qu’en réalité il fut le président américain le plus antieuropéen, islamo-collabo, guerrier, appauvrisseur de la classe moyenne et, a posteriori, aussi néfaste pour son pays que Jimmy Carter, cet autre président de gauche.

 

Suite à la réislamisation et à la résurgence de l’islam pur et dur depuis le début des années 80, chez les terroristes musulmans et chez les guerriers sans uniforme musulmans on peut distinguer habituellement trois formes de radicalisation qui se recoupent et s’entremêlent:

 

  • Une idéologie conservatrice et archaïque en particulier chez des jeunes immigrés d’origine musulmane qui se victimisent, tout en exagérant la force de leur ennemi, et qui manquent totalement de maturité, de sens critique et d’éthique occidentale.
  • Une refus d’affronter la réalité, sa pauvre situation, son infortune et sa responsabilité quant à cette situation, refus doublé d’un fort désir d’évasion divertissante et valorisante.
  • Un appétit et un besoin mégalomaniaques et paranoïaques d’être à l’avant-garde de l’islam-idéologie et du jihad guerrier et ainsi de se valoriser. Pour ces radicalisés, le combat guerrier est un toxique enivrant qui offre des possibilités irrésistibles de s’exciter tout en se valorisant.

 

Que se soit sans qualifications professionnelles ou avec et peu d’espoir d’un futur professionnel radieux, voyez ce qui se passe en France et en Allemagne, ces jeunes guerriers musulmans radicalisés et sans uniforme rejoignent un califat en ayant tous l’espoir de régner comme des sultans sur des populations d’Iraq, de Syrie, etc, et comme leur modèle Mahomet sur des femmes et des fillettes. Le califat étant depuis toujours la mère des institutions de l’islam, ce ou ces califats du XXI ème siècle sont le retour de l’islam conquérant du VII ème siècle et de son modèle guerrier, meurtrier, social, sociétaire, rituel, légal et politique. Ces musulmans radicaux dont beaucoup sont psychopathes et/ou drogués ne sont pas plus atteints d’affections psychiatriques que la population musulmane en général, au contraire de ce qu’aiment à nous faire croire tant de dirigeants politiques européens.

 

À toutes les époques, l’humanité a produit des individus démoniaques et des idées d’oppression totalitaire et de prosélytisme séduisants pour certains. La tâche de nos hommes d’État, en particuliers de nos élus par le peuple Souverain, est de prévenir leur accession au pouvoir et de contribuer à un ordre international qui puisse les empêcher de nuire, y compris dans l’éventualité où ils y parviendraient tout de même déjà, comme le confirment malheureusement les 40.000 actes terroristes musulmans commis depuis le 11 septembre 2011. Nombre de nos hommes et femmes d’Etat sont totalement et lâchement à côté de la plaque ou islamo-collabos. Ils rêvent d’un nouvel ordre mondial globalisé, multiculturaliste, politiquement correct et plus autoritaire que le bolchévisme.

 

Le problème de la radicalisation de jeunes accueillis en Occident n’est pas l’interprétation erronée ou abusive du coran, comme l’affirment certains, mais d’une part la prétendue sacralité divine et éternelle du coran qui le place au-dessus de nos lois et constitutions démocratiques et d’autre part que le contenu autoritaire du coran et des hadiths a envahit l’UE, nos dirigeants politiques puis nos sociétés occidentales. Tous ces jeunes qui rejoignent DAESH croient fermement que le coran est tombé du ciel, alors qu’il a été écrit et imposé par des califes avisés, rusés et autoritaires et leurs scribes. Simplement et contrairement à ce que nous font croire les angéliques, tous ces jeunes guerriers fervents musulmans et sans uniforme appliquent à la lettre les ordres impératifs du coran.

 

Les indépendantistes jurassiens, comme tous les terroristes, avaient des revendications. Ces Jurassiens séparatistes les ont bien précisées. Les USA et l’UE ne se sont pas ingérés, puis le peuple soit le Souverain s’est exprimé en votant. Mais quelles sont les revendications des terroristes de Nice, de Paris, de St Gall, de Bruxelles, de Berlin, de Damas, etc? A part clamer allahu akbar soit allah est grand, et se sacrifier pour que les dogmes de l’islam-idéologie triomphent dans nos pays, que veulent tous ces soldats musulmans d’Europe sans uniforme ?

 

Pourquoi de jeunes djihadistes musulmans partent-ils combattre avec DAESH ? Au nom de la haine de l’autre, pour se valoriser, dominer, parce qu’ils sont et parce qu’ils savent mieux que tout le monde occidental. Ces jeunes partent faire la guerre avec DAESH à cause de la haine et de la vengeance musulmanes, de l’idéologie fanatique et impérative du coran qui est leur seul savoir, d’un désir de domination, de conquête, d’invasion, pour assouvir leur instinct agressif et leurs pulsions meurtrières, pour s’exciter et pour être dans le coup, surtout si ce sont des jeunes sans ressources, marginalisés, exclus, stigmatisés et à qui, enfants et adolescents, dans leur milieu familial et à la mosquée on n’a pas enseigné à faire l’effort de penser par eux-mêmes et de remettre en question. Tout radicalisation se joue avant dix/douze ans et nécessite une génération d’endoctrinement.

 

Pour tout musulman pratiquant, pas seulement pour le terroriste musulman, la vie n’est pas une valeur à respecter comme pour nous. Comme le coran le lui a enseigné dès ses premières années, le musulman méprise la vie des autres et méprise la sienne,. Tout musulman pratiquant imprégné de son coran suit son guide doctrinaire jusqu’à la mort, surtout si l’érotique paradis musulman lui est promis. Pire, le coran n’interdit pas le meurtre puisque tout meurtre qui a une cause juste est licite dans tant de situations: « Ne tuez l’âme que Allah a déclaré sacrée, sauf pour une cause juste » (coran: 6, 151; 17, 33; 25, 68). L’immaturité de l’enfance ne permet pas à l’enfant de remettre en question ce qu’une éducation dysfonctionnelle et une idéologie, telle que le nazisme, l’islam ou encore l’angélisme, qui programment son inconscient, surtout quand sa famille a recours à la puissance de la peur dès l’enfance et exige de frapper l’enfant qui ne fait pas ses suppliques quotidiennes. Le musulman pratiquant est ainsi programmé dès son enfance à haïr les mécréants et les athées, à leur faire la guerre, à abuser des femmes, à razzier, à pratiquer la taqiya, etc, ce qui rend tout oecuménisme et toute déradicalistion utopiques. Un tel système éducatif et idéologique dysfonctionnel ne peut que fabriquer des psychopathes, des terroristes et des pratiquants musulmans « déséquilibrés ». Lors d’une résurgence de l’islam comme l’actuelle, le terrorisme  est bien évidemment pratiqué par ces musulmans formatés mais le terrorisme est dû premièrement à l’islam-idéologie telle que imposée par le coran, les hadiths, les fatwas et les prêches des guides doctrinaires musulmans. Depuis le VII ème siècle, l’islam-idéologie est en quelque sorte une tenaille qui maintient fermement le musulman entre ses deux mors que sont d’une part le formatage de l’inconscient et des convictions du musulman, dès ses premières années, et d’autre part les  écrits « sacro-saints » de l’islam et  les prêches de ses imams et mollahs.

 

Pour changer ou réformer toute conviction, par exemple celles des musulmans pratiquant charia, hadiths et imitant aveuglément leur beau modèle à suivre le messager Mahomet, le musulman se voit contredire la ou les causes qui les ont engendrées et façonnées soit le contenu du coran, des hadiths, des fatwas, etc.  Le processus psychologique d’identification au beau et exemplaire modèle de Mahomet contamine l’inconscient et le conscient de tout musulman pratiquant; le musulman réformiste a bien de la peine à s’en défaire et à devenir un individu libre. C’est une tâche longue, difficile et surtout utopique parce que le processus d’hégémonie mentale de l’islam commence dans l’enfance et se poursuit la vie durant. Par obligation doctrinaire idéologique, le musulman ne peut modifier sa manière de vivre et ses comportements que quand il n’y a pas opposition avec ses convictions acquises depuis l’enfance et programmées dans son inconscient. Malheureusement l’islam-idéologie interdit au musulman de pratiquer toute introspection critique. Ce qui fait que la majorité des musulmans pratiquants se refusent ou ont une sainte peur à remettre en question leurs convictions et leurs comportements et à les remplacer par d’autres. Alors que les musulmans devraient, enfin au XXI ème siècle, réformer de fond en comble leur islam en extirpant tout ce qui est immonde et abominable dans le coran et les hadiths, par exemple tout ce qui concerne le viol, les abus sexuels et la pédophilie, ils ne veulent pas se risquer à prendre leur distance de leur conditionnement acquis consciemment et inconsciemment, soit de leurs croyances, être mal vus par leur entourage musulman et le troupeau de dociles moutons de Panurge qu’est leur oumma et risquer l’épée et l’abominable enfer musulman. Nos polices, services de enseignements et armées ont bien des difficultés à faire face à tous ces djihadistes et ces musulmans programmés/formatés comme terroristes. Les psychiatres et l’industrie du social auront encore plus de difficultés et l’impossibilité à les déradicaliser en moins d’une génération.

 

L’islam-idéologie de ces XIV derniers siècles disparaîtra seulement quand notre monde occidental helléno-romano-judéo-chrétien obligera les musulmans à réformer complètement leur islam-idéologie archaïque, autoritaire, barbare et imposera aux musulmans de vivre, de penser et de croire comme des êtres humains équilibrés. Arrêtons de faire une distinction entre les musulmans et l’idéologie de l’islam; nous pouvons, si nous en avons tous la volonté, affronter n’importe quelle idéologie néfaste pour l’humanité, l’interdire et la vaincre, cela  afin de bannir le système idéologique de islam et que le terrorisme musulman s’autodétruise.

 

La radicalisation express est donc bien un mensonge de dirigeants et de journalistes ignares et/ou islamo-collabos. Cette radicalisation n’est pas un problème économico-social mais relève de l’éducation dès l’enfance, du culturel musulman, du manque de vision à long terme, de la lâcheté de nos autorités pacifiques, de l’islam-idéologie et de la réislamisation pure et dure lancée il y a plus de trente ans par Khomeini. Quand tous nos élus apprendront-ils enfin, qu’en politique, il faut envisager les problèmes à venir et savoir anticiper en balançant idéalisme et réalisme, en ayant une vision à long terme et des connaissances historiques? Comment est-il possible que tant de nos élus et de psychiatres croient que l’industrie de la déradicalisation d’un guerrier musulman sans uniforme du califat aura plus de succès que l’industrie de la réinsertion sociale d’un assassin pédophile? Déradicalisation et réinsertion impliquent que ces deux individus, le guerrier musulman et l’assassin pédophile, aient déjà été bien insérés dans la société alors que de tels individus avaient pendant des années, bien avant leur condamnation et leur retour au pays, un mode de vie perturbé et violent de même qu’une éducation et une parentalité dysfonctionnelles.

Dominique Schwander, 14.1.2017

2 commentaires

  1. Posté par miranda le

    L’impression qui reste après cette lecture, c’est celle de voir un cancer qui s’avance, qui se propage doucement et que les cellules qui devraient être les plus vitales qu’on peut nommer « gouvernements » ne sont plus capables de défendre l’organisme malade, mais heureusement la nature a dôté cet organisme d’autres systèmes de défense mais aussi d’autres extérieurs à lui qui aideront à combattre jusqu’à la guérison.

  2. Posté par Célestine le

    Wouah, quel rapport instructif! Merci Dominique Schwander pour cette analyse qui, je l’espère, sera lue par tous ceux, nombreux hélas, qui ignorent ce qu’était la vie en Iran avant l’arrivée de Khomeini et surtout que la France est responsable d’avoir chouchouté et maintenu en vie cet abominable démon au regard satanique. A lire aussi, le petit livre vert de Khomeini disponible via internet. Difficile à croire, mais c’est ça l’islam.

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