Les victoires de l’Iran doivent-elles nous inquiéter ?

Michel Garroté
Politologue, blogueur
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Michel Garroté - Le président et mollah iranien Rohani a ordonné aux scientifiques de son pays d'entamer la conception et la production de moteurs à propulsion nucléaire pour le transport maritime. Une menace bien réelle puisque de tels navires peuvent utiliser de l'uranium hautement enrichi, qui sert aussi pour la fabrication d'armes nucléaires. Nos médias n'en parlent pas : car il faut "ménager" l'Iran des ayatollahs... Il est vrai que Iran Air vient de confirmer avoir commandé à Airbus 46 court-courriers A320, 38 long-courriers A330 et 16 A350. Les livraisons démarreront début 2017, la valeur du contrat est de 19 milliards d’euros...
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Dans une analyse documentée, Hana Levi Julian signale que les dirigeants iraniens ignorent les « lignes rouges », tracées autour de l’accord nucléaire JCPOA conclu avec les six dirigeants mondiaux, et signé à Vienne en juillet 2015 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : la dernière violation porte sur une interdiction de voyage imposée au commandant Qassem Soleimani, commandant de la Force Qods iranienne, qui a été photographié lors d’une tournée d’Alep en Syrie le week-end dernier. Il est le général qui dirige les agents iraniens dans le monde, et selon le Washington Free Beacon, est également « directement responsable de la mort de plusieurs centaines d’Américains ». Soleimani dirige le Corps des gardiens de la révolution iranienne, qui a fourni des conseils militaires majeurs, et un soutien au régime du président syrien Bashar al-Assad, et qui est de plus intervenu directement en Irak et au Yémen. Les sources du Congrès et du ministère des affaires étrangères, ont déclaré au Free Beacon que les fonctionnaires de l’administration Obama travaillent à censurer les violations de l’Iran à cet accord, « parce qu’ils savent que cela les forcerait à prendre des mesures contre l’Iran. "Maintenant, ils ignorent même toutes les anciennes violations des Iraniens et les mesures coercitives encore en place. Ils feront n’importe quoi pour préserver cet accord à n’importe quel prix, encore pendant quelques semaines, afin de pouvoir blâmer Trump lorsqu’il volera inévitablement en éclat", a déclaré le Free Beacon, selon un rapport publié lundi 19 décembre, ajoute Hana Levi Julian (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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A propos de l'Iran, plus présicément l'Iran et la libération d'Alep, Jean-Sylvestre Mongrenier, Chercheur à l’Institut Français de Géopolitique de Paris-VIII et chercheur associé à l’Institut Thomas More, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Quelques jours après la chute d'Alep-Est, le conseil de sécurité a adopté un nouveau projet de résolution. Mais sa composition fait oublier le rôle de l'Iran et des milices chiites. l’écrasement des rebelles syriens sous les bombes et la chute annoncée d’Alep-Est suscitent commentaires et analyses sur la Russie. Envers et contre les faits, ignorants ou cyniques au petit pied persistent à présenter la politique de force de Poutine comme un aspect de la lutte contre l’« Etat islamique ». Dans cette affaire, le régime chiite-islamique iranien et ses milices paramilitaires ne seraient que des supplétifs régionaux, sans véritable poids propre.
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D’une part, les bombardements russes sur les populations et infrastructures civiles ne constituent en rien une contribution à la lutte contre l’«ennemi du genre humain», selon une formule empruntée au droit des gens, mais ils s’inscrivent dans un projet géopolitique simultanément revanchard et révisionniste. D’autre part, le dramatique épilogue de la rébellion à Alep constitue une victoire majeure pour Téhéran, le panchiisme et la volonté de puissance des Pasdarans (les Gardiens de la Révolution), placés sous la direction d’Ali Khamenei.
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Le thème de l’« arc chiite », expression qui recouvre cette logique d’ensemble, n’a pas été suffisamment pris au sérieux. Sous l’emprise des théories post-modernes de la « déconstruction », bien des politistes et des orientalistes ont voulu voir dans cette expression un simple discours (un « récit »), élaboré et manipulé par les régimes arabes sunnites et les puissances occidentales. Le régime iranien serait animé par le seul instinct de conservation et les minorités chiites du Moyen-Orient demeureraient irréductibles les unes aux autres, sans aucun liant ou sentiment de solidarité. Les ambitions nucléaires et balistiques de Téhéran ont été présentées comme un symptôme et une quête de reconnaissance internationale. Une diplomatie habile, un tant soit peu d’empathie stratégique et des concessions occidentales - le régime se voyant reconnaître un droit à l’enrichissement de l’uranium -, étaient censées résoudre le conflit géopolitique irano-occidental, apaiser les rancœurs, voire renverser la situation. La loi des intérêts bien compris, expliquaient les «docteurs Subtil», allait dissoudre les passions tristes et l’esprit de domination. L’engagement renforcé de Téhéran dans les développements de la guerre en Syrie est venu invalider la thèse du retournement géopolitique censé suivre l’accord nucléaire du 14 juillet 2015. En rupture avec l’exercice de «story-telling», destiné à préparer les opinions publiques occidentales, cet accord n’a pas permis d’amorcer un cercle vertueux et d’étendre les effets supposés bénéfiques de ce grand marchandage au théâtre syrien, à l’Irak ou au Moyen-Orient dans sa plus grande extension. Téhéran n’a pas exercé les pressions attendues sur Bachar Al-Assad, en vue de contribuer à la transition politique syrienne et au règlement pacifique du conflit. Bien au contraire, les dirigeants iraniens ont planifié, avec la Russie, une intervention militaire au profit du régime de Damas, contribuant ainsi de manière décisive à la survie d’un pouvoir meurtrier et à la perpétuation des fléaux qui s’abattent sur la Syrie, avec toutes leurs conséquences dans l’environnement régional. Il convient ici d’insister sur la réalité de ce front commun russo-iranien, une alliance politico-militaire que bien des spécialistes ont longtemps écartée de leurs schémas intellectuels. Avant même que les négociations sur le nucléaire soient achevées, la Russie annonçait la livraison de systèmes anti-aériens S-300 à l’Iran et des délégations des deux pays se concertaient sur la Syrie. L’accord à peine signé, le major-général de la force Al-Qods (l’outil d’intervention à l’extérieur des Pasdarans) se rendait à Moscou afin de nouer une étroite alliance au Moyen-Orient. Une fois mise en place une cellule de coordination entre Moscou, Damas et Téhéran, cette alliance, renforcée sur le terrain par le Hezbollah et des miliciens chiites venus d’Irak et d’Afghanistan (des Hazaras), a pris l’allure d’un front russo-chiite qui exaspère les clivages religieux du Moyen-Orient et polarise plus encore cette «zone des tempêtes». Sur le terrain, l’action combinée de l’aviation russe et de l’armée du régime de Bachar Al-Assad n’aurait pas suffi à faire tomber Alep-Est. Il est avéré que les nombreuses milices chiites qui opèrent sous le commandement des Pasdarans ont joué un rôle décisif.
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Parmi ces forces, le Hezbollah (le «Parti de Dieu») retient plus particulièrement l’attention. Reconnue en Europe et aux Etats-Unis comme une organisation terroriste, cette entité fut constituée en 1982, sous l’étroit contrôle de Téhéran. Trois ans plus tôt, l’imam Khomeini s’était emparé du pouvoir en Iran (février 1979) et la révolution chiite islamique balayait le Moyen-Orient, avec des répercussions et des contre-effets dans le monde arabe sunnite. Cette même année, l’URSS avait conduit un coup d’Etat à Kaboul (décembre 1979), puis envahi l’Afghanistan, des faits souvent oubliés lorsque l’on cherche à comprendre la situation actuelle de ce pays. Quant au Liban, il était plongé dans les guerres civiles et le chaos (1975-1990), le régime baathiste d’Hafez Al-Assad manipulant les différents camps pour parvenir à l’objectif d’une «Grande Syrie». Officialisée en 1980 et renforcée depuis, l’alliance entre Damas et Téhéran date de cette époque. Alors que Tsahal opérait au Liban-Sud, l’opération « Paix en Galilée » (1982) visant à chasser les organisations terroristes palestiniennes, le régime iranien mettait sur pied le Hezbollah afin de lutter contre l’armée israélienne et d’étendre la révolution chiite-islamique de part en part du Moyen-Orient. Ensuite, le «Parti de Dieu» a soutenu sans discontinuer la longue occupation syrienne du Liban (1990-2005) et, jusqu’à aujourd’hui, il est équipé de pied en cap par Téhéran. C’est alors que la Syrie est devenue le pivot territorial de l’«arc chiite», avec un débouché géographique sur la Méditerranée orientale (ou «bassin Levantin»).
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Le «Printemps arabe» (2011) et les développements de la guerre en Syrie ont depuis modifié le rapport des forces avec Damas. Initialement placé sous le contrôle du « parrain » syrien, le Hezbollah ne rend plus compte qu’à Téhéran. D’abord intervenu comme une force supplétive dans le conflit syrien, pour préserver le mausolée d’un lieu saint chiite situé aux portes de Damas (le mausolée de Sayyida Zeinab) et protéger une douzaine de villages chiites à la frontière syro-libanaise (2013), le «Parti de Dieu» a ensuite mené la bataille du Qalamoun (2014-2015), puis celle d’Alep (2016). Désormais, le Hezbollah déploie entre 5.000 et 7.000 combattants en Syrie, et Damas a perdu le contrôle du transit d’armes en provenance d’Iran. Le secrétaire général de l’organisation terroriste, Hassan Nasrallah, et son état-major sont associés aux décisions politico-militaires de Téhéran et des Pasdarans. Sur le théâtre syrien, le Hezbollah s’est assuré une base d’action dans la région de Qouneitra, au sud de Damas, sans que Bachar Al-Assad ait son mot à dire. Située à proximité immédiate du plateau du Golan, cette base s’ajoute aux positions occupées au Liban-Sud et elle doit permettre l’ouverture d’un nouveau front contre Israël. Pour ce faire, le « Parti de Dieu » monte de nouvelles milices armées.
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Au total, la « Machtpolitik » russe et son retour en force au Proche-Orient et dans le bassin Levantin ne sauraient occulter la montée en puissance de son allié iranien, tout à son projet de domination d’une vaste région, depuis la Caspienne et le golfe Arabo-Persique jusqu’à la Méditerranée orientale. Cette dynamique pourrait déborder la Russie dont les objectifs géopolitiques, en Syrie et au Moyen-Orient, sont plus limités ; la présence d’une force aérienne et d’un corps expéditionnaire limité ne pourra longtemps équilibrer l’engagement multiforme du régime iranien. L’erreur serait de croire que ce conflit ne concerne que lointainement l’Europe et, plus largement, l’Occident. Outre le fait que la chute d’Alep-Est pourrait marquer le passage à l’« afghanisation » du conflit, avec des conséquences gravissimes, le niveau des ambitions iraniennes laisse penser que la question nucléaire et balistique n’est pas close. Aussi l’Occident doit-il resserrer ses alliances régionales. En tout premier lieu, il importe de rappeler le lien intime avec Israël, sur le plan civilisationnel comme dans le domaine de la haute stratégie, ajoute Jean-Sylvestre Mongrenier (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Antoine Lacoste écrit notamment : La Province syrienne d'Idlib, deuxième front qui fait suite à celui d'Alep est nettement moins médiatique que le précédent. C'est pourtant là que pourrait se jouer une prochaine bataille majeure et c'est à cause de sa prise par les islamistes que Poutine a décidé l'intervention des forces russes en Syrie en septembre 2015. La province d'Idlib se situe au nord-ouest du pays. Elle est limitrophe de la Turquie au nord, et est bordée par la province d'Alep à l'est et celle de Lattaquié à l'ouest, symbole emblématique du pays alaouite (du nom de la religion à laquelle appartient la famille Assad). Une forte minorité turkmène y habite : elle est sunnite et très influencée par l'islamisme. Elle a donc bien évidemment rejoint les rangs de la rébellion dès 2012 et bénéficie depuis d'une base arrière idéale avec le voisin turc, dont elle est si proche religieusement et ethniquement. Le reste de la population est essentiellement sunnite mais quelques villages chrétiens existent encore. La province est assez vite tombée aux mains des islamistes, où le Front al Nosra (devenu Fatah al Cham) joue un rôle majeur, et seule la capitale Idlib restait aux mains des loyalistes. Tout a changé au printemps 2015 : une offensive conjointe de plusieurs groupes islamistes a isolé la ville qui est tombée après quelques jours de combats acharnés, malgré des raids massifs de l'aviation syrienne, trop imprécise. Les effectifs engagés n'étaient pas considérables des deux côtés mais l'essentiel était ailleurs : la chute d'Idlib ouvrait la voie vers la province de Lattaquié (appelée aussi la vallée alaouite) et, un peu plus au sud, vers la base navale russe de Tartous. La progression lente mais régulière des factions islamistes était suivie de très près par les observateurs militaires russes qui ont, au cours de l'été, acquis la conviction que l'armée syrienne ne tiendrait plus longtemps. Or la chute de Lattaquié aurait sonné le glas du régime. De plus, les Russes ne pouvaient tolérer que leur unique base navale méditerranéenne soit menacée. En septembre, Poutine ordonne donc l'inéluctable intervention russe, à laquelle l'armée se préparait d'ailleurs depuis quelques temps. Fort logiquement, c'est donc dans la province d'Idlib qu'a porté l'essentiel de l'effort russe dans les semaines qui ont suivi. Il fallait à tout pris desserrer l'étau qui menaçait Lattaquié. Bien sûr, comme Daech n'était pas présent dans le secteur, la grande entreprise de désinformation pouvait commencer: les Russes s'attaquaient à la rébellion modérée (le Front al Nosra !) et ne s'intéressait pas au seul ennemi identifié par nos journalistes incultes : l'Etat islamique. Quelques semaines plus tard, alors que le front s'est enfin stabilisé, l'impensable se produit : un chasseur turc abat un bombardier russe qui aurait violé l'espace aérien de la Turquie. Les deux pilotes s'éjectent : l'un, blessé, est capturé et massacré par des islamistes turkmènes. On découvre à cette occasion qu'un civil commandait ce groupe de quelques centaines d'hommes : un militant nationaliste turc, membre des Loups gris, présent sur ordre des services secrets turcs. L'idée est en effet d'annexer à terme la province, une fois la chute de Bachar accomplie; la forte minorité turkmène en serait le prétexte. L'intervention russe, évidemment, risquait de mettre un terme à cet ambitieux projet qui aurait prolongé l'annexion du Sandjak d'Alexandrette en 1939, réalisée à cause de la lâcheté de la France (nous y reviendrons dans un article ultérieur). Quant au deuxième pilote, il est exfiltré, non sans mal, grâce à une intervention éclair des forces spéciales russes. La réaction de Poutine sera très énergique et Erdogan devra faire de plates excuses quelques mois plus tard, marquant ainsi l'échec de sa tentative d'intimidation. On notera aussi que quelques hélicoptères turcs seront peu après abattus par des insurgés kurdes du PKK au moyen de missiles russes récemment livrés. La grande nouveauté c'est que depuis quelques semaines, l'activité militaire a repris dans la province d'Idlib, notamment depuis que la chute d'Alep est inéluctable. L'aviation russe a lancé de nombreux raids comme pour préparer le front suivant. Des chars syriens commencent à faire mouvement et une nouvelle bataille, difficile, pourrait prochainement commencer. Comme toujours, ce sont les Russes qui sont maîtres du calendrier et qui décideront du moment de l'attaque. Les Saoudiens, de leur côté, observent avec inquiétude, l'éventualité de ce nouveau champ de bataille. Car rien ne va plus pour leurs alliés : Daraya, dans la banlieue de Damas, est tombée cet été et Alep va bientôt suivre. Les alentours de Homs et de Hama sont progressivement nettoyés. La chute d'Idlib dans ce contexte serait une catastrophe. Alors les grands moyens vont être employés et la CIA est à la manoeuvre pour aider les amis de son fidèle allié. Son patron lui-même, John Brennan, s'est déplacé à Ryad en octobre dernier pour mettre au point la livraison aux islamistes de 500 lance-missiles antichars. Les Russes sont bien sûr au courant et équipent actuellement les chars syriens d'appareils électroniques de brouillage. Personne ne sait si le Département d'Etat américain approuve ces initiatives de la CIA mais celle-ci a acquis une autonomie d'action et de décision particulièrement inquiétante. Aux Etats-Unis aussi les conflits de pouvoir sont complexes. En tout état de cause, la bataille d'Idlib semble inéluctable et son issue victorieuse libérerait presque totalement l'ouest de la Syrie. Après ce sera Raqqua, capitale de l'Etat islamique, ajoute Antoine Lacoste.
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.jewishpress.com/news/breaking-news/top-iranian-revolutionary-guard-corps-commander-violates-international-travel-ban/2016/12/19/
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http://www.challenges.fr/tribunes/la-chute-d-alep-est-et-la-montee-en-puissance-du-panchiisme_443765
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/12/19/deuxieme-front-majeur-en-syrie-la-province-d-idlib-5888947.html
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2 commentaires

  1. Posté par Le Taz le

    A quand remonte la dernière agression territoriale de la part de l’Iran envers l’un de ses voisins ? Vous pouvez remonter loin, la guerre Irako-Iranienne ayant été largement instrumentalisée de l’extérieur. Devons-nous avoir peur de l’Iran ? NON ! Nos ennemis sont à Bruxelles et à Wall Street, c’est d’eux que nous devons nous méfier.

  2. Posté par Sartel jean le

    Juste dire que les occidentaux n’ont rien à faire au moyen orient.Laissons tous ces pays réglés leurs litiges millénaires,commerçons avec ceux qui le veulent et protégeons nos frontières et notre culture.

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