Pour le journal Le Temps, l’identité suisse n’existe pas!

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Christian Hofer: Mode d'emploi pour éradiquer les derniers pans de la civilisation européenne: nier qu'elle existe. Bien évidemment, un tel endoctrinement est tout au bénéfice d'un certain programme de l'ONU qui prône l'immigration de masse et le remplacement des Européens. Non, ils ne s'en cachent même pas.

Le multiculturalisme n'étant en fin de compte que la concession territoriale, religieuse, culturelle et même historique (par une relecture et une censure de certains faits dans les écoles) d'un pays envers des étrangers qui peuvent ainsi imposer leurs us et coutumes. Et pour ce faire, il convient de nier l'existence même des spécificités du peuple autochtone. Ainsi "plus personne n'est étranger" selon la doxa d'extrême gauche. Il n'y a plus guère que des "communautés qui vivent côte à côte". La légitimité des Européens sur leurs propres terres n'existe même plus.

Il est vrai qu'après sa propagande anti-Trump massive et ses accointances avec l'ambassade américaine favorable à Clinton, ce média a perdu ce qui lui restait de crédibilité.

Dès lors, il ne lui reste plus que la fuite en avant pour mieux détruire tout ce qui reste de notre continent.

La même propagande multiculturelle dans des pays telles la Turquie et l'Arabie Saoudite se serait soldée par une vive réaction. Mais cela est connu désormais: vous pouvez humilier, rabaisser, insulter les Européens, ces derniers ne possèdent même plus les moyens de réagir.

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Comment mieux vivre ensemble?

Quelle est l’identité culturelle européenne, française ou suisse? Elles n’existent pas, rappelle le philosophe François Jullien dans un essai roboratif qui élève enfin le débat

Philosophe, helléniste et sinologue, François Jullien donne des pistes pour vivre en commun, sans tomber dans le communautarisme. Alors que les pays occidentaux, travaillés par des angoisses de perte d’influence, se replient de plus en plus dans des débats «d’identité nationale», l’auteur français développe une réflexion interculturelle féconde et stimulante: que ce soit au sein d’un couple, dans une famille, ou dans un pays, vivre en commun ne veut pas dire gommer les différences et assimiler «l’autre», encore moins se replier sur le fantasme d’une identité monolithique. Le commun se nourrit au contraire des écarts entre les individus et les cultures.

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9 commentaires

  1. Posté par TulliaCiceronis le

    Du sinologue François Jullien, Simon Leys disait qu’il ne connait pas la Chine et ne sait pas écrire; et il se demandait « dans quelle mesure ce n’est pas (son) jargon qui lui a assuré le plus clair de sa notoriété ». Connaissant le goût des recenseurs de notre quotidien de référence pour la culture chikimiki, et son dégoût, de façade, pour l’identité en général, c’est sûrement avec empressement que ledit quotidien a accepté de nous offrir cet entretien publicitaire dédié au nouvel « opus » de Jullien. Pour m’en tenir au titre de l’ouvrage, tout à la fois pompeux et attrape-nigaud en diable, il donne l’impression que notre auteur a voulu tenter un « coup » qui rapporte (on est si vite oublié…). Serait-ce que ses élucubrations sur la Chine « ineffable » ont fait leur temps ?

  2. Posté par Bussy le

    Ce philosophe fait partie de l’élite dans le sens où il a les moyens de s’en acheter de la bonne !
    Mais c’est vrai, l’enseignement du latin, la dissertation philosophique et surtout, mais alors surtout, l’emploi du subjonctif nous sauveront de la charia !
    Hep Ginette, tu me mets la même chose ?

  3. Posté par Tommy le

    À François B@
    Quelle plume colorée! Quel humour aussi!
    Tout est dit dans vos propos, de la critique acérée du bobo existentialiste , mais méprisant au fond le petit peuple , à la description de la populace basanée hantant les quartiers de Lausanne.
    On est toujours davantage pour le multiculturalisme quand on habite dans un quartier qui nous en préserve!
    Et votre affirmation qu’on ne peut assimiler une tribu de zoulous subsahariens à une équipe d’ingénieurs tchécoslovaques, quel régal…..
    C’est d’ailleurs ce que je clame depuis des années…..mais il me semble que je prêche dans le désert, subsaharien lui aussi.

  4. Posté par bigjames le

    @Andrea
    Excellent.
    Ca fait longtemps que je le dis. Il faut boycotter les annonceurs qui font vivre ces médias de propagande.
    Et ne pas avoir peur de les citer comme collabos de la bien-pensance.

  5. Posté par Aude le

    C’est pas l’imagination au pouvoir « Le Temps »..
    Voilà qu’ils vous ressortent le thème des artistes-bobos de 1991 date du 700e anniversaire de la Confédération Suisse…Une salade cramoisie……
    Prenons-les au mot… la Suisse pour eux n’existe pas…pas besoin de passeports suisses…L’histoire est réglée….Ils leur faudra donc un passeport de « Citoyen du Monde »…
    Mais voilà..celui-là n’existe pas….
    Comment vont-ils se déplacer? Gros…gros problème en perspective..non?
    La Tour de Babel fut construite par des gens qui pensaient comme eux…Manque de pot….personne ne se comprenait…alors ils s’en prirent aux mains….Un vrai bordel….
    Et chacun s’en retourna à ses affaires dans sa région…oubliant jusqu’à l’existence de celle-ci…
    Cette Tour disparue dans les sables du désert…
    Et pourtant aux dires des archéologues…elle était bien haute cette tour et coûtat de la sueur au travail…
    Prétentieux étaient leurs bâtisseurs..car ils voulaient confronter leur puissance à celle de Dieu…bien mal leur en à pris….
    Épilogue : laissez ces prétentieux du « Temps » actuel dans leur baraguinage sans fond….il est d’un vide absolu…..et pour sûr celui-ci sera absorbé dans les sillages de l’histoire.

  6. Posté par P. le

    Il est gentil tout plein ce M. Jullien. Mais il ne se place que d’un côté de la lorgnette !

    En effet, il demande aux européens de renier leur identité et d’accepter le multiculturalisme et « l’étranger ». Soit ! Mais en demande-t-il autant aux migrants ? Non, bien sûr. Eux peuvent vivre en communauté et imposer leurs coutumes sans qu’il ne lui vienne à l’idée que si c’étaient nous les migrants, ils refuseraient fortement que l’on impose nos coutumes dans leurs pays.

    Mais c’est quand même cool d’être philosophe. On peut raconter n’importe quoi, personne ne vous contredira parce qu’en philosophie, personne n’a jamais tort. Ce qui implique bien sûr que personne n’a jamais raison ! Mais ça, ils ne s’en rendent même pas compte.

  7. Posté par Andrea le

    Je commence à recenser les entreprises qui font de la pub dans ce torchon et je les boycotterai. Rien que sur leur site:
    Cartier
    Swissquote
    Bulgari
    Swiss
    Porche
    Giorgio Armani
    Raiffeisen
    Garnier
    BNP Parisbas

  8. Posté par FrançoisB le

    C’est bien là discours de philosophe, plus habitué à la terrasse du Café de Flore qu’à voyager debout dans le métro ! L’identité culturelle suisse existe, forgée par des centaines d’années de travail, d’abnégation, de peines, mais aussi d’ouverture à l’autre. Par autre j’entends celui qui a partagé nos peines, lutté avec nous, même s’il ne parle pas la même langue ou n’a pas la même religion (Romands, Alémaniques, catholiques, réformés…).
    Cette identité existe, pour preuve la réputation des Suisses à l’étranger: rigueur, ponctualité, amour du travail bien fait, stabilité, solidarité, toutes qualités qui se sont forgées au cours des années et qui sont notre « marque de fabrique » et notre ciment. Le nier c’est méconnaître notre pays et ses habitants. Mais…
    Au hasard de flux migratoires récents, des centaines de milliers de personnes se sont installées en Suisse: Italiens, Espagnols, Portugais, Tibétains, Hongrois, Tchécoslovaques, Vietnamiens. Ceux-ci se sont pour la plupart très bien intégrés, se sont « fondus dans le moule » helvétique jusqu’à en adopter la culture et la manière de vivre. Le succès de nombreuses entreprises fondées par ces immigrés en atteste: Kudelski, Swatch, par exemple, et cela est d’autant plus réjouissant car le succès mondial de celles-ci est dû principalement aux qualités helvétiques citées plus haut: précision, rigueur, fiabilité, etc.
    Hélas, depuis quelques années la provenance de ces migrants a changé, ainsi que leur motivation. Ces nouveaux migrants, venant d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont surtout attirés par « l’opulence » de notre mode de vie et la générosité de nos services sociaux. Et où cela se gâte vraiment, ils n’ont plus du tout le désir de s’intégrer mais plutôt de nous imposer leurs croyances, leurs lois, leurs manières de vivre. Et le brave peuple suisse, si gentil, si coopératif, si charitable au sens chrétien du terme, accepte des choses incroyables, jamais vues en 700 ans de Confédération: abattage rituel, viande halal dans les écoles, mosquées, carrés musulmans dans les cimetières, prières de rue, burkinis, et la liste s’allonge à chaque jour…
    Si au moins une autre face de cette immigration, positive cette fois, apparaissait ? Apport médical, scientifique, artistique, économique, inventivité, création d’entreprises novatrices par exemple ? Eh bien non ! Les seules entreprises crées sont en majorité des stands de Kebab…
    De plus, peu sont enclins à travailler: 90% des Erythréens en Suisse depuis plus de 10 ans sont encore à l’aide sociale, ce qui d’ailleurs ne semble leur poser aucun souci : ils reçoivent assez pour vivre et même envoyer un peu d’argent au pays.

    Pour conclure: notre « philosophe helléniste et sinologue » devrait passer quelques temps en Suisse profonde, par exemple du côté de l’Emmenthal, au pied du Napf. Il découvrirait alors la réelle identité suisse, d’une richesse qu’il méconnait totalement, et sûrement très différente de ce qu’il pourrait constater du côté de la Place Chauderon à Lausanne. Qu’il y emmène également quelques « journalistes » du Temps, cela ne pourrait que leur faire du bien et aérer leurs cerveaux bobo-urbains.

  9. Posté par Derek Doppler le

    Comment donc avons-nous fait pour vivre, se situer, ressentir, exister jusqu’ici sans tous ces sociologues, experts, philosophes et autres bienfaiteurs de l’élite? Moi par exemple cet après-midi je dois aller faire les commis’. Un de ces phares de la pensée pourrait-il m’éclairer : Ramon, Pooc ou Grosmi ? (pas de product placement dans les commentaires!)

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