Réunion d’extrême-droite à Saint-Gall: Le PS veut la démission du chef de la police

Christian Hofer: Réaction à mettre en parallèle avec les casses à répétition de l'extrême gauche à Berne, celle-ci étant protégée politiquement par la gauche et bénéficiant de subventions.

Alors qu'ici, aucun casse n'est à déplorer, aucun policier n'a été blessé. Or c'est le parti socialiste qui dicte la manière dont doit être régi notre pays à présent, au travers d'une "sensibilité politique" adoubée par ce parti d'extrême gauche. Tout simplement incroyable.

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Le PS st-gallois demande la démission du commandant de la police cantonale. Le parti estime qu'elle n'est pas à la hauteur face au défi de l'extrême droite.

La police n'a pas été professionnelle et a agi avec négligence lors de la manifestation néonazie d'Unterwasser (SG) et en tolérant la présence d'un chanteur allemand interdit d'entrer en Suisse à la réunion du Parti national suisse (PNOS) à Kaltbrunn (SG), a indiqué vendredi le PS dans un communiqué.

Le commandement de la police cantonale n'a visiblement pas la sensibilité politique nécessaire pour lutter contre la haine raciale et l'apologie de la violence, écrit encore le PS. Le parti critique aussi la politique de communication de la police cantonale. On a appris jeudi par les médias qu'un chanteur allemand interdit d'entrer en Suisse a pu se produire lors d'une réunion du PNOS samedi à Kaltbrunn. La police savait qu'il était dans la salle, mais elle n'est pas intervenue.

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9 commentaires

  1. Posté par Vivi le

    «Des personnes sont en train de violer la loi»
    Les autorités ont des raisons évidentes de refuser la tenue de la «Conférence sur le nationalisme» annoncée dans la région lausannoise, selon Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale contre le racisme
    L’annonce d’une «Conférence sur le Nationalisme» le 5 novembre prochain «dans la région lausannoise» comme l’indique l’affiche qu’a pu consulter Le Temps, provoque l’émoi. Le Blick a révélé l’information vendredi en pointant du doigt les quatre intervenants figurant au programme.

    De fait, l’un d’entre eux, Sébastien de Boëldieu, aussi connu comme Sébastien Magnificat, milite au sein de l’organisation italienne CasaPound. Sa principale source d’action est l’expérience fasciste, revendique-t-il sans fard.
    Autre orateur invité, le Français Daniel Conversano, se dit «écrivain de gauche nationaliste». Il indique sur Facebook que sa «mission est de faire découvrir aux francophones tous les types de militantisme blanc et nationaliste de par le monde.» Il aurait déjà donné une conférence à Lausanne en janvier 2015 dans la discrétion la plus totale.
    Troisième personne à l’affiche, le Vaudois Philippe Brennenstuhl, responsable de la section romande du Parti nationaliste de Suisse, a lui-même été condamné en 2002 à trois mois de prison pour discrimination raciale.
    Le groupe lyonnais de rock identitaire Frakass, qui doit se produire en fin de séance le 5 novembre, produit des chansons aux paroles sans équivoque. L’affiche de la manifestation donne une date, le 5 novembre, mais aucun lieu précis, ni organisateur, comme c’est la coutume dans les milieux extrémistes. Les détails sont en général communiqués le jour même.
    Interdire ou non?
    Les autorités ont donc une semaine pour réagir. La possible tenue de la manifestation n’a pas échappé à la Police cantonale vaudoise ni au Service de renseignement de la Confédération (SRC). Ensemble, et en collaboration avec des polices cantonales voisines – la «région lausannoise» est une notion vaste – ils analysent la situation. Aucun renseignement supplémentaire ne peut être fourni à ce stade «pour des raisons de sécurité».
    Selon Martine Brunschwig Graf, présidente de la Commission fédérale de lutte contre le racisme, «la situation est plutôt claire: des personnes sont en train de violer la loi parce qu’on ne tient pas en Suisse de manifestation non autorisée dès lors qu’elle est publique. Cela donne aux autorités une raison de refuser la tenue de cette conférence». Si les organisateurs ont demandé une autorisation, délivrée par les communes dans le canton de Vaud, le sésame a pu être refusé au motif que des normes pénales, dont la norme antiraciste, risquent d’être enfreintes durant la conférence.
    De manière générale, lors de ce type d’événements, la police cantonale vaudoise conseille d’ailleurs au loueur de refuser l’événement. Et si les organisateurs de la sulfureuse conférence n’ont pas sollicité d’autorisation, ils se comportent de manière contraire aux règles, comme l’explique la Genevoise.
    Renforcer le SRC?
    Et si les autorités ignoraient (encore) le lieu de cette conférence? Dans le cas du concert néonazi donné dans le canton de Saint-Gall le 15 octobre, le bailleur de la salle avait été induit en erreur sur l’intention de son locataire. Le SRC avait averti les polices cantonales le 11 octobre qu’un concert néonazi pourrait avoir lieu en Suisse.
    Mais ce n’est que le jour même du concert, dans l’après-midi, que la commune d’Unterwasser avait pu être identifiée comme lieu de rendez-vous. «La vraie question est la suivante: veut-on donner les moyens nécessaires au Service de renseignement de la Confédération pour effectuer sa mission de surveillance et connaître ces détails à l’avance?» s’interroge Martine Brunschwig Graf.
    En parler ou pas?
    Si le Département vaudois de la Sécurité mise sur la discrétion dans cette affaire, c’est aussi pour éviter de faire de la publicité aux milieux d’extrême droite helvétique, dont le Parti nationaliste suisse, qui se réjouit d’une médiatisation soudaine et presque ininterrompue alors que son électorat est confidentiel. «Merci pour la publicité!» écrit le PNOS sur son site Internet.
    En parler, est-ce informer, prévenir, ou au contraire encourager l’extrémisme? Présidente de la Commission fédérale contre le racisme, Martine Brunschwig Graf estime «qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise formule». La meilleure prévention dans la durée, selon le communiqué diffusé mardi par la Commission fédérale contre le racisme, reste que les autorités judiciaires et politiques se donnent les moyens de sanctionner les paroles et actes racistes et antisémites ainsi que les appels à la haine.
    Source : https://www.letemps.ch/suisse/2016/10/28/personnes-train-violer-loi

  2. Posté par Christian Hofer le

    Vous avez raison la Grenade, il faudrait demander la dissolution du PS puisqu’ils incitent à enfreindre nos lois.

    Il est grand temps que nous employons les mêmes armes que ces extrémistes.

  3. Posté par La Grenade le

    Et les BLACK BLOK à Berne et Genève, ont a vu les résultats et ces gauchistes qui prônent la désobéissance civile, au Tessin et à Lausanne bel exemple !!

  4. Posté par My Suisse le

    Les gauchistes ne demandent pas la fermeture des mosqués salafistes!

  5. Posté par C'est DLaDynamite ! le

    S’il fallait « virer » tous les incompétents je serai la seule à travailler (ou presque !) .

  6. Posté par sophie edouard le

    En attendant ils n’ont pas tout détruit et fait pour de milliers de francs de dégats comme quand c’est la gauche qui se réunit, eux ils se sont juste réunit entre eux pour une soirée privée avec une musique qu’ils apprécient, je ne vois vraiment pas ce qu’ils ont fait de mal même si on ne partage pas leurs idées. Je ne partage pas les idées de la gauche et je ne demande pas la démission du chef de la police à chaque fois que celle-ci se réunit…

  7. Posté par GéraldS le

    Mieux vaut 100 militants d’extrême droite qu’un seul gauchiste. Voir Berne ,Genève etc… et vive la pensée unique.

  8. Posté par Marcassin le

    Suite aux casses à répétition de l’extrême gauche, je demande la démission de madame Sommaruga.

  9. Posté par Sergio le

    Si à chaque manifestation des affidés de l’extrême gauche, le chef (la chef) de la police devait démissionner…il y a belle lurette que nous n’aurions plus de police.

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