France. Paroles de flics: les témoignages chocs des policiers

Christian Hofer: A noter que cette situation est connue depuis des années par les gouvernements UMPS et par ceux qui s'informent un minimum sur ce pays en déroute. Tout ce qui se passe aujourd'hui est la conséquence d'une France en faillite, préférant fermer les yeux sur l'hyper-violence de certaines immigrations, coupant dans les effectifs de la police, dans son budget.

Au-delà de la situation, ce sont les Français de souche, les commerçants qui en souffrent. Il n'y a aucune reprise économique à attendre d'un pays qui vit en état de guerre civile de basse intensité et qui ponctionne abusivement les honnêtes gens.

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Les témoignages des policiers sur leur travail et les conditions dans lesquelles ils l'exercent sont édifiants. Extraits :

Sylvie, 47 ans, Paris

«Avant, c’était des crachats. Maintenant, c’est des cocktails Molotov. Depuis les attentats, on se demande si on va rentrer le soir. Il y a des jours où on ne se sent pas en sécurité.»

Anonyme, 38 ans, Paris

«Un jour, lors d’une intervention, on n’avait qu’un seul gilet pare-balles lourd pour trois. On a dû choisir qui le porterait.»

Stéphane, Paris

«On est obligés de se payer certains équipements.» Dans son commissariat, «à la limite de l’insalubrité, il y a des cafards et des rats. On n’a même pas de stylo pour bosser. Nos voitures sont vieilles et tombent régulièrement en panne».

Bruno, CRS à Strasbourg

«Le policier doit chasser le voleur. Sa mission n’est pas de garder des lieux, des locaux, des barrières. Pour la surveillance des lieux de cultes, ils pourraient mettre en place des entreprises privées».

Malika, 44 ans

Et la rémunération ? «Les salaires ont augmenté de 2 % depuis 2008», affirme Malika, en pointant les «1600 à 1700 euros nets par mois» d’un gardien de la paix débutant.

Anonyme, agent de la Bac dans le Val d'Oise

«C’est arrivé qu’on interpelle le même mec trois fois dans le mois dans trois voitures volées différentes. Si la justice avait fait son travail, ça aurait évité de mobiliser X gars à chaque fois. Ça réglerait déjà une partie du problème d’effectifs».

«On nous demande une politique du chiffre. Un commissaire préfère qu’on fasse cinq "shiteux" (petits consommateurs de cannabis, ndlr) qu’un mec dans une voiture volée. Ça fait plus d’affaires résolues. Mais ce n’est jamais écrit, ils ne veulent pas se mettre en porte à faux».

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