France. Policiers attaqués: « Maintenant, les jeunes viennent nous chercher au commissariat pour nous attaquer »

POLICE - Julien, fonctionnaire de police dans l’est lyonnais, était présent lors de l’agression de policiers mercredi soir à Vénissieux. Interrogé par France 3 Rhône-Alpes, il raconte que les guet-apens envers les policiers dans les quartiers sensibles sont de plus en plus récurrents.

"On intervenait pour une interpellation classique  et on s‘est vu encerclés par des dizaines d’individus." Julien, fonctionnaire de police dans l’est lyonnais depuis sept ans, faisait partie des agents de la Brigade de sécurité territoriale et de la Brigade anti-criminalité qui, mercredi soir, ont été attaqués.

Suite à une interpellation dans la cité des Minguettes dans la banlieue lyonnaise,  une quarantaine d’individus s'en est pris aux équipages. Des cocktails Molotov ont été lancés dans leur direction, ainsi que des pierres et des pavés, sans faire de blessés.

"Cinq personnes notamment ont tenté de récupérer l’individu interpellé, et tenté de nous faire chuter au sol pour pouvoir reprendre la personne interpellée", témoigne le policier à France 3 Rhône-Alpes, évoquant des tensions de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes entre forces de l’ordre et jeunes dans les quartiers sensibles.

"Maintenant, on vient nous attaquer"

"Maintenant, on vient nous attaquer. Récemment, alors que des collègues étaient seulement en mission de surveillance, on est venus les affronter", détaille-t-il, comme un écho aux quatre policiers blessés par des cocktails Molotov à Viry-Châtillon dans l’Essonne le 8 octobre dernier.

"Ça arrive souvent, lors d’évènements type 14-Juillet, dans certains quartiers sensibles, les jeunes viennent nous chercher au commissariat pour nous affronter", assure le fonctionnaire de police, qui dénonce, à l'instar de ses collègues qui un peu partout en France manifeste, un "malaise profond". Ce jeudi soir d'ailleurs, les policiers sont appelés à se rassembler à Lyon, comme à Paris, pour exprimer leur ras-le-bol.

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4 commentaires

  1. Posté par sophie edouard le

    Si même les policiers qui sont entrainés à pouvoir riposter à ces malfrats ne se sentent plus en sécurité, imaginez la situation de la population !!! Si les populations ne votent pas massivement à droite lors des prochaines élections alors je n’y comprends plus rien…

  2. Posté par blanche le

    tant qu’ils seront impunis, pas de raison que ça cesse. Ils sont entrain de déstabiliser les institutions (police, corps médical, pompiers, …), ils cherchent à mettre une énorme pagaille et à créer un sentiment général d’insécurité. C’est une véritable stratégie. Ce ne sont pas des « sauvageons » ils sont les bras armés de ceux qui voudraient effacer la république et prendre un jour le pouvoir, j’en suis convaincue. Alors, que les policiers se défendent et qu’ils ne risquent pas d’être poursuivis en justice lorsqu’ils ripostent. Et si nécessaire, que l’armée intervienne. Il faut siffler la fin de cette récréation bien pourrie.

  3. Posté par Tommy le

    Cessons donc d’utiliser le mot  » jeunes » comme un nom.
    Il s’agit de « musulmano-africano sous-intellectualisés, violents, stupides  » qui sont jeunes.
     » jeunes » est à considérer comme un adjectif, et non comme un nom.
    Un peu de respect pour les autres jeunes, et ils sont nombreux, qui se comportent bien.

  4. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Vivement que la guerre civile commence maintenant et qu’on en finisse. Le temps (avec l’arrivée massive et la natalité des migrants) ne travaille malheureusement pas pour nous.

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