France: les Droits de l’Homme contre le Peuple

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par Yves Mamou

Les hommes et femmes politiques ne pensent pas qu'ils sont élus pour défendre le peuple ou la nation mais pour imposer l'idéologie des « droits de l'homme » à la société.

L'Etat de droit a été institué pour protéger les citoyens contre l'arbitraire de l'État. Quand des Français islamistes remettent en question les fondements de la société, invoquer l'Etat de droit revient à protéger les agresseurs.

Pour les dirigeants occidentaux, les « droits de l'homme » sont devenus une nouvelle religion. Comme une maladie, l'idéologie des droits de l'homme a proliféré dans tous les domaines de la vie.

Avec quel résultat ? Plus de 140 pays (sur 193 membres de l'ONU) pratiquent la torture. Le nombre de pays autoritaires a augmenté. Les femmes restent des citoyens de seconde zone dans presque tous les pays.

« L'Arabie saoudite a ratifié le traité d'interdiction de la discrimination contre les femmes en 2007, mais encore aujourd'hui la loi saoudienne qui subordonne les femmes aux hommes dans tous les domaines de la vie. Le travail des enfants se perpétue dans les pays qui ont ratifié la Convention relative aux droits de l'enfant. Tous les pays occidentaux, y compris la États-Unis, continuent de faire des affaires avec tous les pays violateurs, y compris ceux qui violent le plus gravement les droits de l'homme ». - Eric Posner, professeur à la faculté de droit, de l'Université de Chicago.

Les droits de l'homme, conçus à l'origine comme un outil de lutte contre les discriminations, sont devenus le cheval de Troie des islamistes et d'autres encore pour démanteler la laïcité, la liberté d'expression, la liberté de religion en Europe.

Article complet : gatestoneinstitute.org

 

8 commentaires

  1. Posté par louis mélennec le

    LA FRANCE DES DOIGTS DE L’HOMME, ENCORE ELLE, TOUJOURS ELLE.

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    L’affaire Molac : la mise à mort de la langue bretonne. LES BRETONS : ESCLAVES ET FIERS DE L’ÊTRE.

    Avec la France, à tous les coups on gagne ! Avec les Bretons, à tous les coups on perd. (2003 et 2008; piqûre de rappel en 2021)

    IL NE SERT A RIEN DE TENTER DE LEUR DIRE LA VERITE : CE SONT DES LOSERS DEFINITIFS. J’ai prévenu plus de DIX FOIS Lefur et Molac de ne pas se moquer de nous. La France ne connaît qu’un langage : la force.

    I – Voici un article publié en 2008 : « J’AI HONTE D’ÊTRE BRETON : LA FRANCE POURSUIT SON OEUVRE CIVILISATRICE EN BRETAGNE ET EN CORSE : L’ERADICATION DES LANGUES NATIONALES DE L’HEXAGONE . MARC LE FUR, BRETON NAIF PARMI LES NAIFS, TROMPE PAR UN NOUVEAU MENSONGE DE LA FRANCE.

    Nous avions, une fois de plus, dans un avertissement solennel, dénoncé en 2008, la tromperie immonde de la France, réitérée une fois de plus, lors de la prétendue révision de l’article 2 de la constitution, au terme de laquelle les langues qualifiées de « régionales » par la France, allaient désormais accéder à un avenir radieux.

    M. Marc LEFUR, avec une naïveté incroyable, vu son âge, avait discerné dans cette « réforme » un événement exceptionnel : L’amendement Le Fur (2008). Le site Errances, sous la plume de Alain, le 21 avril 2008, reproduit la déclaration de Marc Le Fur, député, sur ABP: » Je me réjouis que le Premier Ministre tienne l’engagement qu’il avait pris à ma demande sur les langues régionales. Il avait promis un débat à l’Assemblée sur les langues régionales préalable à la réforme institutionnelle. Ce sera le cas le 7 mai prochain ». « Ce débat est historique. (Historique ? Ou hytoryque ?). C’est la première fois qu’il a lieu à l’Assemblée. De nombreux députés issus des régions concernées se mobilisent d’ores et déjà sur ce sujet et je les invite tous à être présents le 7 mai prochain dans l’hémicycle ».

    MA REACTION EST IMMEDIATE, ET TRES FERME : « C’est une pitié de croire que le débat provoqué par M. Le Fur au Parlement sur les langues dites « régionales », va apporter quoi que ce soit de positif : les bretons vont encore être saoulés de paroles INEPTES. Ils vont croire ce qu’on va leur dire. Et ils seront roulés, COMME TOUJOURS. M. Le FUR se met le doigt dans l’oeil : depuis l’invasion de 1487, la France n’ a cessé de violer le droit national et le droit international en Bretagne. Il n’y a aucune raison que cela s’arrête. Cela n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui. Interdire la transmission de la langue nationale aux enfants, l’enseignement de son histoire à un peuple, est plus que monstrueux: c’est débile et imbécile; la France s’expose à voir renaître à son encontre, d’une manière sotte, une haine qui s’était fortement atténuée, sous l’effet du lavage de cerveaux opéré de 1789 à 1950 sur les Bretons.
    Cependant, je souscris, bien sûr, à sa tentative, ne serait-ce que parce qu’elle va permettre aux imbéciles jacobins de confirmer une nouvelle fois les violations du droit qu’ils affectionnent, aux parlementaires français que nous devons absolument nous affranchir de leur nullité, et aux sujets passifs de Bretagne et de France de dire Amen, selon leurs bonnes habitudes. »

    2013 : LA SITUATION S’EST DETERIOREE EN BRETAGNE COMME AILLEURS. Les faits confirment ma position, qui ne comporte aucune réserve.

    Je suis arrivé à paris, en octobre 1966, et, dès mon arrivée, je suis reçu au ministère des affaires sociales, place de Fontenoy, qui accepte de mettre toute sa documentation à ma disposition pour la préparation de ma thèse de doctorat en médecine sur les régime de protection sociale contre les accidents du travail. Je deviens – entre autres choses, un spécialiste de ce régime, dont je préconise la suppression pure et simple. Dix ans plus tard, madame Jeanne NETTER, directrice du service, qui m’avait accueilli en 1966, entre dans l’équipe rédactionnelle que je dirige. (voir : Mélennec, Netter, Styger …)..

    Mes relations, très cordiales avec ce ministère, se poursuivent jusqu’en 2008, soit 42 ans plus tard. J’ai une expérience unique des contacts, des échanges, des consultations sollicitées par ce ministère, comme avec d’autres. Outre ma connaissance de l’histoire, je sais ce que valent les promesses de la France à l’égard des peuples qu’elle a colonisés. Cela ne m’a jamais empêché, puisque le sort a voulu que je vive à Paris, que je me comporte avec une probité absolue à l’égard de ce pays, qui m’a accueilli, sans jamais cesser de condamner les actes criminels qui ont été perpétrés en Bretagne : les deux ne s’excluent pas, mais s’imposent comme le seul comportement possible. Y compris en dénonçant ouvertement ces actes, sans jamais dissimuler mes opinions. Cela, je crois, m’a valu une certaine estime : le Médiateur de la République s’est déplacé, en personne, à Nantes, en 1996, dans notre capitale historique, pour assister à la soutenance de ma thèse de doctorat en droit, devant ma faculté d’origine : il m’a honoré de sa présence, même, en siégeant dans mon jury de thèse, fait unique dans les annales. J’étais à l’époque candidat à sa succession. Vingt de ses collaborateurs ont assisté à la conférence que j’ai donnée au Sénat sur la Duchesse Anne, et les invasions de la Bretagne de 1487 à 1491 : on ne peut pas dire que mes opinions aient été dissimulées ou ignorées. Personne ne demande aujourd’hui aux Bretons de courber la tête. C’est se respecter soi même et ses interlocuteurs que de dire ce que l’on pense : personne n’apprécie l’hypocrisie.

    M. MOLAC, DEPUTE, VIENT D’ENRICHIR CE DEBAT EN 2013, sur la langue bretonne, D’UNE PORTEE EXCEPTIONNELLEMENT HAUTE, à la mesure du génie breton : il y voit un acte de refondation de l’Ecole. RIEN MOINS !!!!!!!!!!

    « Je tiens à exprimer ma satisfaction devant la confirmation par l’Assemblée nationale de la nouvelle place donnée aux langues régionales dans le Projet de loi de Refondation de l’école dont l’examen vient de s’achever cette nuit … Le nouveau projet de loi reconnaît pour la première fois dans notre législation l’enseignement bilingue français – langue régionale….. C’est la première fois qu’une loi est aussi explicite sur l’enseignement et la prise en compte des Langues régionales dans l’Education nationale. Elle permettra une sécurisation juridique de l’enseignement de ces langues et un rapport de force rééquilibré avec les rectorats à qui l’on pourra opposer la nouvelle loi (sic !!!!). (C’est un) saut qualitatif qui vient d’être effectué cette nuit par la majorité à l’Assemblée nationale … C’est une victoire collective qui devra en appeler d’autres quant à la promotion de nos langues (sic !!!). Nous attendons désormais que les retombées positives de la loi se répercutent sur le terrain, notamment en termes de textes réglementaires et de moyens spécifiques. ■

    II _ UNE VICTOIRE ? UNE VICTOIRE COLLECTIVE ? (SUITE DE LA CHRONIQUE SUR LES HEROS BRETONS).

    Une promotion de nos langues !!!! Les Bretons sont-ils des larves ? Ou des sots ? Attendez mes bons ! Vous allez voir ce que vous allez voir ! Depuis 2008, la situation s’est encore aggravée en Bretagne. Nous avons perdu de nombreux locuteurs. Combien ? 5000 ? 10 000 ? 20 000 ? 30 000 ? Probablement davantage.M. Marc LE FUR, qui a joué un rôle actif dans l’inutile réforme de 2008, reconnaît l’échec patent de cette manipulation mentale, destinée à gagner du temps : l’inertie des Bretons est une victoire assurée pour la France : notre langue se meurt, dans quelques années, le processus sera irréversible, s’il ne l’est déjà – ce que je pense personnellement.M. LE FUR, vous et les autres parlementaires, qu’avez vous fait, pendant ce temps, pour dénoncer l’insupportable manipulation dont nous sommes victimes ? Avez vous levé UN SEUL DOIGT DE VOS DEUX MAINS pour demander compte à la France des actes abominables qu’elle a commis en Bretagne ? Et pour lui demander de se mettre à genoux pour solliciter le pardon des Bretons ? Vos fonctions de viceprésident de l’Assemblée nationale (des français) comptent-elles davantage que vos devoirs impératifs à l’égard de votre Pays, qui n’est en aucun cas la France ? Pourquoi vous obstinez vous à désigner notre langue, antérieure au français, comme un patois régional ? Ne savez vous pas que les Bretons sont une nation à part entière, identifiée avant le Christ par les auteurs antiques, et que la nation française ne prend consistance que mille cinq cents ans plus tard ????

    SEULE LA RESTAURATION D’UN ETAT BRETON PEUT SAUVER LA LANGUE BRETONNE. Si les Bretons ne se réveillent pas, la langue sera morte avant 20 ans. POUVONS NOUS, BRETONS, CONTINUER A VIVRE DANS LA HONTE ET LA LÂCHETE ?
    Nos parents, nos grands parents, nos arrières grands parents furent contraints, après la prétendue révolution de 1789, le cerveau écrasé et laminé par l’effroyable fer à repasser de dérangés mentaux, de courber l’échine. Ils n’eurent pas la force de faire autrement. Ils étaient des victimes, leurs tortionnaires étaient des bourreaux. Nous souffrons encore au quotidien de ce que, peuple fier, nous n’avions jamais accepté au cours de notre histoire. Les temps ont changé : aucune concession ne peut plus être faite, lorsqu’il s’agit de notre dignité et de la vérité.

    Louis MELENNEC a été interdit de s’exprimer en France depuis 20 ans. Sans internet, il serait MORT médiatiquement.
    Mais il existe d’autres pays que la France des doigts de l’homme !
    Aujourd’hui, LE MONDE ENTIER est au courant. Quel mépris récoltent ceux qui ont lavé les cerveaux de dizaines de millions de victimes depuis 1789.

  2. Posté par MÉLENNEC le

    LES DROITS DE L’HOMME EN FRANCE.
    LA LANGUE BRETONNE, L’IDIOME DE LA HONTE .
    LA FRANCE DES NON-DROITS DE L’HOMME : LE PAYS DES IGNOMINIES LINGUISTIQUES.

    Les faits relatés ici ne sont pas totalement inconnus. Mais le drame qui en est résulté pour la Bretagne et pour les Bretons mérite qu’on y revienne ; et qu’on y insiste, lourdement encore.

    La politique linguistique de la France a été criminelle. Elle a détruit totalement la langue bretonne en un siècle et demi, de 1789 à 1960. Les propos tenus par certains députés sur les langues dites régionales méritent le fouet. Comment la France, auto-proclamée patrie des droits de l’homme a-t-elle dressé les enfants Bretons pour essayer d’en faire de bons petits français ? Comment les Français ont-ils pu tomber si bas ?

    Lorsqu’ils arrivent à l’école, les enfants ne parlent pas le français, langue étrangère pour eux, et qui le restera encore longtemps. Ils ont été élevés par leur mère, parfois par leur grand-mère. Leur vieil idiome vient de l’antiquité, il était parlé avant le Christ. Ils n’articulent guère que quelques phrases, en breton ; tous, à la maison parlent la langue maternelle. Leurs propres parents, au mieux, ne connaissent que quelques mots de français, langue totalement étrangère pour eux.
    Le premier obstacle auquel ils se heurtent : la langue bretonne est interdite à l’école. Ils le savent. Leurs parent les ont informés. Ils ne savent pas lire. Mais on leur a dit qu’il est défendu, par des affiches, apposées un peu partout, de cracher par terre, et de parler breton. L’assimilation est claire : le breton est sale, comme la saleté de la terre boueuse. Ils ont déjà peur avant de poser leurs pas dans la cour de l’école. Cette peur va s’accroitre, car on va faire tout ce qu ‘il faut pour cela.
    Nos archives sont riches de preuves terribles. Beaucoup ont été publiées, de telle sorte que les tortionnaires ne peuvent les réfuter. (Voir les ouvrages cités ci-après, ceux de Bothorel, de Philippe Carrer, de Claude An Du, de Fanch Broudic, en particulier). Jean-Marc Ayrault, ex-premier ministre (socialiste), et Rolland, mairesse de Nantes, ont laissé défiler dans notre capitale historique, pour culpabiliser la population, des immigrés déguisés en esclaves. Ces pauvres bougres (je parle de Ayrault, et de Rolland, pas des immigrés), n’ayant pas été à l’école, ignoraient, au moment de la construction du mémorial pharaonique destiné à culpabiliser les Nantais, d’avoir participé à la traite des êtres humains, que l’esclavage est un phénomène lié à l’espèce humaine depuis toujours, et que ce sont les petits Bretons qui ont été transformés en esclaves par le pays autoproclamé des droits de l’homme.
    Les premiers temps, on fait preuve d’une certaine indulgence à l’égard des enfants nouveaux arrivés. Mais la relative compréhension des instituteurs change vite. Les maîtresses sont plus méthodiques que les hommes – comme en toutes choses -, c’est à dire plus sévères. Ils vont très vite éprouver la variété infinie de punitions que l’on a imaginées pour eux. A peine ont-ils appris les rudiments de la langue de l’étranger, que les punitions pleuvent : séjours répétés au piquet, coups de règle sur les doigts, gifles, coups de pied au derrière ou ailleurs, voire coups de poings.

    Il fallait une cruauté et une sottise inouïes pour user de tels procédés : ce sont des procédés éminemment français.

    La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de ceux qui veulent seulement perpétuer leur culture bretonne, qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté.
    Dès 1830, Des instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne », « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905).

    Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, ce qui est très facile : avec la complicité de l’instituteur, qui donne le signal, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; les petites victimes sont sensibles, mais les enfants sont parfois cruels ; on les entraine à se moquer des autres ; ceux qui savent un peu de français se vengent sur ceux qui ne savent pas : chacun son tour ! C’est abominable.

    Les punitions pleuvent sur les délinquants. On les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour … Tous les instituteurs ne sont pas brutaux ! Les témoignages des enfants le soulignent : « il n’étaient pas méchants, ils avaient reçu des ordres ». Beaucoup des maîtres ont été intoxiqués par leur propre éducation, du temps qu’ils étaient à l’école. Lorsqu’ils prennent en charge de petits élèves, beaucoup n’ont pas d’autre but que d’éviter aux enfants les souffrances qui leur ont été infligées, et de leur procurer une langue qui leur permettra de trouver un travail plus facilement.

    Un lecteur du site OBS écrit ceci dans les commentaires, sous un texte imbécile qui se flatte de la mise à mort de la langue bretonne, telle qu’elle fut pratiquée par la troisième république :

    « Dans les années 20, mon grand-père, qui avait environ 6-7 ans, habitait dans un petit village près de Saint-Connan, un bourg du Centre-Bretagne, entre Corlay et Guingamp. A l’époque, à la rentrée des classes, on attachait les élèves qui ne savaient pas encore parler le français à un joug, utilisé pour atteler les bœufs et les chevaux de trait ; on les traînait ainsi sur la place principale du bourg, devant tous les villageois, pour bien montrer qui était le plus fort. Les gentils organisateurs de cette mascarade étaient les notables du village, dans mon cas, le maire et le curé. Ce jour-là, mon arrière-grand-père a traversé la place du village, a arrêté la procession, détaché son fils, et a dit : « Si ça c’est l’école de votre république française, alors elle n’est pas pour nous », et il est parti. Mon grand-père n’est plus retourné à l’école ».

    Les « révolutionnaires » de Paris, ont inventé le mythe du petit Bara, qui traîne encore dans les livres communistes. Ce jeune homme de 14 ans, charretier d’artillerie, est engagé par les bleus en 1792, près de Cholet. Il est tué par ceux qu’il se proposait d’assassiner. On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il est venu participer aux meurtres organisés par les bleus pour tuer les Vendéens et les Bretons, coupables de s’être révoltés contre la tyrannie parisienne. Mais les malades mentaux de Paris en font un héros : ce petit assassin en herbe meurt là où il voulait supprimer ceux qu’on on lui a désignés comme des ennemis de la « république ».

    Les Français, aidés de leurs complices Bretons, mettent au point une invention diabolique : le symbole. Ce peut-être un objet banal : un bouton, une cuillère, une fourchette … D’autres fois, on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot – parfois non évidé, ce qui en fait un objet lourd -, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas). Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on dénomme le signal, dont la fonction est la même : épingler le coupable, qui s’en débarrassera en le remettant à un autre délinquant.
    Une ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole », jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Les plus jeunes sont les plus maladroits dans ce jeu, les plus grands les plus habiles. Certains mentent pour mieux se libérer, en inventant des coupables imaginaires. D’autres n’osent pas rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village pour n’être pas vus. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil : il apporte la honte à ses parents et à sa famille, ils se vengent sur lui.
    Dans d’autres régions, le symbole est remplacé par ce qu’on désigne sous le nom de signal.
    Des cas dramatiques sont signalés. Dans un cas grave, un instituteur gifla un enfant pour avoir prononcé une phrase en breton, et le projeta sur le poêle en fonte ; atteint d’un traumatisme crânien, l’enfant est mort deux jours plus tard. Il est arrivé que les gendarmes, prévenus par les instituteurs, pour mieux intimider les coupables, rendent visite aux parents pour les informer que leur enfant rétif continue à parler la langue interdite, malgré les punitions qu’on lui inflige. Aussi effarant que cela paraisse, plusieurs témoignages de ces faits sont rapportés, notamment par le célèbre chroniqueur Morvan-Lebesque, dans son livre Comment peut-on être breton ?
    La détestation de la culture et de la langue bretonne.
    Peu à peu, l’enfant se met à détester tout ce qui lui rappelle l’infériorité de sa condition. Il n’accuse pas la France, seule responsable de son état, mais sa propre culture, son propre pays. Ses parents, comme tous les parents, sont de braves gens. Malgré l’affection qu’il leur porte, ses réactions peuvent être ambivalentes. Ils sont l’illustration même de ce qu’on lui apprend à détester à l’école. Les instituteurs du temps s’habillent en

    costume des bourgeois de la ville. (Voyez les photographies du temps). Aucune institutrice n’est autorisée à porter la coiffe ou le costume local, considérés comme vulgaires. Ses parents sont habillés en paysans, c’est à dire en ploucs. Leurs discours sont truffés de fautes, ou pire, sont une sorte de sabir, mélange de français et de breton : un charabia ; leur accent est hideux et rauque, du moins le croient-ils. Ils ont honte, la Bretagne est le pays de la honte. Psychologiquement, le jeune Breton en arrive à se mépriser, il intériorise le modèle mauvais forgé de toutes pièces par le colonisateur. Il n’a plus aucune estime pour lui même, ni pour son pays.

    Le phénomène diffuse, et gagne tout l’entourage. Les grands parents, qui ne parlent ni ne comprennent le français – dans les campagnes en tous cas -, sont mis à l’écart, on ne communique pas avec eux, surtout pas à la table familiale : ce sont des sous-ploucs, on se gausse de leur maladresse et de leur timidité, on ne voudrait certes pas leur ressembler, on a honte d’être leurs descendants. Il arrive que les grands parents brittophones et le personnel des fermes soient péremptoirement interdits de parler aux enfants, pour ne pas les contaminer par leur langage bestial. Un fossé culturel se crée entre les générations : les jeunes, élevés par force dans la civilisation du colonisateur, dont on les a convaincus qu’elle est admirable, et les personnes âgées, qui paraissent, pitoyables et arriérées ; et qui de surcroit ne parlent pas ce qu’on dénomme la « langue nationale ». Des dizaines de milliers de jeunes appartenant à cette génération où se produit la rupture – l’avant guerre et l’après guerre 1939-1940 – sont dans l’absolue incapacité de communiquer verbalement avec leurs grands parents, qui parlent exclusivement le breton, alors que les jeunes sont interdits de s’exprimer dans cette langue. (Je fus dans ce cas : mes grands parents maternels ne parlaient pas le français ; je n’ai donc pas idée de ce que peuvent être les relations entre les grands parents et leurs petits enfants). Pour les mêmes raisons, certains enfants conçoivent une honte de leurs parents, à cause de leurs costumes de paysans, de leurs sabots, de leur accent, de leur langage truffé de fautes. Celà peut aller très loin : on a vu, dans les lycées et collèges, des enfants refuser de rencontrer au parloir leur propre mère, à cause de son parler rocailleux, de sa coiffe, de son habitus de femme plouque, et prétexter l’étude ou le travail pour ne pas montrer ce triste spectacle à ses camarades. Peut-on imaginer l’horreur que cela représente ? Un adolescent ayant honte de sa mère, celle qui l’a engendré, parce qu’elle est bretonne ! Des centaines d’enfants ont harcelé leurs mères, dans les années cinquante, pour qu’elles abandonnent leurs coiffes et leurs costumes, parce qu’ils avaient honte de ces déguisements sortis des cavernes.

    Le ministère Combes, non seulement harcèle les provinces pour qu’on n’utilise que la langue « nationale », mais invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il soit utilisé dans les églises, lors des prêches, du catéchisme, des annonces de naissances, de mariages, de décès faites en chaire. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère ». C’est de la sauvagerie à l’état pur, de la barbarie à l’état le plus misérable …
    Les survivants qui ont vécu ces faits atroces ont le cerveau couvert de cicatrices.

    LOUIS MELENNEC

    BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE

    Les livres cités ci dessous sont à lire absolument :

    Broudic Fanch, L’interdiction du breton en 1902, éditions Coop-Brizh, Spézet.

    Bothorel Noël, Contribution à l’étude de l’inadaptation sociale du breton ; thèse pour le doctorat en médecine, Paris 1963. Article publié dans la revue Ar Vro, en 1964.

    Carrer Philippe, Ethnopsychiatrie en Bretagne, nouvelles études, Coop Breizh, 2007 ; réédition semi-poche Coop Breizh, 2011.

    Claude An Du, Histoire d’un interdit, Le breton à l’école. Hor Yezh, 2000.

    Morvan-Lebesque, Comment peut-on être Breton ? Paris 1970, Le Seuil.

    Nota Bene : les travaux de Louis Mélennec lui ont valu d’être interdit de publication dans TOUS les médias français et bretons – sans aucune exception -, depuis une vingtaine d’années, et de voir sa biographie supprimée de Wikipédiouse. Quel honneur ! La France des doigts de l’homme est une spécialiste de ces manières abominables . Mais aujourd’hui, toute l’histoire de la Bretagne colonisée est connue. Partout. Et l’on sait dans le monde entier que non seulement elle n’a RIEN apporté aux droits de l’homme, MAIS QU’ELLE LES A FAIT REGRESSER.

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  3. Posté par MÉLENNEC le

    LA MISE A MORT DE LA LANGUE BRETONNE par le pays des droits de l’homme.

    (Ce texte a été publié en Algérie par les Kabyles : il les a émus;
    mais l’université « bretonne » et les prétendus députés nous font HONTE.
    Quel malheur d’être né dans un pays de pleutres !)

    Chaque année, je rendais visite à ma vieille mère, en pays Bigouden. Sa langue maternelle était le breton, qu’elle parlait avec jubilation, car c’était la langue de la joie et de l’humour.

    Tous les ans, j’entendais cette langue vénérable. Car les voisines de ma mère étaient bretonnes.

    Puis, elles sont mortes, les unes après les autres.

    Puis, une certaine année, arrivé en vacances dans mon village natal, j’ai été saisi d’angoisse.
    Je me suis demandé pourquoi.
    J’ai bientôt compris la raison : la langue, assassinée par le pays colonial, n’était plus parlée par personne.

    Sous l’effet de la persécution mentale du temps qu’elle était enfant, puis écolière, humiliée, elle avait cru bien faire : ma mère m’avait élevé en français : on lui avait fait honte de sa langue, elle n’osait même plus la parler devant ses enfants!.
    Mes grands parents étaient exclusivement bretonnants, je n’ai jamais pu communiquer avec eux.

    Savez vous ce qu’est un enfant qui ne peut parler ni à sa grand-mère, ni à son grand-père, ni aux plus anciens de sa famille ?

    C’est comme une tombe dans laquelle on l’enferme, à peine né. Ce fut un choc terrible : tout était changé; c’est comme si les oiseaux avaient disparu des arbres, et ne chantaient plus. Quoique l’on fasse, Ils ne chanteront plus ces mélodies si suaves, qui ont bercé et enchanté notre enfance, même si on ne les comprenait pas bien.

    On ne peut imaginer ce que fut cette prise de conscience pour moi. Tout un pan de notre civilisation était à jamais englouti dans les abysses. En écrivant cela, si les hommes étaient autorisés à pleurer, de grosses larmes, des vraies, couleraient sur mes joues. Honte au pays criminel ! Quel bilan pour le pays des Droits de l’homme !!!
    Je ne pardonnerai jamais ce crime à la France.
    Mais il y en eut bien d’autres.

    Je dis : LA FRANCE, pas les Français, car ils subissent, eux aussi, les mêmes débiles mentaux que nous : voyez ce qu’ils sont en train de faire à leur malheureux pays : une destruction systématique, méthodique.

    Je prie pour qu’on les attrape par la peau du dos, et qu’on les traîne devant un tribunal. Et qu’on les châtie; sans indulgence aucune.

    http://www.amazighworld.org/history/index_show.php?id=642467

  4. Posté par mélennec le

    UN ETAT ORDURE : COMMENT çà FONCTIONNE : la VIOLATION QUOTIDIENNE DES LOIS DE PROTECTION SOCIALE.
    Lisez, vous aurez peine à le croire :

    https://www.youtube.com/watch?v=4MAURsQlJsA

  5. Posté par mc le

    « The weapons of mass destruction » = the human rights

  6. Posté par SAINT-MARC Jean-Paul le

    Pour ce qui concerne les conventions de l’ONU, il faut aller plus loin que la substance elle-même, lire toutes les réserves par pays…
    Quand vous lisez qu’un pays ratifie une convention, avec comme restriction « la loi du pays restant prioritaire » ou autre comme la charia, c’est qu’il se contrefout de ce qu’il a signé mais qu’il veut l’imposer aux autres…
    Et les bonnes âmes de s’esbaudir que tel pays totalitaire a signé telle convention…
    Aussi bêtes à manger du foin ces idiots !
    Sur les femmes, les enfants, allez voir !

  7. Posté par Vautrin le

    Mais enfin ! Comprendra-t-on que lorsqu’une bande d’andouilles a voté en 1789 les « droits-de-l’homme », cela correspondait certes au climat politique de l’époque, et que bon an mal an cela faisait avancer les affaires de la haute bourgeoisie, mais que depuis ce recto-humanisme sert de levier pour détruire les Nations sur lesquelles, précisément, la Déclaration fondait -avec raison- le principe de toute souveraineté ? Aujourd’hui, c’est devenu le prétexte à tous les abandons de souveraineté, d’identité, à toutes les tyrannies, au grand remplacement. Il est plus que temps de passer à autre chose, sinon nous périrons.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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