Affaire Giroud-vins. La RTS condamnée; silences, partialité et idéologie médiatiques, etc. Petit rappel.

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  • 8 septembre 2016 | Nouvel étalage de médiocrité médiatique dans le dossier Giroud

Le Temps, l’ats, la RTS20 minutes24 Heures, la Tribune de GenèveLe NouvellisteLe Matin, etc., tous les médias sont interchangeables lorsqu’il s’agit du dossier Giroud. Il y a quelques jours (c’était le 25 août 2016), une information décisive aurait pu être diffusée dans tous ces médias. Laquelle? L’émission Temps Présent de la RTS venait, pour la première fois dans son histoire, de se faire condamner par l’autorité chargée de surveiller la SSR pour violation du droit des programmes. En substance, on reproche à cette émission d’avoir manqué d’objectivité et d’avoir sciemment conduit une opération de démontage visant à nuire à Dominique Giroud. Vous avez bien deviné: à une ou deux exceptions près, aucun média n’a rien publié sur le sujet – surtout pas la RTS directement concernée, prouvant une fois de plus sa mauvaise foi et son absence de tout respect pour la déontologie journalistique. Aujourd’hui, rebelote, mais en sens inverse. Un détail provoque une avalanche médiatique. Le détail, c’est que Dominique Giroud a perdu devant le Tribunal fédéral sa requête visant à recadrer la portée de l’irrégularité fiscale qu’il a commise. Rien de fondamental. L’irrégularité fiscale en tant que telle n’était pas l’objet de son recours. Dominique Giroud reconnaît depuis des années avoir commis une faute et s’en est excusé. Le gag dans tout ça: les gros titres des médias répètent tous comme des moutons la même stupidité, à savoir que Dominique Giroud devra « s’acquitter de 10 millions de francs d’impôts », pour reprendre au hasard le titre du Temps. Or,…

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Ce n’est pas la première fois qu’une décision du Tribunal fédéral laisse perplexes les avocats de Dominique Giroud qui se demandent pourquoi la plus haute instance judiciaire du pays ignore les arguments du négociant en vins et ne retient que les faits à charge. Mais cette fois, la mauvaise foi du TF apparaît de manière particulièrement crasse. Dans un arrêté rendu le 26 août 2016, il a en effet délibérément choisi de nier l’existence d’une théorie fiscale (la théorie de la consolidation) qu’il a pourtant lui-même développée dans un arrêté devenu célèbre du 30 janvier 2006. A l’époque, cette théorie fiscale avait même fait couler beaucoup d’encre suscitant les commentaires de plusieurs professeurs de droit fiscal. Le Service cantonal des contributions du Valais, l’Administration fédérale des contributions et la Commission cantonale de recours du Valais admettent l’existence de cette théorie. En outre, dans un avis de droit, René Matteotti, Professeur de droit fiscal à l’Université de Zurich, soutient que cette théorie de la consolidation doit s’appliquer dans le dossier Giroud. Dans ce contexte, pourquoi le TF a-t-il décidé de nier l’évidence si ce n’est en raison d’un biais anti-Giroud? Concrètement, si cette théorie avait été retenue, les revenus soustraits seraient restés les mêmes, mais leur impact fiscal aurait été sensiblement réduit. Sur l’étalage de médiocrité médiatique que cette décision du TF a généré, nous renvoyons à l’actualité du 8 septembre 2016.

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Temps Présent, ça vous dit quelque chose? C’est la perle des émissions d’information en Suisse et en Europe. Une référence depuis sa création en 1969. « Du lourd », comme diraient aujourd’hui les journalistes. A ce jour, l’émission n’a jamais été condamnée pour avoir violé son devoir d’objectivité et de véracité. Elle aime d’ailleurs à s’en vanter. Ce qui s’est produit le 25 août 2016 à Aarau est donc historique: Temps Présent a été condamné pour avoir volontairement sali la réputation de Dominique Giroud dans l’émission «Affaire Giroud, du vin en eaux troubles» diffusée le 22 janvier 2015. L’organe officiel de surveillance de la RTS (l’AIEP) considère que ce reportage n’était pas du journalisme rigoureux (selon nous, il s’agit même «d’une injure au métier de journaliste»), mais une opération ciblée de démontage visant à nuire à Dominique Giroud. Comment une émission comme Temps Présent a-t-elle pu connaître une telle dérive? Pourquoi la RTS a-t-elle, dans cette émission mais également dans plusieurs reportages du 19:30, systématiquement et injustement travaillé à détruire la réputation de Dominique Giroud? Et quel sera le prix que la RTS devra payer pour réparer les dommages ainsi causés (ils s’élèvent à plus de 40 millions de francs)? Les réponses viendront de la justice civile devant laquelle Dominique Giroud s’apprête à déposer une plainte en dommages et intérêts.

Source, ici

2 commentaires

  1. Posté par aline le

    Quelle salope notre média étatique et propagandiste! Votons pour l’initiative No Billag.

  2. Posté par Nicolas le

    Le prix que devra payer la RTS n’est pas encore connu mais on sait déjà d’où viendra l’argent!!! Stop Billag une fois pour toutes.

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