Cette idéologie, ce n’est pas DAESH, ce n’est pas l’islamisme. C’est l’islam

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Drieu Godefridi, juriste, écrit dans Le Vif à propos du burkini :

Unknown-27"[...]  Le problème est ailleurs, il git dans l'idéologie dont ces accoutrements ne sont que l'une des manifestations qui bourgeonnent sur le continent européen. Il est tellement plus facile de s'en prendre à un vêtement qu'à l'idéologie dont il procède !

Car, cette idéologie, ce n'est pas DAESH, ce n'est pas l'islamisme. C'est l'islam. Trente années d'éducation contre "la discrimination", "le racisme" et ses variantes ont si bien conditionné nombre de nos intellectuels -- pour ne rien dire de nos politiques -- que le simple fait de désigner l'islam comme problème leur est inconcevable.

En effet, nous disent-ils, l'islam est une religion. Allons-nous discriminer une religion ? Empêcher des hommes et des femmes de vivre librement leur foi ? À moins que ces velléités de discrimination ne cachent, plus grave !, une sorte de racisme latent et refoulé ?!

Cette disposition d'esprit, que je me suis permis de qualifier de "trahison des clercs" dans un essai récent, il est facile de montrer qu'elle procède de l'ignorance.

Car l'islam est plus qu'une religion. À l'opposé du christianisme, l'islam définit un projet politique et un droit complets, régissant tous et chacun des aspects de la vie des individus. L'islam est une doctrine, que l'esprit des Lumières, précisément, nous oblige à traiter comme toute autre doctrine, avec esprit critique et sans déférence (inutile d'y ajouter le mépris, qui aveugle le jugement).

"Vous n'allez pas nous reservir le couplet sur l'islam opposé à l'égalité entre hommes et femmes ?" Non. Car l'incompatibilité de l'islam et de l'Occident -- en fait, de l'islam et de l'idée même de démocratie -- est plus fondamentale. L'islam définit non seulement un ensemble de normes, mais un droit qui se veut complet et immuable, car il prend sa source dans la parole d'Allah. C'est dans la complétude divine de son droit, le fiqh, que réside la différence ontologique entre islam et christianisme. On ne réforme pas la parole de Dieu, on ne discute pas la volonté de Dieu dans une assemblée médiocrement humaine telle qu'un parlement. Abroger une sourate du Coran, ce serait abroger Dieu.

Ainsi les questions vestimentaires sont-elles remises dans une juste perspective, celle du symptôme de la diffusion, en Europe, d'une doctrine islamique radicalement opposée aux fondements de notre civilisation (ie, toute norme est questionnable et réformable). Voici la vraie question : celle de l'avenir, en Europe, de la doctrine islamique, et non de "l'islamisme", "des musulmans" ou de tel ou tel vêtement. [...]"

 

Extrait de: Source et auteur

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3 commentaires

  1. Posté par Sancenay le

    Bien évidemment, comme je l’ai écrit par ailleurs et comme le dit Jean-Marie Le Pen , ce n’est qu’une conséquence secondaire de l’islamisation par l’oligarchie , droite et gauche confondue de nos pays historiquement de civilisation chrétienne. Le vrai sujet c’est de reconnaître et de défendre notre identité. Et c’est pourquoi « la laïcité  » qui est une création révolutionnaire ex-nihilo est inapte à résoudre le problème dans le meilleur des cas, et dans le pire que nous subissons par la malice de complices et de dupplices de droite comme de gauche, voire aujourd’hui comme du néo -FN savamment infiltré, est objectivement complice. Il n’est que d’entendre le malicieux Philippot dire que « le pouvoir se trompe de priorité au sujet du burkini » ce qui signifie clairement que c’est tout de même digne d’intérêt ;et que d’autre part , » il faut interdire tout signe religieux sur la voie publique » .Autrement dit: oligarques : soutenez-moi moi et je vous sauve le Système.

  2. Posté par Myrisa Jones le

    « Ainsi les questions vestimentaires sont-elles remises dans une juste perspective, celle du symptôme de la diffusion, en Europe, d’une doctrine islamique radicalement opposée aux fondements de notre civilisation ».

    C’est exactement ce que ressentent et pressentent les populations européennes en ayant des réactions épidermiques sur les plages, dans les rues et les médias sociaux. La question n’est pas de savoir si c’est à raison ou non. C’est ainsi!
    Et le déni et le mépris affichés par les politiciens obtus ou les « droitsdelhommiste » et antiracistes partiaux ne sont pas très intelligents. Il risque d’augmenter l’intolérance et la colère des populations qui n’acceptent pas le dogme intolérant, sexiste et rétrograde de l’islam pour les sociétés occidentales et démocratiques. Ailleurs, chez eux, ils font ce qu’ils veulent…

  3. Posté par jsg le

    Que toutes les constatations que vous faites soient l’apanage de tous ceux qui de près ou de loin influent sur l’acculturation de la France, est malheureusement un fait incontestable. Il est accablant de constater que la Taqyia fait de ravage dans les cerveaux handicapés de tous ces auto-proclamés intelligents. Rajoutez à cela la peur de ne pas être réélu et les voilà d’une docilité avilissante envers ceux qui les roulent dans le couscous. Ils pleurnichent en constatant que la France est en panne, que les esprits sont désabusés, ils ne veulent pas comprendre que les Français sont très conscients que l’islam est indirectement responsable des crimes que son coran encourage. Pas un, je dis bien pas un n’ose le dire, certes, sans haine; car le pauvre musulman de base peut ne pas être au courant, mais que ne pouvons-pas leur dire que la connaissance des faits les rend responsables moralement, tant qu’ils resteront sans rien faire pour éradiquer ces textes mortifères.
    Bref, maintenant une bonne frange de la société française est avertie des dangers, et ne tolère plus d’être qualifiée d’islamophobe, les crimes ne venant que de ceux qui les accusent !

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