Faisant face à un durcissement de la politique d’accueil suédoise, de nombreux demandeurs d’asile abandonnent leurs démarches et quittent le pays. Stockholm offre plus de 4 000 euros à tout migrant qui décide de retourner dans son pays d’origine.
Les chiffres sont spectaculaires. Entre janvier et août 2016, le nombre de demandes d’asile a été de moitié inférieur à celui qui avait cours en 2015 pour la même période. Un ralentissement de taille lorsque l’on sait que la Suède avait vu le nombre des requêtes doubler entre 2014 et 2015 pour atteindre 160 000 l’année dernière.
Préoccupé par l’impact économique de sa politique migratoire, le gouvernement a décidé d’agir par le biais de l’Office national suédois des migrations. Il a mis en place des règles plus restrictives début 2016 afin de ralentir le flux. En plus de nouveaux contrôles aux frontières et d’une réglementation plus contraignante en ce qui concerne le regroupement familial, les logements sont dorénavant retirés aux réfugiés qui n’ont pas obtenus l’asile. La Suède prévoit également de recourir davantage à la détention pour les migrants.
Une autre donnée d’importance rentre en ligne de compte : le changement au sein de l’opinion publique. Un sondage publié en février dernier a fait l’effet d’une bombe en Suède. L’immigration est l’inquiétude principale pour 40% des Suédois. Un résultat que le quotidien britannique The Independantqualifie de «plus gros retournement de l’opinion dans l’histoire des sondages».
De l’argent contre un retour au pays
L’Office national des migrations prévoit environ 60 000 nouveaux demandeurs d’asile pour 2016. Ce coup de frein migratoire permettra à l’Etat d’économiser plus de cinq milliards d’euros.
Mais une autre donnée est à prendre en considération pour expliquer ces nombreux départs. Le gouvernement suédois a mis en place une subvention au retour. En place depuis début 2013, le dispositif permet à un migrant d’obtenir plus de 4 000 euros s’il accepte de retourner dans son pays d’origine. Plus de 10 000 euros s’il s’agit d’une famille. Des sommes non négligeables qui ont suffi à convaincre bon nombre de demandeurs d’asile. L’argent est transmis uniquement après le départ.
Rolf Zwicky : et bien ça a bien fonctionné pour les suisses, maintenant on a toute l’Afrique…
Ils sortent par la porte en rentrant par la fenêtre.
Je suis profondément choqué par la ladrerie des Suédois. 4’000 euros seulement pour retourner dans leur pays ? Quelle image ces migrants auront-il donc de l’Europe ?
Il est heureux que nous, Suisses, soyons un peu moins avares. « Swissinfo » nous informait en juin 2014 que « Des milliers de requérants d’asile ont débarqué en Suisse en provenance du Nigéria ces dix dernières années, avec le poids des espoirs de leur famille sur les épaules. A leur arrivée, on leur propose 7000 dollars pour retourner chez eux et y lancer un petit commerce. » C’est quand même un peu mieux qu’en Suède, non ? (Sachez apprécier la remarque « avec le poids des espoirs de leur famille sur les épaules », nullement factuelle, mais purement émotionnelle afin d’attirer la sympathie du lecteur-contribuable…). 1000 USD peuvent être payés en Suisse, et 6000 USD supplémentaires sont payés au Nigéria.
(voir http://www.swissinfo.ch/fre/politique/requ%C3%A9rants-d-asile_un-nouveau-d%C3%A9part-au-nig%C3%A9ria-financ%C3%A9-par-la-suisse/38707492 )
Et la journaliste, méfiante, ajoutait : « Mais qu’y a-t-il derrière cette offre à première vue généreuse? ». Elle a bien raison, il faut toujours se méfier lorsque l’on vous offre 7000 dollars !
Pour ceux qui l’ignorent, « SWI swissinfo.ch, la plate-forme internationale de la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SRG SSR), s’adresse aux Suisses de l’étranger et à un public international intéressé par la Suisse. »
Naïveté ou crétinisme ? Selon une fable chinoise, le gouvernement voulait se débarrasser des rongeurs qui infestaient les maisons. Ils ont proposé de l’argent aux habitants pour chaque rat rapporté. Naturellement, les habitants ont commencé à élever des rats.
Quel pied!
Tu viens de Tunisie, sans papiers, oubliés sur le tarmac, vol EasyJet Jet à 200 Euros.
Tu voles, tu violes, tu agresses, tu reçois 4000 balles et retour au bled!
En France aussi le gouvernement a proposé de l’argent pour faire partir les Roms. Résultat : ils reviennent l’année suivante avec les papiers d’un frère ou d’un cousin ressemblant et ainsi ils obtiennent une deuxième fois de l’argent.
Pas sûr que ça ne fasse pas un appel d air leur combine. 4000 par migrant, 10000 pour une famille…