La radio RTL indique que l'agent de sécurité appréhendé chez lui à Athis-Mons, dans l'Essonne présentait des signes «inquiétants» de radicalisation. L'homme a été interrogé puis relâché après avoir été mis en examen pour détention illégale d'armes. Une procédure administrative va être lancée pour lui retire le badge d'accès aux zones sécurisées d'Orly, badge dont l'octroi est du ressort des services de l'Etat.
Avec la vague d'attentats en Europe, la sécurité dans les gares et les aéroports reste une question cruciale. Les aéroports de Paris voient passer chaque année près de 95 millions de passagers. Près de 85 000 personnes disposent de badges d'accès aux zones sécurisées. En décembre 2015, après l'attentat du bataclan, quelque 70 employés des aéroports de Paris s'étaient vu retirer leur accréditation, «notamment pour des phénomènes de radicalisation».
Lire aussi : Un kamikaze de l'aéroport de Bruxelles y avait travaillé pendant cinq ans
Extrait de: Source et auteur
Quel quota de morts lui est-il dévolu ? Par quelles modalités moins « inquiétantes » ? Quel cynique estrosi * ou quel Sinistre se dédouanera du prochain massacre ?
* locution à vocation proverbiale qui signifie : responsable de la sécurité mais pas coupable d’un carnage terroriste.
C’est magnifique : cette homme présente des signes « inquiétants » de radicalisation. Mais il est libre. Libre de retourner chez lui, de prendre un couteau de cuisine et d’aller poignarder qui il veut. Libre de retrouver d’autres radicalisés qui ont préparé des bombes et d’aller se faire exploser où il veut. Le monde tourne vraiment à l’envers.