Michel Garroté - Avec 34 médailles - écrit le Courrier International - la France se place au 7e rang des JO de Rio (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Mais au premier rang de la mauvaise humeur ! Fidèles à leur réputation, les Français râlent, qu’ils perdent ou qu’ils gagnent. Ah bon ? Est-il si vrai que cela que les Français râlent tout le temps ? C'est tout au moins ce que pense le Wall Street Journal.
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“Ce n’est pas vraiment l’été scintillant dont les Français rêvaient”, écrit le Wall Street Journal qui se penche sur les Jeux olympiques des Tricolores, tant à l’intérieur du stade qu’en dehors. Néanmoins, grâce à ce haussement d’épaules bien gaulois et à l’expression de perplexité qui va avec, il reste une discipline dans laquelle les Français survolent la compétition : la plainte. Du stade olympique au vélodrome en passant par le terrain de hand, les athlètes français excellent dans l’art de ronchonner au sujet de leurs adversaires et de se plaindre des résultats.
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Le Wall Street Journal évoque évidemment Renaud Lavillenie et sa comparaison malencontreuse entre le stade olympique de Rio, résonnant de sifflets pendant la finale du saut à la perche, et le stade de Berlin, huant le sportif africain-américain Jesse Owens, en 1936. Même chose en cyclisme sur piste, où les coureurs français, tellement écœurés par la réussite des Britanniques, qui ont empoché 6 des 10 médailles d’or en jeu, qu’ils ont questionné sans ambiguïté la légalité des exploits de leurs adversaires.
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“Même quand ils gagnent, ils râlent !”, se désole le quotidien américain en référence à l’équipe tricolore de handball. Après avoir renvoyé celle du Qatar au vestiaire, et sans ménagement, les Bleus ont trouvé le moyen de dénigrer les pratiques des pays du Golfe qui naturalisent des joueurs étrangers à tour de bras. Malheureusement, “se plaindre n’est pas une discipline olympique, au grand dam de l’équipe de France. Mais ça ne devrait pas tarder : Paris est candidate à l’organisation des JO de 2024”, ironise, pour conclure, le Wall Street Journal (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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(extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page)
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(fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page)
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.courrierinternational.com/article/vu-des-etats-unis-la-france-medaille-dor-de-la-grogne
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Dans les entreprises, les Français qui vivent en Suisse sont mal vus : toujours en train de critiquer. Cela sape le moral des troupes. Toujours à revendiquer. Toujours à se vanter eux-mêmes. Bref, ils ne sont pas de compagnie édifiante et par ailleurs, dans les immeubles où ils logent, ils sont souvent irrespectueux des règlements de maison et des autres habitants.
« Marre des embouteillages ! » ; « C’est beaucoup trop cher ! » Les Français ont érigé l’art de râler en véritable sport national. Mais pourquoi se plaint-on ? À première vue, pour nous soulager, pour évacuer notre anxiété et notre stress. Néanmoins, ronchonner à trop forte dose, peut nuire gravement à votre santé, comme le confirme les travaux du psychiatre américain Steven Parton publiés dans la revue de psychologie Psychpedia. Le psychiatre explique que plus une pensée est utilisée, plus on y revient facilement et régulièrement, car le chemin parcouru par cette idée a été enregistré par notre cerveau. Cela s’explique par les connexions entre les synapses : « Quand vous avez une pensée, une synapse crée un pont jusqu’à une autre et lui envoie un signal électrique. Ce dernier transporte et transmet l’information à laquelle vous pensez. La répétition imprègne donc l’information », détaille le scientifique.
(source: magazine Sources Vitales- septembre 2016)