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Cela n’a rien d’étonnant.Et force est de constater que c’est plutôt la norme et que les exceptions qui relèvent souvent d’ d’héroïsme individuel de quelques prêtres ( et beaucoup moins d’évêques)sont rares. Chez les prêtres qui ont dépassé la soixantaine, c’est encore plus rare.
Pourquoi ? La raisons est simple.
Depuis la révolution française où les prêtres ont été massacrés et déportés par centaines (cf Les « pontons de Rochefort », le massacre des Carmes, le clergé de l’Eglise dite de France n’a cessé de courber l’échine devant le pouvoir au mieux indifférent à la question religieuse, mais plus généralement hostile , fausse droite et vraie gauche confondues. A chaque fois qu’elle redressait la tête , les prédécesseurs de nos présents oligarques suintant la « tolérance » républicaine leur assénait, qui son coup de marteau qui son coup de faucille sur la tête.
A la guerre de 14-18, sanglant épisode voulu de la longue déconstruction de l’Europe chrétienne, on s’empressa d’envoyer le maximum de prêtres au front et prioritairement ceux issus des régions de l’Ouest dont les familles avaient gardé à jamais le souvenir poignant des insoutenables conditions de naissance de la république française, anti-chrétienne et totalitaire dans l’oeuf C’est un aspect primordial pour la compréhension de l’histoire que beaucoup de nos voisins ignoraient et découvrent , stupéfaits, aujourd’hui.
Dans un tel accablant contexte, les séminaires censés former les prêtres à « prêcher et enseigner les nations » selon les recommandations du Christ, ont adopté les idées en vogue du monde. Tel en premier lieu le marxisme , d’autant que le parti communiste avait fait de cette église convalescente une cible privilégiée à conquérir de l’intérieur par un entrisme militant très efficace ,soutenu en outre par la presse subventionnée par le pouvoir( cf l’entretien à grands frais du journal « Témoignages chrétien »ou de » la Vie » ex-« catholique).C’est ainsi que la spiritualité, sans même parler de la doctrine même de la foi, et encore moins de la liturgie, a sensiblement cédé le pas aux considérations purement matérialistes. Le pauvre étant devenu exclusivement le pauvre en monnaie, et non pas en esprit, et de préférence le « pauvre en patrie » , soit l’immigré dont l’accueil obligatoire à notre table « fut et est encore bêlé à toute les sauces » souvent de préférence au Crédo, au Confitéor et « autres vieilleries » comme me dit un jour un étrange barbu portant attaché-case pour tout signe distinctif . Il débarquait dans ma petite paroisse d’alors pour « nettoyer l’Eglise » de ces vieilleries auxquelles plus personne ne croît : en l’occurrence un vitrail au Sacré-Coeur, une statue de Jeanne d’Arc et une autres de Sainte-Thérèse de Lisieux , le tout, si j’ose, dire en parfait état !
« Le prêtre chargé de la commission d’art-sacré auprès de l’évêque du lieu » , c’était lui, se vit reconduire poliment mais non moins prestement à la sortie du village …. les quelques grands-mères vigilantes qui m’avaient appelé au secours pour lui rappeler quelques notions des vertu de prudence, d’humilité et de la plus élémentaire charité. Le pauvre homme avait du ce jour -là rencontrer le diable ! On ne le revit plus. sévir dans nos campagnes.
Cette petite anecdote parmi tant d’autres du même tonneau pour illustrer le mode de pensée restant dominant dans l’Eglise de France , ce qui encouragea sans doute le pleutre Juppé à critiquer publiquement Le Pape Benoît XVI lorsqu’il s’élevait contre « le mariage pour tous » ou qu’il tentait d’éveiller l’humanité par le discours de Ratisbonne: « ce Pape commence vraiment à poser problème ».
Mais je sais bien hélas que ce déplorable esprit n’est pas réservé à la France et que la Suisse avec une histoire pourtant différente souffre des mêmes maux.Il est vrai que nos frontières sont poreuses, pour le meilleur certes, mais aussi pour le pire !