France – Deux peuples et l’État n’en protège qu’un

Michel Garroté
Politologue, blogueur
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France-1

   
Michel Garroté - Pour Claude-Paul Rouquet, l’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains estime Claude-Paul Rouquet.
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Pour ce qui me concerne, cela fait longtemps que la France n'est plus un Etat de droit. Pour ce qui me concerne, la France - au contraire - est un Etat arbitraire. Peut-être est-ce cela que Claude-Paul Rouquet tente de nous expliquer. Pour ce qui me concerne, l'armée française devrait intervenir dans les banlieues dites sensibles pour mettre fin aux zones de non-droit contrôlée par des franco-musulmans. Peut-être est-ce cela que Claude-Paul Rouquet tente de nous expliquer.
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Claude-Paul Rouquet, sur Boulevard Voltaire, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : État de droit ! Nos politiques se gargarisent de ce mot, pour eux l’alpha et l’oméga de la démocratie. Au nom de l’État de droit, aucune mesure vigoureuse et immédiate n’est possible contre ceux qui nous agressent. L’État de droit est garant des libertés publiques, y compris de celles des assassins pris les armes à la main. Rien ne se peut qui ne soit décidé par un juge, susceptible d’appel, rejugé, avec nouvel appel, cassation, Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), sans oublier le laxisme judiciaire, le pouvoir discrétionnaire du juge d’application des peines et le droit de grâce présidentiel.
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Claude-Paul Rouquet : Lorsque la paix est compromise et qu’il faut se résoudre à la guerre, quelle que soit la forme que prend cette guerre, lorsque la paix civile elle-même est menacée, alors l’État de droit est caduc. Son maintien est paralysant. Il rend inopérants les mécanismes de défense et les pervertit. Ils en viennent à fonctionner à contre-courant, et frappent ceux qui refusent l’inertie. De nombreux criminels potentiels courent les rues cependant qu’est condamné le porteur de lardons. Porter des lardons, armes par destination, devient plus grave que manifester violemment – et injustement — contre la police, avec destruction de biens publics, incendie de voiture, caillassage de commissariat, agression de passants, pillage de magasins. Le lardon, c’est six mois (avec sursis, mais tout de même !). L’émeute, c’est… rien ! Ou si peu de chose.
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L’heure est venue de mettre un terme pour un temps à l’État de droit, et de l’ordre dans la maison. En dépit des dénégations officielles et de la conviction des idéologues, contre les enseignements de la sociologie moderne, malgré les avis du pape, il vit en France deux peuples et l’État de droit n’en protège qu’un, qui n’est pas celui des autochtones. Cette orientation malsaine est porteuse de terribles lendemains. Il est temps, grand temps, d’y renoncer, conclut Claude-Paul Rouquet (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bvoltaire.fr/claudepaulrouquet/reflexions-sur-letat-de-droit,275856
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