Au temps de la Communauté Economique Européenne (CEE), qui aurait pensé qu'aujourd'hui, l'Europe, aux griffes de l'UE et de la Zone Euro, serait devenue un espace totalitaire comparable à la défunte URSS. Les Britanniques viennent de dire "oui" au Brexit. Résultat : des voix s'élèvent pour décréter que ce Brexit ne serait pas légal ou qu'il faudrait refaire un référendum. Le Eurocrates montrent ainsi leur vrai visage : celui de dictateurs arrogants et intransigeants. Le texte du "Monde" ci-dessous révèle cette triste réalité d'une Europe où les peuples et les Etats-Nations qu'ils composent ont perdu quasiment tous leurs droits.
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Quatre jours après que les électeurs britanniques sont allés aux urnes pour dire, majoritairement, qu’ils souhaitaient voir leur pays sortir de l’Union européenne, une petite musique est en train de monter : et si, finalement, le « Brexit » n’avait pas lieu ? (voir lien vers source en bas de page) En quelques jours, l’« article 50 » du traité sur l’Union européenne a acquis une petite notoriété. Cette disposition, introduite en 2009 par le traité de Lisbonne, ouvre la possibilité à tout Etat membre de « décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union ». Elle n’a jusqu’alors jamais été utilisée. Pour que ce retrait soit effectif, le pays qui souhaite quitter l’UE doit d’abord notifier sa décision au Conseil européen. S’ouvre alors une période de négociation qui doit déboucher sur un accord régissant les futures relations entre l’Etat membre et l’Union européenne.
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(A noter que Peter Sutherland, ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a déclaré que "d’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé" et qu'un "deuxième référendum semble inévitable").
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Si la concertation échoue, la sortie de l’UE est actée deux ans après la notification de retrait – un délai qui peut être prolongé avec l’approbation de tous les Etats membres. En résumé, un vrai compte à rebours sera déclenché au moment où Londres va, pour de bon, appuyer sur le bouton « out ». D’où la volonté des autorités britanniques de gagner du temps. Le premier ministre David Cameron, qui a annoncé qu’il quitterait son poste à l’automne, a laissé à son successeur le soin d’activer l’article 50. Cadeau empoisonné, soulignent les commentateurs : le nouveau chef du gouvernement devra en effet endosser la lourde responsabilité d’engager son pays dans une voie incertaine, à la fois dangereuse pour l’économie et pour l’intégrité du territoire, l’Ecosse et l’Irlande du Nord, toutes deux proeuropéennes, menaçant de choisir des chemins différents.
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« Quel que soit le premier ministre en charge, je crois qu’il ne sera pas assez stupide pour appuyer sur le bouton », résumait un diplomate bruxellois. Après avoir pressé Londres à engager la procédure le plus rapidement possible, les Européens ont adouci le ton. « Il faut que les Britanniques règlent le problème de qui les représente », a admis lundi le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, autorisant Londres à se doter d’un nouveau premier ministre avant de déclencher l’article 50. Lundi, le ministre des finances britannique, George Osborne, a, lui, expliqué que le Royaume-Uni n’activerait cette disposition « que lorsque nous aurons une vision claire des nouveaux arrangements recherchés avec nos voisins européens ». Un coup de théâtre est-il à envisager durant cette période ? Un diplomate bruxellois interrogé par Le Monde se prend à espérer : « Avec le temps, les “Brexiters” vont se rendre compte de l’erreur qu’ils ont faite, et le référendum sera annulé (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction et mise en page de Michel Garroté, 28 juin 2016
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http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2016/06/27/royaume-uni-le-brexit-peut-il-ne-pas-se-produire_4959221_4872498.html
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Je crois à la démocratie sans compromis, le brexit a gagné point final. L EUROPE une organisation totalitaire qui laisse ses femmes se faire violer et son peuple se faire tuer par des étrangers, voila ce que le reste du monde pense de vous .
C’est je crois la volonté du minus qui nous sert de premier ministre en France si le FN venait à l’emporter.
Quels torrents de haine et de rage de la part des eurocrates, européâstres, europhiles ! Le peuple Britannique a clairement indiqué qu’il ne voulait plus de cette entité soviétoïde qu’est l’Europe des monopoles. Chacun y va de son couplet, chacun y va de ses manœuvres pour que la volonté d’un peuple soit contournée. Nous avons connu cela en France, idem les Pays-Bas et l’Irlande. C’est que les privilégiés, stipendiées des monopoles de Wall-Street, n’entendent pas abandonner leurs projets insensés et leurs privilèges. Qu’ils se méfient : un peu partout en Europe les peuples se réveillent et constatent qu’ils sont taillables et corvéables à merci, qu’on fait semblant de les consulter pour délivrer un blanc-seing. Cela pourrait bien mal tourner pour vous autres, messieurs les européâstres !