Japon. Les facultés de sciences sociales et humaines sur la sellette

Suite à une intervention ministérielle, 26 des 60 universités nippones interpellées ont confirmé la fermeture des facultés de sciences sociales et humaines ou du moins la réduction de leur offre.

A l’origine de cette décision, une lettre du ministre de l’éducation Hakubun Shimomura appelant à couvrir des domaines plus en accord avec les besoins de la société.

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10 commentaires

  1. Posté par Vautrin le

    @Pierre H :
    1- sur le projet Manhattan, exact, il y avait au moins un espion soviétique. De plus, la publication des techniques (sous l’impulsion d’Oppenheimer) a bien aidé les soviets.
    2- sur les intérêts américains dans l’Allemagne nazie : ce n’est un secret que ceux qui ne veulent pas savoir. Dès l’amélioration de l’économie allemand lors de la République de Weimar -avant la crise de 29, et sous l’impulsion de Rathenau) les capitaux américains ont afflué, et ne se sont pas complètement, loin de là, retirés dans la crise, les plus puissants sont demeurés sous le régime nazi. Je pourrais citer l’actionnariat américain dans l’IG Farben, mais aussi chez Dornier et Messerschmitt .
    3- l’entrée en guerre des USA, hautement désirée par Roosevelt et son Keynes, mais opposée à la réticence du Congrès avant décembre 1941, n’avait très évidemment pas pour but le rétablissement de la démocratie en Europe (les carottes étaient cuites sur le continent et l’Angleterre était sur le fil du rasoir), mais bien la conquête d’un espace de néo-colonisation où le taux de profit ds monopoles trouverait à s’accroître. L’AMGOT en est un beau symptôme, maintenant c’est l’Otan.
    4- Oui, il est évident que toute la décomposition idéologique n’a pas été directement financée par les monopoles, mais via leurs obligés gouvernementaux, par les peuples spoliés eux-mêmes. Ce qui remet, d’ailleurs, en question le fameux « consentement à l’impôt » : devons-nous payer pour être asservis ????

  2. Posté par Pierre H. le

    @Cenator Vous avez raison sur tout mais seulement à moitié raison sur la fin. Si le socialisme s’autogénère actuellement en grande partie grâce au spoliage des contribuables, sa montée en puissance et son établissement ont été financés par des Rockefeller et des Soros. Les premières universités à enseigner les sciences sociales et à fabriquer des sociali- communistes aux USA ont été créées et financées par des Rockefeller et des Carnegie. Le socialisme n’est pas une idéologie, c’est un plan d’actions par étapes destiné à asservir et contrôler les populations et le monde (dixit, Karl Marx lui-même). Tout ce que nous vivons là aujourd’hui avec toutes ces ONG, ces associations, ces transhumanismes, lobbies gay, immigrants, mainmises socialiste, tout ça à été financé par ces gens. Sans argent, rien n’est possible. Le socialisme n’existerait pas aujourd’hui sans tout ça. Et le plus comique dans tout ça est que ces hyper-milliardaires n’ont pas financé tout ça avec leur propre argent mais avec celui des contribuables en ayant perverti les gouvernements acquis à leur cause (ça, il me semble que ça se voit quand-même, non?). Pourquoi ces milliardaires ont choisi le socialisme ? Parce qu’ils savent que c’est le meilleur système pour créer un état mondial totalitaire. Prenez l’exemple du nazisme et de Hitler. Hitler a été élu chancelier en 33 et vous savez pourquoi je présume. Parce que l’Allemagne était en faillite totale, dépression, pauvreté, etc et le peuple voyait en lui le sauveur de la nation. Mais expliquez-moi une chose. Comment expliquez-vous que de pays en faillite en 33, l’Allemagne se retrouve en 39 à attaquer l’Europe avec l’une des meilleures armées du monde, plus de 2500 avions chasseurs et bombardiers, encore plus de tanks, de canons, d’armes de toutes sortes, presque l’arme nucléaire, et la découverte du moteur à réaction pour les V2 et Messerschmidt à réaction ?? Tout a été financé de l’étranger ! Ensuite, vous apprenez que le banquier allemand Warburg créé une succursale aux USA après la guerre et que le pétrolier Rockefeller qui a des actions dans l’industrie pétrochimique allemande en devient l’actionnaire principal après la guerre et au passage de l’industrie pharmaceutique également. Tout ça n’aurait pas été possible sans des financements occultes internationaux. Pareil pour les bolchéviques. Même scénario. On ne pourra jamais rien faire contre ce qui nous arrive aujourd’hui si l’on n’a pas un tableau complet de la situation.

  3. Posté par Pierre H. le

    @Vautrin « C’est un peu comme pour l’énergie atomique : on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir découvert la réaction en chaîne, on doit par contre reprocher aux politiques le projet Manhatan. »

    Pour la petite histoire, saviez-vous que Staline a su avant le congrès américain et le président des États-Unis ce qui sortirait du projet Manhattan. Il y avait un espion soviétique parmi les chercheurs et c’est comme ça que Staline a eu sa bombe atomique 2 ans plus tard.

  4. Posté par Cenator le

    Qu’est-ce qu’on enseigne en Suisse Romande dans les écoles sociales (Uni & Cie formant les sociaux) ?
    Les pensées socialistes, tiers-mondistes, anticapitalistes, multiculturalistes, la haine du blanc, la pensée unique. Tout élève qui ne pisse pas avec le vent risque de se faire malmener, voire expulser. Les élèves eux-mêmes s’en chargent. L’Ecole de Francfort, Bourdieu, Alain Touraine, Ziegler, Chomsky et compagnie…, avec une tonne de formations pour devenir spécialiste pour « migrants », formations qui se nommaient jadis « pays en développement ».
    Tenez, à l’Etat de Vaud, les assistants sociaux suivent massivement ces formations sur les « migrants », moyennant quoi, leurs salaires augmentent à la fin de la formation…
    Aucun artiste, sociologue, journaliste ne devrait être subventionné par l’Etat. Quasiment tout devrait être privatisé. Le problème provient du fait que l’Etat finance toutes ces usines à gaz maléfiques. Y compris les CMS (services d’aide à domicile), car la vie de leur clientèle est actuellement étatisée, fichée dans les moindres détails par des organisations étatiques qui s’immiscent de plus en plus dans la vie privée de tout le monde.
    J’entends déjà les contre-arguments selon lesquels ce seraient les Pays du Golfe, les cigarettiers, les Soros qui financeront ce qu’ils voudront… au diable la vérité.
    Non, toutes ces entités économiques ne feront jamais autant de dégâts que les socialos, puissances que l’Etat finance en spoliant les contribuables. Un marché libre se régule, l’Etat ne s’autorégule jamais, bien au contraire, il enfle… enfle jusqu’à ce que tout explose.

  5. Posté par Vautrin le

    @ Pierre H. Je ne me méprends pas. Vous avez raison si vous assimilez les sciences humaines à ce que nous assènent la sociologie de type marxiste, une certaine psychologie dite « cognitiviste » etc… D’accord, ce sont des instruments idéologiques récupérés au service du totalitarisme des monopoles, lesquels savent faire flèche de tout bois.
    Or il y a une autre manière de faire non des sciences « humaines », mais des sciences « de la culture », qui, étudiant ce qui fait de nous ces êtres ambigus à la fois animaux et hommes, expliquent notre fonctionnement culturel. Pour le moment, il n’existe à ma connaissance qu’un tout petit groupe de chercheurs qui s’y consacre, presque inconnu. Ils sont les premiers conscients du danger que cela représente de connaître les ressorts de l’humain, et estiment que leur modèle n’est pas à mettre entre toutes les mains. C’est un peu comme pour l’énergie atomique : on ne peut pas reprocher aux chercheurs d’avoir découvert la réaction en chaîne, on doit par contre reprocher aux politiques le projet Manhatan.

  6. Posté par C. Donal le

    En Allemagne, on a enfin réussi à caser une partie de ces anciens diplômés dans le nouveau business de l’immigration-intégration. Des diplômés dont l’activité continue à coûter une fortune à la collectivité.
    Alors que les médecins quittent l’Allemagne.

  7. Posté par Jean-Pierre le

    Dans une université, la liberté d’expression et la tolérance à l’égart de TOUTES les opinions et points de vues, aussi extrêmistes ou saugrenues soient-elles, devraient pouvoir s’exprimer et se discuter rationnellement et sereinement. Or, ce que j’ai pu constater dans une certaine faculté de sciences humaines lémanique, c’est qu’il y règne la pensée unique (politiquement correct, marxisme culturel) et l’intolérance ABSOLUE à l’égard de toute autre opinion. J’ai même été menacé physiquement pour avoir énoncé quelques vérités (= dérapage en novlangue). Dans ces conditions là, je suis favorable à la fermeture de ces facultés. J’ai bien dit : dans ces conditions là !

  8. Posté par Pierre H. le

    @Vautrin, ne vous méprenez pas ! Les « sciences humaines » SONT le 1984 rêvé par Wall Street et les bilderberger ! Ne confondons pas la réflexion de type philosophie avec les sciences dites humaines qui sont des écoles de totalitarisme appliquée.

  9. Posté par Pierre H. le

    En Pologne, une des facultés des « sciences humaines » de Varsovie est financée par Soros. Après la deuxième guerre mondiale, les Rockefeller ont créé aux Etats-Unis des facultés de « sciences humaines », nouvelle appellation sympathique, à l’époque, pour dire communisme. Tout comme le « planning familial » pour dire « eugénisme »…

  10. Posté par Vautrin le

    Hum… Il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Reconnaissons-le : dans leur état actuel, les facultés dites « de sciences humaines » sont plutôt des repaires de sorbonagres dont se gaussait Rabelais, foyers de subversion et fabriques de cœliodoxa (doctrines creuses). Elles ne correspondent pas, par conséquent, aux attentes de sociétés tout entières orientées vers une productivité matérielle débridée.
    Toutefois… Les hommes ont besoin de comprendre ce qui les fait proprement humains, ce qui les meut à parler, fabriquer, passer des contrats, faire de la société, désirer et se restreindre etc… Par paresse intellectuelle, les facultés de sciences humaines n’ont pas réussi à produire de vraies sciences, ce qui ne veut pas dire qu’elles seraient incapables d’y parvenir, au prix d’une révolution copernicienne. L’homme ne vit pas que de pain et de plateaux-télé, il vit aussi de réflexion. Un monde d’où auraient disparu les sciences humaines ressemblerait beaucoup à ce « 1984 » rêvé par les monopoles de Wall-Street, les Bielderberg et la Trilatérale. Le Japon, haute civilisation, glisserait-il sur cette pente ?

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