7 commentaires

1. Coucou cher Vautrin, vous m’avez questionné je vous ai répondu , j’attends votre réponse.
   merci d’avance !

2. @Vautrin
   Comme je vous lis volontiers, même si nous n’avons pas toujours la même grille de lecture des évènements, je vous réponds volontiers.( sur Verdun au moins, je crois que nous sommes d’accord)
   Pour Ménard, il est de notoriété publique en France qu’il a dès le début de son engagement politique exprimé son désir de voir Le Président Le Pen écarté du mouvement: courageux , mais pas téméraire, le petit Robert.Recherchez sur sur Google, les citations ne manquent pas pour confirmer mes dires et bien au-delà.
   Non je n’ai pas lu Barrès qui est classé comme « nationaliste républicain » et qui se réclamait de Kant, Hégel et Goethe ce qui ne correspond pas à mes orientations. On dit également qu’il était très antisémite ce qui pas ne me rapproche évidemment pas davantage de lui.
   Dans ce que j’ai lu sur lui, je n’ai pas connaissance qu’il rejetait la révolution, mais au contraire louait « l’impulsion de la révolution ».Mais peut-être avez -vous d’autre sources.
   Par contre j’ai assurément partagé son émotion et sa dévotion mariale en gravissant quelques décennies après lui la fameuse colline inspirée de Sion-Vaudémont.Je vous conseille la promenade et le point de vue.C’est très reposant.
   En ce qui concerne vos craintes de voir « le FN en parti unique » ( c’est pourtant normalement plutôt l’apanage de ceux que nous combattons ). Je peux vous dire pour l’avoir bien connu et fréquenté à cette époque, que cela n’a jamais été la volonté clairement exprimée de JMLP : il souhaitait seulement être « la colonne vertébrale » de la la résistance et je pense que s’il avait eu 10 ou 15 ans de moins il aurait pu atteindre le but. Mais c’est le Système qui s’est invariablement opposé à tout rapprochement avec quelque parti ou personnalité que ce soit.Il a fallu des hommes de grand courage comme Philippe Malaud, à un degré moindre J-P Soisson, pour braver l’interdit, et encore! … bien d’autres ont vu leurs carrières brisées dans l’oeuf.
   Par contre aujourd’hui avec certaines graines d’épurateurs à la sauce Guillotin qui sévissent à la tête du Parti du parti on peut se poser la question d’un risque de radicalisation malsaine ainsi que d’un opportunisme sans lien aucun avec la recherche du bien commun.
   Le risque prononcé se dessinait déjà du temps de Marie-Caroline. Cela aura contribué à m’aider à prendre la décision de m’éloigner.
   En ce qui concerne Marion, je ne la voit pas se plier à quelque consigne « monolithique » que ce soit. J’ ai plutôt eu l’impression de loin de voir qu’elle plantait Ménard de bon coeur en répondant ainsi à son piège somme toute très grossier.
   A l’inverse, il se dit volontiers que c’est Ménard qui s’était empressé d’écrire avec Le Pen ses « Antimémoires » qui aurait cédé aux injonctions de Marine pour ne pas publier le livre …
   Enfin comme vous je déplore que la France ne parvienne pas à retrouver son unité et son identité. Mais on ne peut faire l’union sur le nihilisme intellectuel et spirituel qui caractérise presque tous les « programmes politiques » ou ce qui ce fait seulement mine d’en tenir lieu.
   Bien à vous.

3.  » « droite » généralement plus qu’ambigüe pour n’avoir jamais voulu rompre avec l’héritage mortifère de la révolution. » Heu… M. Sancenay, avez-vous lu Barrès ?
   Par ailleurs, il n’est pas juste de prêter à Robert Ménard des intentions « parricides » : interrogeons plutôt le monolithisme du FN contraignant Marion à quitter (peut-être malgré ses convictions profondes) le rassemblement de Béziers ! Le FN ne gagnera jamais seul, il sera obligé de composer avec d’autres sensibilités. Et c’est normal : aucun parti ne peut représenter seul le peuple. Il n’y a que les régimes totalitaires pour ériger des partis uniques !
   Bon, de tout cela je conclus que, puisque les gens se sentant « de droite » n’arrivent pas à s’entendre, nous allons tout droit à Alésia. L’ennui est que l’envahisseur, cette fois, n’est pas un peuple civilisé !

4. Colloque de Béziers : l’Oz des Nazes .
   Pour bien comprendre la nature de cet évènement médiatique -de par la profession de son initiateur et l’intérêt non innocent que les média lui portent-, il convient de situer l’événement dans son contexte.
   Ce colloque intervient, comme par hasard au moment où le réveil des peuples européens contre la domination de l’oligarchie nihilo-mondialiste devient plus que menaçante pour la suprématie de celle-ci.
   Au plan national, il s’inscrit dans la parfaite continuité de l’entreprise de pillage de l’héritage politique du Président fondateur du Fn, Jean-Marie Le Pen, mis en œuvre notamment par sa propre fille Marine sous la houlette d’un obligé du Système, son très formaté « lieutenant Philippot ».
   Faut-il rappeler que le petit robert, dont la tête paraît enfler plus vite que le corps, fut élu maire de la « ville rouge » de Béziers grâce à la dynamique du FN historique, soit avant la vaine autant que cynique entreprise de « dédiabolisation ».
   Pour autant, et aux dépends de toute fidélité et gratitude normalement attendues -vertus probablement jugées trop « modernes » par ycelui, – le petit robert, non sans le soutien de sa confrérie médiatique, s’est investi farouchement dans la vaine « dédiabolisation » et, partant, dans le misérable parricide, fidèle en cela à sa très peu catholique référence morale, Voltaire.
   Dès lors, l’effronté reporter sans frontières – déjà ! – n’a eu de cesse que de procéder à sa promotion personnelle avec l’appui confraternel des média.
   Nous voilà donc en définitive en présence d’une banale tentative de détournement –avant l’heure- d’héritage politique.
   Philippot en est le principal moteur, Ménard, le moteur secondaire. Collard qui se dit rester « l’ami de Ménard », dans de telles conditions, pourrait bien, en tant que compère parricide, être utilisé comme moteur « finisseur ».
   Voilà en tout état de cause autant d’emplâtres du Système qui paraissent bien avoir aliéné leur liberté à celui-ci pour quelques pitoyables deniers.
   Ceci étant, à quelque chose malheur est bon. Cet évènement chaotique peut contribuer, en dépit de l’intention, à inviter le vote catholique, qui est dès à présent l’un des principaux enjeu de la prochaine présidentielle, à se déterminer enfin ( ! ) par rapport aux « points non négociables » et ainsi peser clairement sur les bretelles de tous les candidats prétendant s’opposer au Système nihilo-mondialiste.

   Ps : qu’Oskar veuille bien me pardonner ce titre sans concession qui ne vise nullement le preux défenseur qu’il est de sa Patrie et qui a toute ma sympathie, mais qui a forcément par ailleurs quelque mal à percevoir la complexité très spécifique de l’arène politique française et de sa « droite » généralement plus qu’ambigüe pour n’avoir jamais voulu rompre avec l’héritage mortifère de la révolution.

5. Quelles propositions économiques viennent de Philippot ? La grande majorité du programme actuel de Marine Le Pen date de 2008, voire de la présidentielle de 2007, époque où il ne connaissait pas Marine Le Pen.

6. Il faut surtout faire gaffe aux propositions économiques de Philippot, qui sont d’un jacobinisme obsolète ! Car en suivant la ligne économique du FN, on ne ferait que conserver, voire amplifier, les causes de la déconfiture économique actuelle. Il faut bien s’en rendre compte !
   Bon, pour la première fois, Marion me déçoit. J’espère qu’elle comprendra ce que lui dit Robert Ménard.
   Mais pour 2017, c’est désormais râpé. À la gauloise, en somme : les Séquanes contre les Éduens, les Bituriges contre les Arvernes. Quel fichu peuple même pas capable de s’entendre ! Au bout de cette bêtise, il y a l’asservissement en la charia. Que ce soit avec une reconduction de Mollusque 1er ou avec l’énergie fossile Ali Juppé.

7. Faut faire gaffe aux propositions économiques de Robert Ménard, il semblerait que ce soit un programme à la Juppé.