Vaud: Le fils du chanteur Henri Dès héberge des clandestins en toute illégalité

Le fils d’Henri Dès a hébergé des Nigérians qui campent en situation irrégulière à Renens. Et il promet de récidiver.

Ça l’a pris comme ça. «Je ne supporte plus ce qui se passe autour de nous. J’ai participé à des manifestations par le passé, contre la fourrure notamment, mais aujourd’hui, plein de choses partent en live. Le monde ne va pas bien, c’est une évidence. J’ai décidé de ne plus rester assis devant ma télé.» A quelques encablures de la cinquantaine, le musicien Pierrick Destraz, fils d’Henri Dès, a décidé qu’il était grand temps de «faire du bien». Alors il a pris sa voiture. Direction le Sleep In de Renens, dans les jardins duquel campent une centaine de migrants en situation irrégulière. «J’en ai ramené deux à la maison pour une nuit. Je sais que c’est illégal, mais j’y retournerai tant qu’il faudra.»

Pierrick Destraz ne s’était pas mobilisé pour ces mêmes migrants alors qu’ils occupaient l’ancienne halle Heineken. C’est tout nouveau pour lui. «J’ai récemment lu des publications de United for Peace sur Internet. Cette association m’a contacté en me demandant si je pouvais faire quelque chose pour elle. J’ai trouvé que ses membres dégageaient une belle énergie.» United for Peace avait lancé un appel à la solidarité pour les migrants du Sleep In, menacés d’expulsion immédiate (24 heures du 24 mai).

Il risque 1 an de prison

Les deux hôtes de Pierrick Destraz sont des Africains de l’Ouest, arrivés en Europe par l’Italie. «Ce sont des cas Dublin. Cela veut dire que, s’ils vont s’inscrire au Service de la population du canton de Vaud, ils seront ramenés en Italie. Ils savent que ça prendra du temps pour que leur situation s’améliore ici, mais ils veulent rester. Moi, je ne comprends pas que des êtres humains vivent tranquillement dans un pays, la Suisse en l’occurrence, et pas d’autres.»

Pierrick Destraz va poursuivre son engagement. Il retournera proposer le gîte et le couvert à des migrants, mais ponctuellement toutefois. «Je ne tiens pas à avoir des gens en continu chez moi pendant des semaines. J’ai aussi besoin de mon intimité.» Il est même prêt à faire des maraudes la nuit pour les trouver dans la rue, si les jardins du Sleep In venaient à être évacués par la police.

Source

NDLR. Merci à Gaston Siebesiech de compléter les informations sur la bonne âme avec son Commentaire!, Le lien, ici

18 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    Pierrick Destraz, nous dit l’article, est persuadé de « faire du bien » en hébergeant (brièvement) deux Nigérians. En réalité, il ne fait probablement qu’aider des profiteurs aux dépens des vrais réfugiés. Les « réfugiés » nigérians qui arrivent en Europe ne sont pas des victimes chrétiennes de Boko Haram, mais souvent des gens du Sud, grands raconteurs d’histoires (http://lesobservateurs.ch/2016/04/30/les-mensonges-des-migrants-subsahariens-en-italie/), en quête soit d’un travail (?), soit de notre aide sociale. C’est un objectif louable que de vouloir lutter contre le problème de la pauvreté dans le monde, mais l’immigration en Europe et en Amérique du Nord n’est pas une solution car elle n’apporte aucune amélioration (sauf pour une infime minorité de privilégiés) : https://www.youtube.com/watch?v=KDJbShXX_sQ

  2. Posté par Jade le

    « ils veulent rester » Tu m’étonnes !! Vive la vente de drogue, aide sociale et subsides…

  3. Posté par Dominique Marie le

    Péché d’orgueil !
    Avant de se la jouer sauveur de l’humanité, aidez ceux qui vont mal autour de vous, et y’en a un paquet !
    […]

  4. Posté par Tommy le

    On sait pourtant que la plupart des dealers sont Nigérians, mais pchuuuut !
    Le  » frontman  » du groupe  » Explosion de caca » a-t-il enfin dépassé le stade anal pour gagner un peu en maturité?
    Henri Des pourrait aussi chanter des berceuses aux migrants, après une longue journée à vaquer à leur petits commerces à Lausanne.

  5. Posté par Tommy le

    Bravo, Peyhem Veh!
    En effet, s’occuper des Suisses dans la peuffe, ce n’est pas très glamour !
    Par contre, pavoiser à la tête d’une association pro-invasion ou organiser des manifs pour le droit de parasiter un pays et ses services sociaux, alors là, vous avez les caméras et micros de la presse à votre disposition.
    Prenez un air larmoyant, arborez une barbe de dix jours, faites quelques concessions, oh, très petites, à votre confort quotidien et vous passez illico pour le chic type altruiste.
    […]

  6. Posté par C. Donal le

    « Il a l’air perdu »
    « Libéré », sans attache, flottant au gré du courant mondialiste. L’homme universel offert au système.

  7. Posté par blum le

    Il a l’air perdu, ce garçon!
    L’altruisme, la charité, l’empathie, c’est sur le long terme que cela se pratique. Sinon, mieux vaut ne rien faire.
    Dire qu’en tant que mère, j’ai participé à la fortune de M Henri Dès !
    Pas une de ses cassettes de chansons mignonnettes que je n’aie achetée, pour mon fils, dans les années 90.
    Il est permis de douter de l’engagement de Pierrick, sur le long terme.

  8. Posté par Icing le

    Un an de travaux forcés ! Comme ça une fois dans sa vie, il connaîtra les joies du travail.

  9. Posté par Peyhem Veys le

    Pour jouer au grand bienfaiteur de l’humanité, encore aurait-il fallu que ce neuneu (qui n’a certainement pas trop connu de problèmes financiers) eusse commencé par s’occuper des miséreux autours de lui. Mais eux sont blancs et suisses, ce qui leur enlève derechef toute ambition à une aide quelconque. Mais dans l’esprit déformé des glandus, il n’est de charité valable que celle faite aux bronzés divers et variés….

  10. Posté par Didier le

    Non là ! Pierrick, que j’ai bien connu du temps du Cazard à Lausanne, est à coté de la plaque et avance des arguments peu crédibles, parce que si c’est la clandestinité que d’être réfugié ou plutôt immigré économique, c’est participer à une fuite en avant et se retrouver avec des milliers dans quelques années et tous les problèmes que cela génère déjà maintenant, comme les trafics divers dont sont coutumiers les clandestins ou sdf qui se chiffrent déjà par milliers entre les cantons de Vaud et Genève.

  11. Posté par Marcassin le

    En tôle pour un an, comme ça ses protégés pourraient occuper son logement plus longtemps qu’ une nuit.

  12. Posté par Nicolas le

    C’est précisément grâce à ceux qui ont créé et protégé son pays des guerres et des invasions barbares, qu’il a pu grandir et s’épanouir à défaut d’être intelligent et reconnaissant. Et c’est à cause d’imbéciles comme lui, que nos enfants risquent de connaître l’enfer. […]

  13. Posté par Bussy le

    Allez, hop ce soir, je sauve le monde.. j’appelle les journalistes, puis je vais chercher quelques clandestins pour la nuit, deux pas plus, et demain, tôt, hop je les ramène vite fait, un nuit ça suffit, faut quand même pas pousser !
    Demain soir, le programme à la télé est pas mal, donc pas de clandestins !

  14. Posté par C. Donal le

    Si la grande âme se mesurait à la grandiloquence. Ode à l’ego, consommation gratifiante, après-moi le déluge.
    A envoyer dans une famille habitant les zones de transit des illégaux…

  15. Posté par Gaston Siebesiech le

    /www.20min.ch/ro/news/vaud/story/Le-fils-d-Henri-Des-abritait-un-salon-de-massage-27957426
    Un grand coeur vraiment!

  16. Posté par Tommy le

    Afin de mettre ses théories humanistes totalement en pratique, cet illuminé des beaux quartiers, votant à gauche, devrait lui-même aller dormir de temps en temps au Sleep In et céder son logement à des migrants.
    C’est un échange de bons procédés et il verrait dans quel état il retrouverait sa maison après le passage de la tornade.

  17. Posté par Anéanti le

    Qu’on l’envoie en taule! Cela lui apprendra à respecter les lois! Parce que Monsieur est le fils de Henri Dès, il se croit au-dessus de lois. Monsieur l’anarchiste bobo a décidé de défier l’autorité …

  18. Posté par Gaston Siebesiech le

    Quel beau coup de pub pour le […] Si il s’appelait Dadet Machin, les journaleux ne se dérangeraient pas, peut être la police quoi que…

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