Oskar Freysinger – La force qui a vaincu les nazis

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Freysinger-1

   
Un début de mai ordinaire en Russie (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : du matériel militaire dans les rues, des vétérans portant des ordres honorifiques accompagnés de leurs proches et de simples citoyens, une marche avec des photos d’anciens combattants participants à la Grande guerre patriotique, des rubans de Saint Georges à chaque coin de rue. Les Russes se préparent pour la célébration du 9 mai, fête sacrée de la victoire sur l'Allemagne nazie. Pour la Russie, c'est une fête nationale réunissant les plus vieux et les plus petits. L'un de ses attributs le défilé militaire que Vladimir Poutine accueille tous les 9 mai attire les curieux du monde entier. Mais le nombre de places y est très limité. "Je suis là pour fêter cette force spirituelle qui a permis à la Russie de vaincre les nazis", Oskar Freysinger, Conseiller national suisse et Conseiller d'Etat valaisan (UDC), est heureux d'être l'un des invités à la parade de la Victoire à Moscou cette année.
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"Cette cérémonie est pleine de sens pour moi parce que ça a été la victoire sur le nazisme, sur une sorte d'organisation de mort. Ils avaient cette svastika qui tournait dans le sens de la négation de la vie et de la mort. Mais il y a plus que ça. C'est clairement la Russie qui a vaincu le nazisme et non pas les Américains parce que c'est sur le front russe que les armées allemandes se sont saignées à blanc. Et l'importante mobilisation qu'a représentée cette campagne de Russie pour l'Allemagne a été mortelle pour elle. Je crois que sinon les alliés auraient eu beaucoup de peine à vaincre les Allemands. Ce qui a triomphé des nazis, c'était un certain esprit. Au moment où Hitler envahit l'URSS, Staline n'en appelle pas à l'idéologie, il en appelle au patriotisme et à la spiritualité.
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Je ne suis pas là pour fêter les communistes. Je suis là pour fêter cet esprit millénaire, cette force spirituelle qui a permis à la Russie de vaincre les nazis. Prétendre que c'est les Américains qui ont provoqué le tournant de la guerre — non. C'était une chose inéluctable. Même sans le débarquement de Normandie, l'Allemagne nazie était vouée à être vaincue. Parce que les troupes russes étaient à ce moment-là inarrêtables". Le 24 juin 1945, la Place Rouge accueillait pour la première fois la parade militaire de la Victoire. C'était une manière de crier haut et fort la victoire sur le nazisme atroce mais aussi de rendre hommage à 27 millions de victimes (côté russe) dont quelque 16 millions de civils… C'est le prix de la libération par l'Armée Rouge de 50% du territoire européen qui fait aujourd'hui partie de l'Europe et cela sans compter la partie européenne russe.
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Mais pour l'Occident, le rôle de l'URSS dans cette victoire est de moins en moins évident. Seulement 15% des personnes interrogées estiment que l'URSS a joué un rôle clé dans la victoire sur la peste brune pendant la Seconde Guerre mondiale, selon un sondage de Sputnik.Opinions réalisé récemment auprès des Européens. Pour la plupart des Américains (79%), des Français (58%) et des Allemands (50%), ce sont les États-Unis qui ont contribué le plus à la victoire sur le nazisme. Oskar Freysinger explique cette perception biaisée de l'histoire : "Pourquoi est-ce qu'on tente maintenant de magnifier la part américaine et diminuer la part russe? C'est que c'est embêtant parce que l'UE pour la plupart fait partie de l'Otan. Ils n'ont plus de politique réellement indépendante et ils n'ont plus la force militaire aussi pour une politique indépendante par rapport aux USA.
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Les USA veulent absolument empêcher que cette Europe se ressoude, que l'Europe constate qu'un futur lui est possible qu'avec la Russie et pas contre la Russie et que la Russie n'est plus la Russie du bloc communiste". Le souvenir de la Seconde Guerre mondiale qui n'a épargné personne en URSS est gardé précieusement par les Russes. C'était une épreuve très difficile. Presque chaque famille a perdu au moins l'un de ses membres lors de cette guerre. Pour Oscar Freysinger, les Russes méritent d'être considérés comme les vainqueurs. Certains de ses proches combattaient aux côtés des Allemands à cette époque-là mais aujourd'hui il est venu en Russie pour rendre hommage au peuple qui a sauvé l'Europe du nazisme. Et M. Freysinger va encore plus loin en estimant que sans la Russie, l'Europe est vouée actuellement à l'échec.
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"La Suisse a été neutre à ce moment-là. Mais du côté de mon père, ça a impacté certains membres de ma famille parce que mon père est tyrolien, autrichien. Il y a eu l'Anschluss en 1938 et certains de mes oncles se sont battus en Yougoslavie, sur le front italien. Il y en a eu même un qui était à Stalingrad. Mais je crois que les soldats des deux côtés étaient les victimes de deux idéologies. Je constate que la Russie d'aujourd'hui elle est tout sauf le reflet de ce qu'était l'URSS. Au contraire, c'est qu'une forme d'URSS soft sans goulag dans l'esprit identique, est en train de se créer en Occident et que les libertés citoyennes sont mises en question. Ce dont on accuse Poutine, on est en train de le réaliser en UE. Le retournement de l'histoire est extraordinaire.
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On est en train de voir une sorte de totalitarisme doux naître en Occident. Et on est en train d'avoir ici un empire de liberté qui se crée. Je crois que ce qui est en train de naître ici en Russie depuis quelques années me donne de l'espoir. Il faut absolument que ces liens entre Moscou et particulièrement Berlin se recréent pour créer une entité qui non seulement du point du vue économique, militaire et autre devienne une grande puissance mais puisse aussi devenir une puissance du point de vue des valeurs". Oscar Freysinger estime que "l'armée russe actuellement a de nouveau atteint un niveau qui la rend capable d'interventions efficaces là où ils le font. On le voit maintenant contre l'Etat islamique". Selon l'homme politique suisse, il est indispensable pour le monde d'avoir un contrepouvoir.
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Il y a 71 ans, la guerre la plus dévastatrice touchait à sa fin. Il n'en reste que très peu de témoins. La révision de l'histoire est irrespectueuse envers ceux qui ont perdu la vie pour l'offrir à leurs enfants. Mais c'est aussi une voie qui amène à la répétition des erreurs dont le résultat est imprévisible (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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Victoria Issaïeva :
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https://fr.sputniknews.com/points_de_vue/201605081024822661-russie-defile-militaire-victoire-moscou/
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29 commentaires

  1. Posté par Alexandre Leibovici le

    « On est en train de voir une sorte de totalitarisme doux naître en Occident. Et on est en train d’avoir ici [en Russie!!] un empire de liberté qui se crée. Je crois que ce qui est en train de naître ici en Russie depuis quelques années me donne de l’espoir. »

    Si Freisinger l’avait dit il y a 25 ans, cela aurait été vrai. Mais de nos jours, et SURTOUT « depuis quelques années », cela relève d’une farce, tout simplement ! Et aller à Moscou et cautionner ainsi Poutine, justement en ce moment, est le comble de bêtise politique et de mauvais jugement. …

  2. Posté par Hainard le

    D’accord, mais il ne faut pas oublier le pacte germano soviėtique, les livraisons massives de l’URSS à l’Allemagne nazie( acier, pėtrole, blė, …) et les massacres dans les pays soumis à la dictature stalinienne à la fin de la guerre.

  3. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Chère Madame Cathy, vous avez en partie raison, il y avait une certaine égalité entre les nations composant l’URSS ; néanmoins ces nations cherchaient quand même à se libérer de la trop forte influence russe et surtout de la dictature communiste.
    La plupart des peuples, ont commis, au cours de leur histoire, des crimes, des massacres, voire pire. Vous reconnaissez le Goulag, cela serait tout à votre honneur de reconnaître la responsabilité russe dans le massacre de Katyn.
    Sur la bonté du peuple russe, je cite Eugenio Corti, officier italien pris dans une poche sur le front russe en 1942, dans son livre  » La plupart ne reviendront pas  » :
    « Une lampe à huile répandait parmi nous sa lumière sereine. Quelle douceur infinie ce serait que de pouvoir passer la nuit ici, délivrés de ces hantises qui nous harcelaient à chaque instant ! C’était trop beau pour pouvoir y songer, ne fût-ce qu’un instant.
    Quelques femmes, fagotées comme d’habitude dans leur vêtements de coupe antique, nous regardaient immobiles et silencieuses, les mains sur le ventre. Plus que la crainte, il y avait chez elles de la compassion à notre égard, car elles comprenaient nos souffrances.
    Nous aussi les regardions sans animosité ; depuis longtemps, nous avions appris à distinguer le peuple russe des communistes, même si, harcelés par l’aveugle férocité allemande, tous les Russes, pour se défendre, avaient fait bloc autour de leur autorité constituée.
    Nous connaissions surtout le caractère naturellement bon des habitants des petits villages de campagne que le communisme n’avait pas encore réellement atteints ; la bonté naturelle de ces pauvres femmes, résignées d’une résignation séculaire, qui se serraient dans le coin de la maison où étaient accrochées les icônes sacrées, leurs églises ayant été affectées à des usages profanes. »

  4. Posté par Baettig Dominique le

    Il est temps de passer à la réconciliation russo-allemande et de construire le présent…

  5. Posté par Sancenay le

    A cause de qui les chrétiens se sont fait massacrer, tant en Syrie, au Kosovo, au Nigéria , en Irak ? Qui s’est efforcé de les protéger, de près ou de loin : vous avez la réponse, il n’y a pas photo. Le Président Poutine « fait du bon boulot », comme dirait le réfugié de luxe du Conseil d’Etat.Merci au Président Poutine et foin des rétro-regards sur les querelles d’un autre âge. Oskar voit clair et le dit haut et fort pour le bien commun , il mérite bien d’avoir été invité à Moscou le 9 mai. J’avoue que je l’envie !

  6. Posté par Cathy le

    Moi aussi j’aime les russes, même que je n’aime pas du tout ce qui a fait la révolution russe. Ce que je voulais dire par cette phrase, c’est que tuer au même temps 10’000 c’est vraiment les méthodes nazi et non soviétiques.

  7. Posté par Christian Favre le

    « Tandis que les soviétiques n’avaient pas de haine pour le genre humain en général ».
    Sauf qu’ils ont tué beaucoup de….Soviétiques depuis 1917.
    Cela dit j’aime bien les Russes.

  8. Posté par Cathy le

    Ce n’est pas parce que Gorbatchev l’a reconnu, que ceci est vrai. Gorbatchev a donné beaucoup de choses pour la « bonne collaboration » de la Russie avec l’Europe. C’était un chef d’état, un diplomate et non un expert en histoire de la deuxième guerre mondiale. Et il a peut-être raison (ainsi que la Duma à son tour), car des bonnes relations de paix valent plus que la vérité qui parfois exalte la haine et amène la guerre. Et franchement, ce n’est pas un article de wiki qui donnera la réponse à cette affaire brouillée, mais de plus grande importance politique. Ce que l’on remarque, c’est que la première expertise a été faite sous le contrôle rapproché des allemands nazi et que leur vision des choses a été exploitée en outrance au moment crucial (printemps 1943) pour une cause antisémite et antisoviétique. Voici, pour conclure l’extrait du journal de Goebbels à ce sujet : « On a malheureusement découvert des munitions allemandes dans les fosses de Katyn. Il faut maintenant découvrir comment elles se sont retrouvées là. Soit il s’agit de munitions que nous avons vendues aux Russes à l’époque de nos arrangements amiables avec eux, soit ce sont les Soviets eux-mêmes qui ont jeté ces munitions dans les fosses. En tout cas, il est nécessaire pour le moment de garder le secret sur cet incident. S’il venait à être connu de nos ennemis, toute affaire de Katyn s’effondrerait » (8 mai 1943).
    Sauf, que l’expertise a conclu que « les victimes étaient tuées par ces balles », et franchement, qui peux imaginer, que les allemands ont vendu des munitions aux soviétiques ? En plus, comment découvrir comment les balles se sont retrouvées là, si il est nécessaire de garder le secret sur cet incident ?
    Et voici encore un extrait, toujours du journal de Goebbels, pas moins intéressant : « Toute la question de Katyn devient une énorme affaire politique, qui va faire encore des remous si les circonstances s’y prêtent. Nous l’exploitons en conséquence selon toutes les règles de l’art. Ces 10’000 à 12’000 victimes polonaises, qui ont perdu la vie, peut-être pas innocemment car ce sont vraiment elles qui ont été les fauteurs de la guerre, vont aussi servir maintenant à ouvrir les yeux des peuples d’Europe sur ce qu’est le bolchevisme ». (17 avril 1943). Ici dans une même phrase nous avons clairement le mobile et la possibilité du crime : la propagande antisoviétique et la haine des pauvres officiers polonais, comme de l’humain en général ce qui a été démontré par des trop nombreuses atrocités des nazi. Tandis que les soviétiques n’avaient pas de haine pour le genre humain en général.

  9. Posté par Brunch le

    @Cathy : « les gens qui ont repris la thèse de la culpabilité soviétique »
    Gorbatchev par exemple ! Il ne faut quand même pas exagérer dans le Mensonge : la culpabilité soviétique dans le massacre de Katyn est un fait établi à 100%; Voir notamment les 3 premières références (en bas de page) de https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Katy%C5%84 .

  10. Posté par Cathy le

    Cher Monsieur Pierre-Alain Tissot,
    Goulag a bien existé (hélas), ce n’est pas un mensonge. Je n’ai jamais dit que cela en était un. Mais j’ai des doutes, autres doutes. Par exemple l’existence de la discrimination de certains peuples soviétiques. Toutes les nationalités dans l’URSS étaient traitées de même façon. Les russes, les biélorusses, des ukrainiens, des arméniens etc. ont (malheureusement) peuplés le Goulag. De l’autres côté, des russes, des ukrainiens, des moldaves, des géorgiens (un est très tristement célèbre), des arméniens etc. ont été porté au sommet du pouvoir et ont pu prendre des décisions des plus importantes. Tous les citoyens (s’ils le voulaient !) pouvaient arriver tout en haut de l’échelle social en choisissant le levier du parti communiste. Par exemple l’actuelle présidente de la Lituanie, Dalia Grybauskaite, membre du parti communiste depuis 1983, thèse de doctorat en 1988 à l’académie des sciences politiques du Comité Central du Parti Communiste à Moscou…
    Quand à Katyn, il n’y a toujours pas de preuves tangibles ni pour accuser les nazi, ni pour accuser les « bolcheviks ». Quelques doutes quand même : (1) en août 1941, quelques semaines seulement après le début de leur invasion de l’URSS, les allemands « découvrent » le charnier de Katyn. Ils n’avaient vraiment plus rien à faire ? Quelle découverte fortuite ! (2) Les balles avec lesquelles les prisonniers polonais avaient été exécutés étaient de fabrication allemande . (3) Le massacre de Katyn a été utilisé à l’outrance par Goebbels pour monter d’un cran la propagande antisémite et aussi pour montrer « ce qui attend l’Europe si les allemands sont battus par les bolcheviques ». On connait Goebbels (ministre de la…Propagande !), on sait ce que l’Europe a enduré sous les nazi, et on sait ce qu’elle n’a pas enduré sous les bolshéviks, malgré que les « bolcheviks » ont quand même battu les allemands. Vous en convenez, les doutes quant à la responsabilité de ce massacre existent quand même… Je ne dis pas que les gens qui ont repris la thèse de la culpabilité soviétique mentent, ils ont peut être juste repris ce qu’il leur plait le plus, sans se poser des questions.
    Quant aux raisons « des petits peuples » d’avoir eu envie de se libérer, je ne pense pas que la majorité de ces peuples aurais voulu « se libérer » vraiment. Comme preuve : les résultats du référendum soviétique du 17 mars 1991, boycotté, comme par hasard, non par les « petits » peuples, mais par les autorités politiques de ces « petites » républiques. Les mêmes autorités, qui ont pris la décision de sortir de l’union soviétique. Avaient-elles peur que les « petits » peuples ne voudront pas être « libérés » ? J’ai mis en guillemets les petits, car il n’y a pas de « petits » peuples. Et, enfin, « le nationalisme ombrageux et très identitaire » est apparu très soudainement dans le début des années nonante dans certaines territoires soviétiques comme un outil de guerre très efficace pour le pouvoir.

  11. Posté par Christian Favre le

    La référence continuelle à la Seconde Guerre mondiale pose d’immenses problèmes car elle permet des jugements, des appréciations que les connaissances réelles ne peuvent que nuancer. Il en est de même pour tous les pays concerné: Alliés, Neutres et Occupés étant entendu que rares sont ceux de l’Axe se vantant de quoi que ce soit.

  12. Posté par Kolly G. le

    C’est incontestable que les nazis ont été battus par la Russie. D’abord dans la bataille de Moscou octobre 1941 – janvier 1942 ensuite la bataille de Stalingrad juillet 1942 – février 1943 et troisièmement la grande bataille des blindés de Koursk juillet – août 1943. Le débarquement allié en Normandie était une opération remarquable mais la guerre était déjà perdue pour l’armée allemande.

  13. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Madame Cathi,
    Oui, la Russie et les Russes ont des qualités et il est aussi vrai que les russophones de certains pays de l’Est européen sont quelque peu discriminés, comme en Lettonie par exemple ; mais ces peuples ont été longtemps dominés et soumis par plus puissant qu’eux, ce qui explique leur nationalisme ombrageux et très identitaire, un nationalisme que soutient pourtant le site des Observateurs et la plupart de ses contributeurs. Alors pourquoi dénier à ces petits pays est européens le droit à la fierté nationale ? Il n’ y a pas que la grande Russie qui peut contribuer à la défense de l’Europe judéo-chrétienne !
    Quant à qualifier de menteurs de grands écrivains polonais comme Gustaw Herling-Grundzinski, rescapé du Goulag, ou Joseph Czapski, un des rares survivants du massacre d’officiers perpétrés par l’Union soviétique en 1940 à Katyn, cela impliquerai que des millions de Polonais, Baltes, Ukraniens et autres Géorgiens soient aussi des menteurs. . .
    Pour quelles raisons les petits peuples de la périphérie grand russe ont-ils toujours essayé de se libérer ? Il est vraiment étrange que vous en soyez encore à faire l’apologie de l’ancienne URSS et de son régime oppresseur.

  14. Posté par marguerite le

    @pierre-alain tissot
    bien sûr que la Russie n’est pas une oie blanche et nous le savons !
    mais qui aujourd’hui mieux que la Russie a la capacité de faire face et de résister à l’impérialisme américain totalement envahisseur et destructeur ?

    qui ? nous européens. qui ne sommes que des pions à jeter car devenus d’inutiles capitalistes consommateurs/pollueurs inconscients aussi bien que des limaces incapables de réagir et de prendre en main leur destin car complètement sous le joug tutélaire de cet envahisseur ?

    qui ? les pays africains qui il y a peu ( sous pression ou pas ? ) acceptent de signer des accords pour une présence « de protection » de l’armée américaine sur leur territoires ? autant dire qu’ils signent là une forme d’arrêt de mort du moins de contrôle total !

    qui est encore dupe du jeu de la « stigmatisation » de la Russie systématique et perverse appliquée par les USA ? que ne ferait-ils ces USA d’ailleurs pour se trouver mille et une raison d’attaquer celui qui gênent leur plans ? NOUS NE SOMMES PLUS DUPES DE LEURS JEUX DE PERVERSITE ? ne savez-vous que les pervers sont les champions à inverser les rôles et à se trouver de bonnes raisons à leurs actions, voir même à jouer les victimes s’il le faut !
    à croire que la Russie est responsable de tous les maux de la terre ?
    pour le moment ce que nous avalons c’est MC DO, OGM, TAFTA…. et je ne sais quoi d’autre !!! et pour bientôt vous n’aurez même plus de cash pour le MC DO alors la faute à Poutine ou la Faute à Goldmann Sachs et consorts ??

    un vrai Bien pour nous en êtes vous si sûr ? un fléau et la fin de l’humanité plutôt !
    ouvrez les yeux ou pas vous êtes libre…..de votre destin nous préférons s’il n’est pas trop tard essayer d’en rester maîtres !

  15. Posté par Hérodote le

    D’abord, j’aimerais dire mon soutien à la Russie et à son président, monsieur Poutine. La Russie, contrairement à l’Europe occidentale, me donne de l’espoir.
    Ensuite, je suis heureux de voir que le fait que ce sont principalement les efforts et les sacrifices immenses de l’Union soviétique qui ont permis la défaite de l’Allemagne nazie, soit clairement reconnu et souligné ici. Il faut voir que les Soviétiques non seulement sont arrivés les premiers à Berlin, mais aussi qu’ils ont tué bien plus de soldats allemands que les Anglais ou les Américains.

  16. Posté par Cathy le

    Pour Pierre-Alain Tissot
    Regardons plutôt les faits et non des croyances. Comment vivaient les « Baltes, les Polonais, les Ukrainiens non russophones et autres Géorgiens » dans l’URSS ? Comparez maintenant avec comment vivent les Baltes, les Polonais, les Ukrainiens, Géorgiens russophones (cette fois) dans ces pays, actuellement « démocratiques » ? Ont-ils les mêmes droits que les autres ? Si vous regardez les faits, vous verrez qu’ils n’ont pas les mêmes droits, certains ne peuvent même pas voter !, leur langue maternelle n’est plus officielle, et en Ukraine certains sont même actuellement menacés de mort. « L’impérialisme » soviétique (curieusement) donnait les droits égaux à tous les citoyens de l’URSS sans distinction des origines, langues, races. Les républiques avaient la télévision, l’éducation, la formation et les médias en deux langues officielles. Les richesses ont été distribuées équitablement, et (de nouveau curieusement) les citoyens des prétendues républiques Baltes, Géorgie, Ukraine, vivaient mieux que les citoyens de la république de Russie. Alors cette propagande contre la prétendue « occupation soviétique » sert seulement pour prendre le nouveau pouvoir sur ces territoires, de façon vraiment impériale cette fois-ci, pour exploiter, en non pour protéger, construire, développer, comme c’était lors de cette fameuse « occupation soviétique ».
    Si un polonais vous dit des mensonges sur la Russie, vous n’êtes pas obligé de le croire, même si c’est un polonais. Cherchez plutôt des preuves.

  17. Posté par Vautrin le

    Je constate qu’il y a ici même des voix pour dénigrer Poutine et la Russie qu’elles confondent avec l’URSS. Certes, comme ailleurs, tout n’est certainement pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, en Russie. Je m’en fiche ! Devant la déferlante musulmane, devant les prétentions totalitaires mondialistes des monopoles de Wall-Street, il n’y a en Europe que la Russie pour résister. Pour nos peuples, qui se sont imprudemment laissé subvertir par les européâstres et les musulmans, la Russie d’aujoud’hui est comme l’Angleterre de 1940 : le lieu où l’on résiste, le garant de l’avenir face à la débâcle. Quand il y a des millions de collabos et une poignée de résistants, la résistance a besoin de l’appui d’une grande puissance. De Gaulle l’avait compris, qui rechercha l’appui de la Russie face aux manigances de Roosevelt : certains de nos prétendus « alliés » veulent nous asservir autant que nos ennemis, il est donc bon de trouver des appuis pour faire pièce aux deux. C’est cela, la « realpolitik ».

  18. Posté par Pierre-Alain Tissot le

    Aux quelques admirateurs inconditionnels de la Grande Russie.
    Même si la Russie à le mérite d’être un ferme défenseur identitaire de l’Europe judéo-chrétienne face à l’invasion migratoire africaine et musulmane, ne fermez pas les yeux sur le revers de la médaille russe.
    N’oubliez pas les peuples punis et, bien avant la peste communiste, les petits voisins soumis par l’ours russe.
    Et aujourd’hui, que faites-vous de la faible opposition russe en butte aux 400’000 SA de Poutine, son nouvel ordre noir ?
    Et que pensent les Baltes, les Polonais, les Ukrainiens non russophones et autres Géorgiens des ambitions impériales russes ?
    Ainsi, par exemple, voici ce que pensent beaucoup de Polonais, je cite :
    « J’avais toujours la conviction, sans y mettre la moindre présomption nationale, que les Polonais intelligents seraient capables plus que les autres d’informer l’Europe sur la Russie. Car ce n’est pas une question de savoir, mais d’une somme énorme d’expérience, non pas d’études, mais de clairvoyante vigilance. Il est plus difficile et en même temps plus facile de comprendre la politique russe que toute autre politique. C’est pourquoi, si nous avons quelques experts en politique britannique, nous avons des millions d’experts en politique russe. Le regard du Polonais sur la Russie est perçant et sévère, car il touche au principe même de l’existance biologique. Au XIXème siècle, n’importe quel hobereau, pouvant à peine lire et écrire, comprenait ce que renferme le mythe russe du panslavisme. »
    Dans « Souvenirs de Starobielsk » de Joseph Czapski, préfacé par Gustave Herling-Grudzinski.

  19. Posté par G. Vuilliomenet le

    Alexandre del Valle écrivait en 2013 sur dreuz.info, « Le seul espoir pour l’Occident de rester puissant est-il… de s’allier avec la Russie ? »

    http://www.dreuz.info/2013/08/17/le-seul-espoir-pour-loccident-de-rester-puissant-est-il-de-sallier-avec-la-russie/

    Il est préférable de regarder vers l’avenir que vers le passé. Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il faut oublier le passé. Est-ce que Poutine est un Staline qui s’ignore? Il ne semble pas. Il est clair que la Russie à sa géopolitique, mais celle-ci est déterminée par celle, hostile, des Etats-Unis. D’où ma préférence aujourd’hui, pour un Trump qui, s’il ne manipule pas les électeurs américains, est favorable à un rapprochement avec la Russie. C’est un bon signe de détente. Cela n’empêchera pas chacune des parties de rester sur leurs gardes.
    Il y a eu une coopération américano-russe dans le domaine du spatial, pourquoi ne pourrait-il pas en être de même au niveau de la géopolitique face à l’islam(isme)?

  20. Posté par Christian Favre le

    Attention tout de même de ne pas tomber dans l’excès de louanges. Vrai que Staline a eu l’intelligence de faire appel au patriotisme et à la religion, il n’en reste pas moins que ce fut un exécrable sadique. Et n’oublions pas tout de même qu’en pleine campagne d’occupation de la Belgique, Hollande et France, donc en été 40, les Soviétiques livraient blés et pétrole à l’Allemagne. Ce gigantesque commerce a particulièrement bien été oublié par nos chers historiens de gauche suisse, soit dit en passant.
    Et que de louanges à l’Allemagne en été 40…
    http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=51370

  21. Posté par Daniel le

    Malheureusement, il faudra attendre que l’Europe soit dans une situation sans issue (elle y est déjà, mais les Bobos ne le voient pas ainsi) pour venir demander à la Russie de Poutine de venir nous débarrasser du cancer islamiste et de tout ce qui n’est pas de notre culture Chrétienne. Merci Oskar pour ta vision et ton courage.

  22. Posté par Un observateur le

    Oui, Freysinger a raison de penser que l’Europe et la Russie doivent s’unir. Nous devons sortir de l’Otan dont la Turquie est membre, ce qui n’a aucune utilité pour nous à part servir les intérêts des USA ( bases pour contrer la Russie).
    Je pense que les pays de l’est comme la Russie ont failli perdre leur souveraineté, mais ont su garder leur identité contrairement à nous qui , après avoir perdu notre souveraineté ( Bruxelles) , nous sommes en train de perdre notre identité par l’afflux massif de populations non Européennes totalement inadaptées, inintégrables, inassimilables.
    La Russie, comme les pays de l’est savent fait attention à ne pas perdre leur cohésion sociale, valeurs, traditions, culture, histoire, identité …et ne pas perdre leur pays par la natalité explosive et irresponsable d’immigrants dont 95% vivent du social chez nous , mais font des enfants sans gêne ni limite.
    De nombreux Russes sont venus vivre dans ma région … c’est magique de les voir si rapidement s’intégrer, travailler, apprendre notre langue et la parler parfaitement. Leur mentalité , mode de vie, esprit, sont très proche de nous et cela est un enrichissement contrairement à cette invasion qui se communautarise et qui amène avec elle les problèmes ethnico-socio-religio-culturels sans solution

  23. Posté par Jacques le

    @ Sentinelle Cela fait une bonne douzaine d’années que je suis invite à l’ambassade de Russie, où j’y ai rencontré des membres importants de l’UDC. Je peux attester que de nombreux invités portaient ce fameux ruban, comme symbole de la victoire sur les Nazis, bien avant les événements d’Ukraine. Les russophobes de service nous bourrent la tasse !

  24. Posté par fergile le

    @ Andrea: il vous fera grâce de quelques instants de sa rhétorique au lyrisme si poétique qu’il vous poussera à voter une fois encore pour son parti.
    Quant à l’application du Code Pénal sur la trahison, cet homme qui n’a jamais proposé, concernant l’islam, l’application de nos lois interdisant la discrimination selon le sexe et/ou la religion, l’appel au meurtre, le renversement de l’état démocratique, etc…, qui donc interdisent la pratique de cette idéologie politico-religieuse, ni n’a dit un mot sur les projets officiels de génocide des peuples européens, il ne fera rien bien entendu parce que ce serait appeler à sa propre condamnation.
    Mais rassurez-vous, la douce musique de ses lèvres habiles et ses yeux séduisants de baladin romantique et sauvage continueront à vous bercer d’illusions.
    Car après tout, que demande le peuple?

  25. Posté par Vautrin le

    La propagande otanienne « oublie » que la guerre a tourné au moment de Stalingrad, juillet 42-février 43, et Koursk, juillet-août 43. L’immensité du pays et l’héroïsme des Russes ont englouti les armées d’Hitler, forçant leur présence en masse loin du front ouest et absorbant des moyens techniques colossaux. Sans mépriser l’effort des alliés occidentaux, force est de constater que leur montée en puissance ne s’est vraiment fait sentir qu’à partir de juillet 43 (débarquement de Sicile) et que les succès de leur aviation de bombardement fut favorisé par une politique imbécile d’équipement et de gestion de la Luftwaffe par le gros Goering et Hitler.
    Il y eut donc DEUX vainqueurs, pas seulement le camp occidental. Et l’un d’eux a payé le prix du sang bien plus que l’autre.
    Oskar Freysinger, comme toujours, parle vrai.

  26. Posté par Andrea le

    M. Freisinger. A chaque fois que je vous lis j’apprécie votre lyrisme et votre rhétorique.
    D’une façon pragmatique, comme votre parti se débine à chaque fois que je pose la question. Que ferez vous pour que l’article 266 al 1 du Code Pénal Suisse soit appliqué?
    Les cas de haute trahison sont flagrant, au sens de cet article.
    Que faites vous donc?

  27. Posté par Jacques le

    Bravo Oskar ! Vos commentaires sont pleins de bon sens. Le Blick vous critique déjà et à coup sûr, la NZZ va vous tomber dessus à bras raccourcis. Cela montre que vous êtes sur la bonne voie !

Et vous, qu'en pensez vous ?

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