Lausanne : la nouvelle place de la Gare ou la déraison socialiste en action

Par Cenator

Ville de gauche depuis des décennies, cumulant tous les superlatifs de records suisses en ce qui concerne le gaspillage de l’argent des contribuables… on pense bien que pour refaire la place devant la Gare, la ville n’allait pas non plus y aller de main morte !

Un endroit censé faciliter l’accès aux trains sera transformé en un parcours du combattant pour les usagers.

Comme dans tous les domaines de la vie, les socialistes font régner leur idéologie démagogique et la déconnexion habituelle du réel. L’idéologie et les slogans priment sur la réalité, le fonctionnel, la nécessité pratique.

La future place de la Gare de cette ville de gauche sera censée symboliser « l’ouverture », mot dont se gargarisent inlassablement les gauchistes. Elle deviendra un lieu agréable pour y passer sa vie sociale lorsqu’on est mendiant ou jeune sans handicap autre que psychique ou toxicodépendant et n’ayant pas de quoi meubler ses journées. Bref, ce ne sera une place plus accueillante que pour les mendiants, les vendeurs de drogue et les manifestants des associations pro-migrants !

Pour tous ceux qui veulent juste prendre le train, ça va être la galère absolue.

Comment les gens vont-il slalomer entre les sept marches avec leurs valises (sept marches jonchées de détritus, de personnes assises partout…) ?

Comment vont faire les personnes se déplaçant avec des cannes, en fauteuil roulant, ou simplement les personnes âgées, les familles avec enfants en poussette ?

Au diable les handicapés et les vieux, les bébés en poussette, place aux jeunes !

Entre les arrêts des transports publics lausannois et les quais CFF, la distance sera multipliée, et un chaos sera offert en spectacle aux touristes qui arrivent ou qui partent.

Mais au diable les touristes, au diable les hommes d’affaires !

En plus, on ne pourra pas faire demi-tour sur la place ! Pour rebrousser chemin après avoir conduit une personne à la gare, tout le monde devra faire le détour par les rues environnantes, déjà engorgées.

Cette « fluidité » si chère à nos autorités, en paroles, voilà ce qu’elle devient en réalité !

 

Ce projet s’apparente à la réalisation du spectacle des 100 ans du CIO à la Riponne, qui s’est soldé par 1,26 million de déficit pour cette ville déjà la plus endettée de Suisse. On prévoit qu’on court à la catastrophe, mais on y fonce tête baissée.

 

Le déni de la réalité des gauchistes, qui a tant nui au siècle passé, continue de détruire des pans entiers de nos vies.

 

Cenator (nom connu de la rédaction)

 

*************

 

L’article paru dans 24 heures du 20 avril :

 

« …Un avenir plus ouvert

La place de la Gare encastrée et encombrée est appelée à s’ouvrir «à 360 degrés», avec le Pôle muséal, le développement du secteur de la Rasude, mais aussi la création d’une nouvelle grande place du côté de la rue du Simplon, au sud des voies CFF. Il s’agit dès lors de développer un espace qui assure certes sa fonction de base, être un lieu de liaison, de passage. Et de conjuguer cela avec la volonté d’en faire une «porte d’entrée vers la ville», voire une vitrine.

Il y a aussi la réalité: le nombre de voyageurs en transports publics explose et continuera d’augmenter dans les années à venir. Avec toujours plus de monde qui se retrouve piéton une fois sorti du train, du métro, du bus. On a donc décidé de faire la part belle à ceux qui sont à pied. Les voitures ne sont pour autant pas appelées à être expulsées des lieux. La circulation sera maintenue, mais canalisée au nord de la place.

L’esplanade où le piéton est roi

On ne le remarque pas toujours, une faible pente sépare le bas du Petit-Chêne de l’entrée de la gare. Mais «quand on est dans une pente, ce n’est pas confortable, ce n’est pas stable», dit Pierre-Alain Trévelo. Or la démarche participative menée par la Ville auprès des passants et des internautes a fait ressortir que les utilisateurs souhaitent pouvoir faire halte sur la place, même quelques minutes, explique Nathalie Luyet, cheffe du projet Pôle Gare. L’équipe de TVK propose de structurer cette pente. Et crée un horizontal duquel on descendra vers la gare en sept marches, au sud de la place, zone entièrement piétonne. Au pied des marches «on est toujours en relation avec la totalité de l’espace, on continue visuellement à embrasser l’ensemble de la place». L’esplanade est divisée en deux par une pente à 6%, maintenue sur toute la largeur et réservée à la mobilité douce.

Les architectes ont choisi de mettre l’accent sur la clarté avec «un sol très unitaire pour amener de la lumière», pour assurer une continuité et une cohérence de l’ensemble et pour mettre en valeur le bâtiment de la gare. Sur l’esplanade, on rêve de voir s’installer des antennes de manifestations lausannoises. Lausanne Jardins ou encore des expositions du Pôle muséal, cite-t-on à titre d’exemple.

Fini de faire demi-tour à la gare

Les deux ronds-points à l’est et à l’ouest de la gare sont supprimés. On descendra Ruchonnet pour enchaîner à droite sur William-Fraisse ou pour traverser vers l’avenue de la Gare. D’où on descendra sans possibilité de demi-tour sur la place. Une voie dans chaque sens sera réservée à la voiture. Même chose pour les bus. Parkings, dépose-minute et stations de taxis font l’objet d’une planification hors de la place, aux extrémités de la gare, qui seront connectées aux sous-voies. Des parkings seront construits à la Rasude et aux Epinettes.

Ce qui doit évoluer

Le projet rendu public hier continuera de se nourrir des avis récoltés durant la démarche participative, mais aussi de ceux qui seront émis par le public. Des contraintes demeurent elles aussi. Olivier Français, municipal des Travaux, ne le cache pas, «des choses doivent être rediscutées». Parmi elles, la largeur de la route et avec elle la dimension des terrasses du nord de la place, ainsi que l’emplacement des arrêts de bus, peut-être trop proches des commerces. La route pourrait aussi poser un autre problème avec sa couleur identique au reste de la place. «Il faudra peut-être trouver une tonalité accentuée pour mieux marquer les différences», prévoit Olivier Français.

La configuration exacte du Pôle muséal et sa liaison avec la nouvelle place seront aussi déterminantes. Côté aménagements, Olivier Français souligne l’aspect particulièrement «minéral» du projet lauréat et Nathalie Luyet l’usage très «parcimonieux» du végétal, alors que les sondages réclamaient plus de vert. Pour l’heure, de petits «bosquets» de trois arbres sont planifiés. L’esplanade pourrait ainsi se retrouver plus arborisée que ce qui est proposé dans la version du concours. «Il y aura aussi sûrement des demandes pour davantage d’eau», ajoute Olivier Français.

Pour l’heure, difficile de donner un agenda précis. L’ensemble de ce réaménagement, mais aussi du reste de la gare agrandie sera visible entre 2020 et 2027, indiquent les responsables du projet Pôle Gare.

Exit les taxis, les déposes minute et les parkings

On ne s’arrêtera plus devant la gare autrement qu’en transport public ou à pied. Deux parkings seront construits pour remplacer celui du Simplon, démoli ces prochaines années. Du stationnement, y compris pour les taxis, est ainsi prévu à la Rasude (nord est des voies) et du côté des Epinettes (sud ouest des voies). Bref, aux extrémités de la gare, reliées aux passages sous-voies.

Peu d’arbres prévus et beaucoup de béton

Le projet présenté fait la part belle au bitume. Peu d’arbres à l’horizon. Mais les porteurs du projet préviennent déjà: la population veut plus de verdure. Et pourrait même insister pour obtenir une fontaine. Il y a fort à parier que les Lausannois profiteront d’une esplanade plus verte que présentée actuellement.

Voitures et bus seront canalisés au nord Le trafic automobile reste admis, mais sera radicalement diminué. On canalise le transport individuel motorisé au nord de la place, sur deux voies. Idem pour les bus, qui ne passeront plus juste devant la gare et dont les trois arrêts seront répartis au nord. Les trottoirs qui s’étendent au pied du Petit-Chêne seront élargis.

Sept marches et une esplanade

La place de la Gare aura enfin des allures de place. Avec son esplanade prévue en son centre et ses sept marches pour descendre vers le bâtiment de la gare ou vers ses terrasses et commerces. Des manifestations pourraient aussi s’y dérouler. Par exemple en devenant une antenne de festivals ou événements qui ont lieu ailleurs en ville. En somme, une vitrine.»

 

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/Sept-marches-d-escalier-font-de-la-place-une-esplanade/story/28439316

http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/Une-balade-virtuelle-dans-la-future-gare-de-Lausanne/story/15551291

http://www.tdg.ch/suisse/La-gare-de-Lausanne-renovee-par-des-Parisiens/story/21794135

http://www.rts.ch/info/regions/vaud/7659972-lausanne-devoile-le-visage-de-sa-nouvelle-place-de-la-gare.html

Rappel : http://www.rts.ch/info/regions/vaud/7669765-lausanne-et-le-canton-se-partagent-le-deficit-de-1-26-million-de-champions-.html

11 commentaires

  1. Posté par Gaston Siebesiech le

    FrancoisB comme vous avez raison. Ils ne nous disent pas tout, le gâteau sur la cerise vient encore… Un mausolée au gauchisme pour tous les camarades municipaux devenus millionnaires et avec le black block qui montera la garde devant le Macdo pour protéger les camarades immortels. Se sera le pôle carnavalesque Olympique.

  2. Posté par FrançoisB le

    J’oubliais encore la question fondamentale: pour qui cette place gigantesque, vide, plate, uniquement piétonne ? Parce que je n’imagine pas quelqu’un de censé s’y rendre pour y passer un moment de détente au milieu de la foule des pendulaires, sans bancs, sans ombre, sans abris en cas de pluie, sans distractions. On y trouvera seulement les mendiants, les dealers, les branleurs professionnels, les emmerdeurs avec leurs récoltes de signatures (et de fric surtout) pour des ONG gaspilleuses de pognon, quelques skaters qui feront chier tout le monde en sautant les escaliers à longueur de journée, bref: l’électorat-type des rose-verts lausannois !
    Le projet de parking paru ce jour dans 24Heures est tout aussi délirant: le nombre de places pour les usagers de la gare passe de 399 places à 190, et il suffit de lire la satisfaction de Valéry Beaud, Vert notoire, lorsqu’il s’aperçoit de l’absence de places Park+Rail et de places dédiées au Pôle Muséal.

  3. Posté par Duval C. le

    Le Conseil des Tas vaudois aura-t-il le courage de mettre la Ville de Lausanne sous tutelle à cause de son surendettement chronique irrécupérable ?
    En plus ces sot-CIA-lauds mandatent un bureau étranger, de quoi ramener des recettes fiscales à la Ville et au canton…
    La gauche au pouvoir, c’est le foutoir et le désespoir !

  4. Posté par Jack Palance le

    Il y a pire !….Neuchâtel (évidement)….probablement la seule ville du monde ou tout le trafic est envoyé au centre ville alors qu’il y a un accès direct à l’autoroute à moins d’un kilomètre…..et aussi les transports publics qui ne s’arrêtent plus DEVANT la gare (comme toutes les gares du monde) mais à l’autre bout !!!…il faut donc traverser toute la gare par les sous-voies pour aller chercher un billet !
    On est vraiment gouvernés par un ramassis d’incompétents invraisemblable !…Neuchâtel étant gouverné par des éducateurs sociaux et des écolos (pur gauchistes entre autre),,,,plus rien ne m’étonne donc !

  5. Posté par Gaston Siebesiech le

    Les Lausannois ont ils engagé Speer, l’architecte qui a remodelé Berlin sous Hitler? Les socialistes, les nationals socialistes même buts démentiels payés par les riches. Des centaines de millions vilipendés pour qui, pour quoi et au nom de quoi?

  6. Posté par André Verk le

    Une ville suisse qui élit un dénommé Français ne doit pas s’étonner d’obtenir les mêmes résultats qu’un pays nommé France qui élit un dénommé Hollande.
    Quand on a perdu tout bon sens il est en effet normal que tout aille de travers.

  7. Posté par pierre frankenhauser le

    Pour le franchissement de ces marches d’escaliers, j’espère qu’ils prévoiront des mains courantes et des rampes, même si le but est d’accéder aux quais via les passages sous-voies (incluant rampes et ascenseurs). L’article aurait pu parler des trois passages souterrains de 17-18 mètres de large qui relieront la place des Saugettes au sud, les quais, les stations de métro, la vélo station au bas de Ruchonnet, le trottoir nord, le bas du Petit-Chêne, les escaliers de Ste-Luce, les arrêts de bus et le pôle muséal, le tout à l’abri des intempéries et des voitures. Sous cette place et sous le trottoir nord accolé à la gare, il y aura quasiment un mini-quartier souterrain, avec les trois passages (dont deux pas très loin des futures stations de taxi), un large couloir reliant ces trois passages entre eux et les stations de métro, des commerces, des escaliers, des rampes et des ascenseurs (ils ont aussi pensé au vieillards et aux handicapés, ils ne sont quand-même pas débiles à ce point). Le projet devrait de toute façon être retravaillé, corrigé, afiné. Et si des touristes ne sont pas capables de rouler leurs valises sur 100m à la gare de Lausanne, au terme d’un effort surhumain, alors comment font-ils pour survivre aux longs couloirs d’aéroports, sans compter le fait qu’il n’est pas rare de devoir marcher quelques minutes pour atteindre son hôtel. Tous ne se font pas déposer en taxi devant l’entrée de l’hôtel.

  8. Posté par Claude Haenggli le

    Quant on lit les déclarations du chef et de la « cheffe » de ce projet monstrueux, dans un language invraisemblable de crétinerie post-moderniste, on n’a plus qu’une envie : éviter de se rendre en train à Lausanne et rester chez soi pour relire « Festivus, festivus » de Philippe Muray et Elizabeth Lévy.

  9. Posté par JeanDa le

    Déraison socialiste ? Pléonasme !

  10. Posté par FrançoisB le

    Complètement naze ce projet ! « Faire la part belle à ceux qui sont à pied »: normalement, tous ceux qui sortent du train le sont, à pied (quelle découverte !), et la plupart marchent pour aller prendre le métro, un bus, un taxi, une voiture parquée, éventuellement un vélo. Or ce projet semble vouloir les faire marcher le plus loin possible: stations de taxi à la Rasude, arrêts de bus au nord de la place, alors que les interfaces devraient être DANS la gare ou SOUS la gare (métro, zones de dépose, taxis, etc.). Imaginez le brave touriste trainer plusieurs valises sous la pluie (il n’y a plus de porteurs à la gare…) jusqu’à une station de taxi à plusieurs centaines de mètres !
    Et les nombreux cars de touristes qui actuellement déposent ou chargent des centaines de Japonais tous les matins devant la gare, où iront-ils ? à St-François ?
    Il semble que la Riponne et la Sallaz n’ont pas suffit comme ratages monumentaux: là il semble que l’on veut mettre la barre si haute que l’exemple caricatural deviendra planétaire…
    Dallages clairs, éblouissants sous le soleil d’été, aucune zone couverte, escaliers impraticables sans main-courantes par les personnes âgées ou handicapées, pas d’abri contre les intempéries entre le hall central et les arrêts de bus, escaliers difficiles à nettoyer mécaniquement, tous les prémices d’un ratage annoncé !

  11. Posté par Hérodote le

    Sortir du vingtième siècle et de ses tares infinies, cela leur viendrait-il même à l’idée?

Et vous, qu'en pensez vous ?

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