La grande arnaque de l’asile, Editorial Roger Köppel, Die Weltwoche 21.04.2016

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De Roger Köppel

 

Des centaines de milliers de personnes attendent en Afrique du Nord. La pression migratoire en Méditerranée sur la Suisse s'intensifie de nouveau. Les recettes de Berne sont inadéquates. Nous devons fermer nos frontières à l'immigration illégale et accroître l'aide aux réfugiés sur place.

La grande arnaque de l'asile n'est plus supportable. Les politiques et les médias nous bernent. J'ai lu la semaine dernière que le nombre de réfugiés à la frontière suisse aurait «franchement régressé». Par rapport au dernier trimestre 2015, il y aurait moins de passages de la frontière, exultait un autre journal. Est-ce que les journalistes se rendent bien compte des sottises qu'ils propagent? De fait, les chiffres augmentent de façon spectaculaire. Si l'on compare le premier trimestre 2015 avec le premier trimestre 2016, les demandes d'asile sont en hausse de plus de 80%, 8315 au lieu de 4489. Et ce n'est qu'un début.

Une escroquerie organisée par les autorités

L'arnaque commence par le vocabulaire employé. Qu'est-ce qu'un «réfugié»? Un réfugié est une personne dont la vie et l'intégrité physique sont menacées dans sa patrie pour des caractéristiques intimement liées à sa personne – couleur de la peau, religion ou convictions politiques. Les Juifs persécutés par les Allemands pendant la dernière guerre mondiale étaient de vrais réfugiés. Aujourd'hui, ce sont, par exemple, les minorités chrétiennes dans les territoires occupés par les musulmans assassins de Daech au Proche-Orient. Les Arméniens chrétiens, jetés sur les routes et massacrés à la fin de la Première Guerre mondiale par les Turcs et les Kurdes, étaient aussi de vrais réfugiés. Les vrais réfugiés ont droit à l'asile.

«Réfugié» est une notion juridique bien définie. Toute personne qui est en difficulté et qui quitte son pays n'est pas un réfugié. Lorsque des gens émigrent, nous parlons de migrants. S'ils ne disposent pas des papiers nécessaires pour se rendre dans un autre pays, mais qu'ils y vont quand même, nous parlons alors de migrants illégaux. Les personnes déplacées par la guerre ne sont pas non plus, juridiquement parlant, de véritables réfugiés au sens décrit précédemment. On les qualifie de personnes à protéger. On ne leur accorde pas l'asile, mais une protection temporaire. Seule une part infime de ceux que les journalistes ou les politiciens qualifient aujourd'hui globalement de «réfugiés» le sont au sens juridique.

Mais quand on parle de déplacés de guerre, il faut aussi y regarder de plus près. Durant la dernière guerre mondiale, la Suisse a accueilli temporairement plus d'une centaine de milliers de Polonais en situation de vulnérabilité. Ces déserteurs et migrants chassés par la guerre ont réussi à se sauver dans le dernier pays d'Europe centrale qui n'était pas occupé par les troupes allemandes. Les populations d'aujourd'hui déplacées par la guerre parcourent des milliers de kilomètres à travers des pays sûrs. Elles sont sauvées depuis longtemps. Leur intérêt est économique. Les personnes déplacées qui viennent de pays où il n'y a plus de raisons de fuir ne sont plus, sur le plan juridique, des déplacés de guerre. L'asile n'est pas une licence pour s'installer où l'on veut dans le monde.

Vrais et faux Syriens

L'an dernier, environ 1,3 million d'immigrants illégaux sont arrivés en Europe, dont probablement près de 600 000 Syriens. Probablement, parce que la plupart de ces Syriens n'avaient pas de papiers sur eux, ou bien des faux, comme l'Agence européenne de la sécurité des frontières Frontex l'écrit dans son dernier rapport. Presque tous ces Syriens présumés venaient de Turquie, où ils avaient parfois vécu pendant des années en sécurité. Ces vrais et ces supposés Syriens ne sont pas venus en Europe parce qu'ils veulent se protéger de la guerre, mais parce qu'ils viennent chercher un avantage personnel dans les riches États providence de l'UE. Aussi compréhensibles que puissent être leurs motivations, elles n'autorisent pas ces migrants illégaux à abuser de nos lois en matière d'asile pour des raisons économiques. Si les États membres de l'UE prenaient leur droit d'asile au sérieux, ils devraient renvoyer les migrants illégaux.

Reprise autonome de l'absurde

La Suisse pratique la reprise autonome de la situation européenne déplorable de l'asile. Personne en provenance d'un pays tiers sûr n'est un vrai réfugié ou un déplacé de guerre à protéger. La Suisse n'est entourée que de pays tiers sûrs. Ce n'était pas le cas durant la dernière guerre mondiale. Elle était alors entourée par des puissances belligérantes qui répandaient la terreur. À l'époque, on pouvait trouver aux frontières de la Suisse des déplacés de guerre et de véritables réfugiés. Aujourd'hui, c'est impossible. Tous les migrants illégaux, arrivés par voie terrestre à nos frontières extérieures, qui ont déposé une demande d'asile n'ont, par définition, aucun droit à l'asile, car ils proviennent de pays tiers sûrs. L'accès à la Suisse par voie de terre ne peut pas donner droit à l'asile! Cela nous est imposé par notre droit d'asile international, scellé dans le Règlement de Dublin sur les réfugiés. On peut critiquer ces obligations légales, mais on n'a pas le droit de les réduire arbitrairement à néant.

Le fait que les pays voisins laissent passer les migrants, ou ne les enregistrent pas, ne donne pas droit légalement à ces migrants à la protection ou à l'asile en Suisse. Au contraire, il serait même du devoir des autorités de refuser à ces migrants illégaux l'entrée dans le pays à nos frontières et de les renvoyer dans les pays de transit qui n'assument pas leurs responsabilités.

Je ne reproche à aucun migrant de tenter d'exploiter en sa faveur le chaos du fléau de l'asile européen. C'est la faute des gouvernements si le droit d'asile est chamboulé. Ce ne sont pas les conflits au Proche-Orient ou en Afrique qui poussent les peuples à migrer, mais l'offre d'ouverture des frontières. En Afrique du Nord, plus de 500 000 migrants attendent l'occasion d'accéder en Suisse ou en Europe par l'Italie.

Afghans d'Allemagne

En aucun cas, il ne faut déduire de ce qui précède que la Suisse ne peut ou ne doit plus accueillir aujourd'hui de véritables réfugiés ou déplacés de guerre. Mais cela signifie que l'on ne peut plus obtenir l'asile en Suisse en y arrivant par voie terrestre. L'an dernier, le nombre de demandeurs d'asile afghans a grimpé en Suisse de plus de 900%. Ces Afghans étaient auparavant en Allemagne et n'en appréciaient pas la lenteur de la procédure d'asile. Ils sont venus en Suisse parce qu'ils espéraient une admission plus rapide, comme en témoigne le récent rapport du Secrétariat d'État aux migrations à Berne. Objectons que notre droit d'asile n'a pas été inventé pour les migrants qui estiment la procédure d'asile trop longue dans d'autres pays. Notre droit d'asile n'a pas non plus été fait pour les gens qui arrivent avec l'aide de passeurs criminels en parcourant des milliers de kilomètres au travers d'innombrables pays tiers sûrs en Suisse, uniquement pour leur avantage personnel, sans permis de travail légal.

Expropriations, aide judiciaire

Les faits montrent clairement pourquoi le Département des migrations dirigé par la conseillère fédérale Sommaruga et le secrétaire d'État Mario Gattiker est à côté de la plaque. Ces deux tiers-mondistes, qui s'opposent et se sont toujours efficacement opposés à tous les durcissements du droit d'asile, font fausse route. Ils ne réfléchissent pas sur la manière d'empêcher les migrants illégaux de franchir la frontière. Toutes leurs énergies se focalisent sur l'extension de l'infrastructure d'accueil suisse. La future révision de la loi sur l'asile devrait encore cimenter cette mauvaise politique. La Confédération veut avoir le droit d'exproprier des cantons, des communes et des particuliers pour créer des centres d'asile: pour encore plus de place pour les faux réfugiés. Ce serait une atteinte à nos droits fondamentaux. Les migrants illégaux devraient aussi bénéficier inconditionnellement et gratuitement d'avocats. Les Suisses se trouveraient ainsi défavorisés par rapport aux réfugiés.

Comment la Suisse peut-elle vivre sa tradition humanitaire dans de telles circonstances? La solution n'est pas si difficile. Premièrement, il faut rapidement introduire des contrôles systématiques aux frontières. La systématisation des contrôles aux frontières signifie que les garde-frontières empêchent tous les migrants illégaux de passer la frontière et les renvoient sur le champ dans les pays voisins et les pays de transit sûrs, d'où ils sont venus. Tant qu'il n'y a pas de guerre en Europe et que la Suisse est entourée d'États pacifiques, il ne peut plus y avoir d'asile pour des personnes venues par voie terrestre. Il ne s'agit pas d'une exigence extravagante, mais de la simple application de la situation juridique en vigueur.

Deuxièmement, la Suisse doit concentrer son aide au développement spécifiquement sur l'aide et la protection des personnes dans les régions de crise concernées. Au lieu de déverser des centaines de millions directement dans les budgets nationaux de régimes africains corrompus, comme au Burkina Faso, la Suisse devrait rediriger cet argent vers les camps de réfugiés de l'ONU et les infrastructures des organisations humanitaires telles que le CICR. Aucune personne vraiment menacée ne devrait être contrainte à parcourir des milliers de kilomètres. C'est insensé de ne pas avoir concrétisé cette idée depuis longtemps.

Fermer les frontières et aider sur place

Troisièmement, la Suisse devrait pouvoir prendre, en concertation avec les organisations internationales, des contingents de déplacés de guerre directement dans leurs camps et leur accorder une protection temporaire en Suisse. On pourrait clarifier dans les camps de l'ONU qui ne peut en aucun cas retourner dans son pays parce que sa vie et son intégrité physique y sont menacées aux termes de la Convention de Genève. La Suisse pourrait participer généreusement à l'accueil de ces véritables réfugiés. Si des migrants illégaux entraient malgré tout sur le territoire et se faisaient prendre, ils pourraient, en fonction de leur nationalité, être rapatriés dans leur pays ou dans les camps de réfugiés. Les difficultés qui s’ensuivront ne constituent pas une objection à cette approche. Quiconque arrive directement en Suisse par avion peut être contrôlé dans les aéroports. Les demandes d'asile légales seront satisfaites.

Ces mesures simples permettraient de stopper immédiatement le chaos de l'asile encouragé par les autorités. Parallèlement à l'aide ciblée sur place, il est essentiel de fermer résolument les frontières à toute tentative d'entrée illégale dans le pays sous prétexte d'asile. C'est possible. Les Autrichiens et les Suédois nous fournissent des modèles applicables. Les Scandinaves arrivent à intercepter les migrants illégaux avant qu'ils ne franchissent leurs frontières.

Sécuriser les frontières et aider sur place: telle est la formule magique de l'asile d'aujourd'hui. L'activité criminelle des passeurs s'effondrerait. Personne ne paie des dizaines de milliers de francs pour des traversées sans espoir. Dans les zones de crise, seules les personnes vraiment menacées fuiraient vers les camps. La Suisse pourrait continuer d'accueillir de vrais réfugiés et des personnes à protéger à partir de ces camps. Ce serait la voie du bon sens. Combien de temps faudra-t-il encore à la ministre de la Justice Sommaruga pour se rendre à l'évidence?

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20 commentaires

  1. Posté par Guy le

    Excellent article, précisions nécessaires et conclusion logique. Merci Monsieur !

  2. Posté par Cenator le

    À propos de la révision de la loi sur l’asile et de la complicité de SS, de Mario Gattiker et de tous les autres fossoyeurs de la Suisse que nous aimions :

    La page 7 du TEMPS du 9 mai 2016 est consacrée presque exclusivement à la révision de la loi sur l’asile. Le secrétaire d’Etat aux Migrations, Mario Gattiker, est interviewé par Lise Bailat. Cette page débute ainsi :

    ‘« Une réforme plus nécessaire que jamais »
    ASILE Le secrétaire d’Etat aux Migrations, Mario Gattiker, balaie les critiques de droite et de gauche contre la révision de la loi sur l’asile. Il s’exprime aussi sur la politique européenne d’asile, notamment la dispense de visas pour les citoyens turcs.’

    Tout au long de l’interview, Mario Gattiker se livre à un plaidoyer appuyé en faveur de cette révision. À le suivre, la Suisse serait condamnée à accepter l’entrée sur son territoire de dizaines, bientôt centaines (?) de milliers de requérants d’asile ayant choisi la Suisse plutôt qu’un autre pays sûr précédemment traversé.
    Cette résignation devant le fait soi-disant accompli d’une invasion inéluctable de requérants est consternante. La Hongrie, l’Autriche et plusieurs autres pays ont fermé leurs frontières ; la riche Suisse reste ouverte : où vont donc aller tous ces requérants ?
    La réponse est évidente et la révision de la loi susmentionnée se tient prête à exproprier légalement les propriétaires de locaux nécessaires à l’hébergement de ces envahisseurs… qui disposeront d’avocats gratuits pour rester légalement le plus longtemps en attente en Suisse… avant de disparaître dans la nature lorsque leurs demandes d’asile auront toutes été rejetées.
    Passivement, les Suisses vont faire la place à ces envahisseurs, subir leurs multiples infractions aux lois… et payer des milliards et des milliards.
    De leur côté, les requérants potentiels du monde entier (sic) vont bien enregistrer le message : la Suisse reste ouverte alors que les autres pays se ferment. Bonjour les dégâts en 2016, 2017, jusqu’au crash de la Suisse.
    Et le Conseil fédéral est prêt à envoyer des soldats aux frontières … pour accueillir les migrants en leur distribuant des Ovo et des sandwiches… alors qu’il faudrait boucler HERMÉTIQUEMENT les frontières et refouler les envahisseurs !

  3. Posté par Aude le

    Tout compte fait, Mme Sommaruga ne remplit pas sa fonction correctement.
    Elle fait office d’ONG à elle toute seule… Son activité au Conseil fédéral se limite à l’accueil massif de migrants..et l’obligation des Suisses de les recevoir sous toutes conditions possibles.
    Il serait intéressant de connaître exactement le nombre de personnes accueillies sur notre sol en qualité de réfugiés et reconnues comme telles. De connaître exactement le nombre de personnes déboutées et résidentes sur notre sol…Et enfin, de personnes expulsables qui végètent sur notre sol et bénéficient d’une aide d’urgence….
    Croyez-vous sincèrement que le département de Justice et Police est en capacité de répondre précisément à ces questions? Focalisant leurs efforts , pour l’essentiel à l’accueil de futurs migrants…ou réfugiés réels?
    L’appellation de « réfugiés économiques » a été évoquée au début des années 80. Etait-elle compatible juridiquement au regard des lois sur l’asile selon les conventions de Genève?
    La masse déferlante de migrants extra-européens..et le chaos qui s’en est suivi a révélé l’incapacité de gestion quant à la distinction entre migrants économiques, mafias organisées, trafiquants d’armes, candidats au jihad et délinquance..
    Et l’avenir est peu rassurant…au vu des flux migratoires avenirs et les positions respectives de l’UE et des gouvernements allemand, français, italien et suisse…
    La débonnaire Mme Sommaruga est loin de nous rassurer à ce sujet.

  4. Posté par Franz le

    Le système politique dominant, traître à la Nation, devra répondre de ses actes devant le Tribunal de l’Histoire. C’est une contribution active, socialo-marxiste dégénérée, à la trahison de notre civilisation chrétienne.

  5. Posté par Gigon Martin le

    Merci M. Köppel. Malheureusement votre analyse est des plus juste et ne nécessite aucun commentaire. Il faut seulement espérer que les personnes au pouvoir commence d’ouvrir les yeux et aient le courage de prendre les bonnes décisions. Quelqu’un a dit il y a plusieurs années que la civilisation européenne était décadente( avant nous les romains, les grecques, etc.) et qu’elle se ferait bouffer par les islamistes !. Le processus est en marche et il devient URGENT de le stopper.

  6. Posté par Jean-Marc le

    Merci M. Köppel vivement que vous soyez au conseil fédéral !!!

  7. Posté par Un observateur le

    Excellent article pour éclairer ceux qui sont dans l’erreur.
    J’ai passé 22 ans dans quelques pays arabo-africano-musulmans d’où viennent beaucoup de ces migrants.
    Il est clair que ce chaos suivi de l’ouverture de nos frontières est une chance à saisir pour ceux qui ont toujours rêvé d’Europe.
    Un seul exemple significatif : Il y a 35 ans déjà dans des jumelages entre des villes d’Afrique et France, j’ai été très surpris par la réponse d’enfants ( Mali et Cote d’Ivoire) à cette question anodine : « quel métier voudrez-vous faire quand vous serez grands ? » réponse unanime :  » aller vivre en France et en Europe ». J’ai compris combien l’Europe fascine ces petits enfants africains qui ont vu des parents, des voisins revenir en vacance avec voiture, argent et même une épouse blanche, ce qui confère automatiquement le statut social le plus élevé.
    La parabole (Tv) a fait la promotion de « l’Europe paradis ».
    Chaque famille africaine veut avoir à tout prix un des siens en Europe. Après le départ de tous les Africains travaillant en Libye vers l’Italie (aucun ne veut retourner chez lui en Afrique), il y a eu un déplacement de populations vers la Libye… pour embarquer vers l’Italie. Toutes les familles africaines s’endettent pour payer le voyage à l’un des leurs vers l’Europe.
    J’ai été en Algérie et j’ai vu affluer des dizaines de milliers d’Africains qui font seulement escale à Alger le temps de se procurer la somme pour le passage en Tunisie puis en Libye. Aucun Africain (Malien, kényan, érythréen, Soudanais etc…)ne veut rester en Algérie.
    La seule destination qui compte c’est l’EUROPE.
    Il y a de quoi se poser les bonnes questions vu la démographie africaine explosive qui entraîne la misère et le désastre…ils vont encore doubler pour atteindre 2,4 milliards. C’est très bizarre que personne n’en parle, ni l’ONU, ni nos politiques.
    Voila la réalité

  8. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Merci pour cet excellent article, clair et pertinent.
    Est-ce qu’il n’y aurait pas de possibilités de recours ou autres mesures légales pour arrêter la folie de Sommaruga?

  9. Posté par Olivier-Pierre le

    Pseudo-élites dominantes, pensez-y : la lame du couteau islamique vous liquidera en priorité. L’islam triomphant ne connaît qu’une seule méthode, la mort des élites. Pas d’accord ? alors référez-vous au Mali, à l’Irak, à la Syrie, au Bengla Desh. Et comme chrétiens de souche vous bénéficierez encore de la crucifixion in vivo.

  10. Posté par Olivier-Pierre le

    Cet article confirme de manière éclatante le crime de haute trahison de nos élites dominantes autoproclamées, lesquelles bradent notre civilisation plus que millénaire. D’ici fin juillet 2016, quelque un million de « migrants » seront à nos portes suisses. Les socialo-traîtres à notre nation devront répondre devant le Tribunal de l’Histoire. Malheureusement les dégâts se seront réalisés entre-temps. La civilisation chrétienne est vendue à l’encan par un pouvoir dépassé, noyauté par les marxistes-léninistes et trotskistes dégénérés devant être poursuivis jusque dans les chiottes (Poutine a raison).
    Qui actuellement défend le génocide atroce des Chrétiens d’Orient ? Ces hommes, femmes, enfants, vieillards torturés, massacrés au nom de l’Islam triomphant, au nom d’Allah. Les pseudo-élites dominantes méritent le Tribunal d’exception pour trahison, à savoir une mise à l’écart définitive. Pensez-y : la révolte des peuples trahis et salis peut être terrible.

  11. Posté par Icing le

    Excellente analyse texte à partager sur les réseaux sociaux ! Afin de faire contre poids à la propagande de désinformation de la presse et de la Radio-TV d’état tous tenant de la pensée unique bisounours

  12. Posté par aline le

    Une fois de plus une analyse lucide et pertinent comme d’habitude de M. Köppel. Dommage que notre pianiste de service et son laquais Gattiker sont sourds et aveugle. La politique de notre pianiste de service nous mène directement dans la misère.

  13. Posté par C'est dans l'air le

    Merci M. Köppel pour votre clairvoyance. S’il y avait plus de représentants du peuple avec autant de bon sens dans notre pays, nous nous en serions pas à cette anarchie. Je ne comprends pas pourquoi, nous laissons faire Mme Sommaruga. N’y a-t-il pas moyen de la faire éjecter du CF! On a l’impression que le choix des parties lors de l’élection du CF se porte sur des candidats dociles et faciles à manipuler. Les plus grands manipulateurs étant les gauchistes, ils craignent simplement qu’une personne compétente, intelligente et douée de bon sens puisse fermer leur bec lors de débats politiques. La vérité n’est pas bonne à entendre d’où leur propagande nauséabonde et mensongère. Les votations approchent et j’espère que peuple ne se laissera pas berner par ce poison qu’est Sommaruga et ses petits copains de journaleux pourris.

  14. Posté par Bilou le

    Une fois encore, excellent analyse des faits. Mais cette vérité n’atteindra pas les consciences sommarugatistes ni celles des naïfs de la gauche. On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Ces gens-là ne comprennent pas que cette invasion programmée est avant tout celle de populations musulmanes venues et à venir, pour nous coloniser. Les avantages économiques, certes non négligeables pour eux puisque l’on est si compréhensifs et généreux, ne représente à mon sens que le 2ème motif de leur plan de route. Pour l’instant, c’est un sans faute.

  15. Posté par Julie le

    Je pense que même si on votera non à la modification pour la loi, madame Sommaruga n’appliquera pas la votation populaire comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises … Elle s en fiche des Suisses…

  16. Posté par Philippe Boehler le

    Article à répercuter partout…Nous avons tous ensemble un pouvoir immense.Le 5 eme.
    Saisissons-le et agissons en faisant connaître ces textes à nos amis et connaissances, via Facebook, Twitter, Les blogs….etc.

  17. Posté par jim droz le

    Très propre analyse de Monsieur Köppel,qui donne une vraie leçon à Simonetta et autres droitsdelhommistes socialopates, traîtres et collabos de notre pays ! Ceux-la même qui bafouent les lois tout en voulant donner des leçons au peuple. La honte et la lie d’une société pourrie par les mondialistes des USA avec la complicité de technocrates et autres ONG, donneurs de leçons avec l’argent et la liberté des autres!

  18. Posté par John Bull le

    Un deuxième « pragmatique » ça en fait déjà deux ! Excellent mot « desanconage ».
    Quand au texte de M. Köppel et qu’il faut faire un commentaire. il faut bien dire que
    l’on est désarmé quand tout est dit et … pensé !

  19. Posté par G. Vuilliomenet le

    « Combien de temps faudra-t-il encore à la ministre de la Justice Sommaruga pour se rendre à l’évidence? »

    La Führerin sait très bien ce qu’elle fait, et elle le fait sciemment. Cela s’appelle trahison […]

  20. Posté par Le pragmatique le

    En lisant cette analyse lucide, je n’arrive pas à comprendre qu’elle ne puisse pas contribuer lourdement au « desanconnage » de ce qui tient lieu de gouvernement.

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