Manifestations en Pologne contre le projet de loi anti-avortement

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Pologne, Varsovie – Quelques milliers de personnes ont manifesté durant la semaine passée contre le projet de loi interdisant l’avortement. Le cintre dans les mains es manifestants symbolisant les outils brutaux employés pour les avortements clandestins.

Le 3 avril, l’Église catholique de Pologne annonçait sa volonté de récolter les 100.000 signatures nécessaires pour déposer un projet de loi en vue de l’interdiction totale de l’avortement dans le pays. Le même jours, des milliers de personnes ont manifesté leur désaccord sur les media sociaux et ont lancé une série de protestations dans le pays. 5.000 personnes étaient réunies samedi dernier devant le Sejm, le parlement national. A d’autres endroits dans le pays, quelques douzaines, jusqu’à 150 personnes, ont manifesté.

Si le mouvement semble être un élan populaire au départ, il a cependant été très vite récupéré politiquement par des ONG et des mouvements politiques tels que le parti libertaire d’extrême-gauche Partia Razem (Parti Ensemble). Cela pourrait expliquer la faible mobilisation populaire pour les manifestations. Selon un sondage publié dans le journal Gazeta Wyborcza, 69% des Polonais voient l’avortement comme immoral et inacceptable. Cependant, 87% des Polonais soutiennent l’avortement si la santé de la mère est en danger et seulement 14% des personnes interrogées sont en faveur d’une interdiction totale. A noter que 65% des 18-24 ans sont favorables à une législation plus restrictive sur l’avortement, y compris l’interdiction. Les 18-24 étaient le groupe le plus favorable au PiS lors des dernières élections législatives de l’automne 2015.

Selon theguardian.com, l’orientation politique de la Pologne sera sujet à débat au parlement européen le mercredi 13 avril. Aucune convention internationale n’empêche la Pologne d’interdire l’avortement. C’est une question nationale, et, selon Irena Kotowska, professeur de démographie à l’École Économique de Varsovie, un écran de fumée pour créer la possibilité de faire passer d’autres lois ou réformes en détournant l’attention avec le « sujet brûlant » de l’avortement.

Une manifestation de plus grande ampleur est prévue pour le 21 avril, à Varsovie.

 

Extrait de: Source et auteur

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2 commentaires

  1. Posté par Dominique Marie le

    Destruction de la cellule familiale.
    Destruction de l’Eglise.
    Destruction des valeurs.
    Destruction des genres.
    Destruction des Etats.
    Rupture avec le passé.
    Abolition des frontières.
    Nomadisme.
    Humanité indifférenciée, interchangeable.
    Unité cosmopolite.
    Police de la pensée.
    Nivellement par le bas.
    Esclaves et consommateurs.
    ———————————————————–

    On a tout perdu au change…
    Surtout notre âme…
    ———————————————————–

    « 1984 »…

    « Power is in tearing human minds to pieces and putting them together again in new shapes of your own choosing. »

    « We do not merely destroy our enemies; we change them. »

    (George Orwell)

  2. Posté par Pierre H. le

    Je suis comme les Polonais ! Je suis contre l’avortement mais aussi contre une interdiction totale. Je suis contre l’avortement comme moyen de contraception, qui en est la principale raison (donc à outrance, alors qu’il y a des dizaines d’autres moyens de contraception qui préviennent réellement). Ce qui me dresse les cheveux sur la tête, c’est quand une conne me dit qu’elle fait ce qu’elle veut avec son corps. Comme si le bébé était une excroissance cancéreuse ou un fibrome ou encore un organe du corps de la mère. En fait, ça dénote l’état mental misérable des gens. Pour eux, l’enfant qu’ils portent, c’est eux-mêmes, ça fait partie d’eux alors que le bébé dans son ventre EST une 2ème personne à part entière donc la mère a pour mission ultime de protéger. Ce niveau de conscience aussi bas explique aussi la dhimmitude, le vote socialiste, l’attitude zombie ramolli face à l’invasion, mais aussi et surtout, notre réelle attitude face à nos enfants et donc notre descendance qu’on traitre comme des objets. Si certaines femmes n’ont aucune considération pour leur bébé dans leur ventre, pourquoi en auraient-elles après ? Les enfants, ce sont ses choses qui font des saletés. Autre registre, même problème, j’ai connu des femmes célibataires tellement pinailleuses et chiantes qu’elles étaient incapables de retenir un mec plus de quelques mois. Alors pour se sentir moins seules, elles veulent un enfant qui deviendra leur bouche trou et souffre douleur. Voilà donc un objet de caprice pour que madame ait un compagnon et ne se sente pas seule. On ne fait pas des enfants pour ça !!! Autre paradoxe, on vous met bientôt en prison pour une fessée donnée à votre enfant, mais il est permis de le trucider dans le ventre de sa mère. J’ai volontairement mis de côté de rôle de l’homme dans tout ça qui est lui aussi grandement responsable de la situation. Compte tenu de toute cette mentalité, comment s’étonner que notre monde parte à la dérive ?

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