Un groupe scandant des slogans appelant à «faire le ménage» dans le pays a investi la place de la Bourse, dimanche après-midi.
Quelque 400 manifestants, des "hooligans" venus notamment d'Anvers via la gare de Vilvorde selon le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur, se sont rendus dimanche après-midi, à la place de la Bourse à Bruxelles, lieu improvisé de recueillement de dizaines de milliers de Belges, depuis les attentats de Bruxelles, où ils ont scandé des slogans haineux à leur arrivée aux environs de 15 heures. Selon le bourgmestre de Vilvorde, Hans Bonte, les manifestants sont des hooligans d'extrême droite venus de plusieurs clubs de football de Division 1.
Après avoir pris position dans le périmètre de la Bourse, les forces anti-émeute arrivées sur place ont commencé à les refouler en direction de la place De Brouckère et du boulevard Jacqmain où les manifestants se sont livrés à des actes de vandalisme.
Fortement encadrés, ils ont été dirigés vers la gare du nord. Ils ont été embarqués dans deux trains en direction d'Anvers, peu après 16 heures, mais leur débarquement était prévu à Vilvorde. A leur passage, tous les commerces de la gare avaient été fermés, sur ordre de police.
A la suite de ces débordements à la place de la Bourse, une dizaine d'interpellations ont eu lieu, annonce la police de la zone de Bruxelles-Ixelles vers 16h50.
Selon les forces de l'ordre, des fauteurs de trouble ont dégradé du mobilier urbain au boulevard Emile Jacqmain et ont lancé des projectiles incendiaires vers la police.
D'après la police bruxelloise, environ 340 hooligans de différents clubs de football se sont donnés rendez-vous à Vilvorde pour se rendre place de la Bourse. Selon le bourgmestre de Vilvorde, ils étaient 450; selon celui de Bruxelles, 400.
D'après leurs messages et leurs gestes, ces personnes peuvent être considérées comme des militants d'extrême droite. En effet, de nombreuses personnes sur place nous témoignent des gestes et des slogans nazis (ND Christian Hofer: Dans l'article plus bas, vous verrez ce qu'ils considèrent comme étant "nazi").
Les manifestants, encore nombreux sur le piétonnier du centre-ville, lancent des messages de paix aux militants. "Bruxelles multiculturelle", "non à la haine", crient les manifestants, présents pour rendre hommage aux victimes des attentats du 22 mars.
Le calme semble être revenu dans le centre-ville de Bruxelles.
La police anti-émeute a fait usage de canons à eau pour disperser ces 200 manifestants nationalistes, a constaté un journaliste de l'AFP. «On est des hooligans», «on est chez nous», ont lancé ces manifestants vêtus de noir. La correspondante de la radio France Info, en direct, indiquait que ces militants scandaient des slogans appelant à «faire le ménage» dans le pays et à «se débarrasser des ennemis de la Belgique».
D'abord surveillés à distance par les forces anti-émeutes, ils ont aussi répété des slogans virulents à l'endroit du groupe djihadiste, Etat islamique, qui a revendiqué les attentats.
«Complices terroristes, complices terroristes», ont-ils scandé face aux manifestants pacifiques installés sur les marches de place de la Bourse. «Le fascisme ne passera pas», leur ont répondu ces derniers.
«On est des ultras de foot, on n'a rien à voir avec la politique. On est ici pour les victimes et leur rendre hommage», a assuré Andres, un supporteur du FC Bruges.
#Bruxelles dispersion des hooligans par la police #PlaceDeLaBourse https://t.co/Nx0gYf7zgJ
— euronews en français (@euronewsfr) 27 mars 2016
Je ne suis pas un supporter des holigans, mais il faut admettre que les forces de l’ordre interviennent beaucoup plus rapidement et énergiquement que lorsqu’il s’agit de manifestations pour la défense des réfugiés ou des émeutes des réfugiés eux-mêmes. Espérons que ces manifestations courageuses soient de plus en plus nombreuses et plus seulement de la part de sois-disant holigans mais de la population ordinaire européenne, qui en a marre!
Soutien total aux militants de droite.
Jusqu’au jour….
Jusqu’au jour où les suporters ne seront plus dans les stades…mais dans la rue ! Ce sera quoi ? La marche sur Rome bis….c’est peut être la solution : la marche sur Bruxelles 100…200…300’000 personnes. Si les eurosceptiques avaient un « Soros » ce serait déjà fait ! L’argent est à gauche et l’a toujours été !
Je me suis toujours demandé ce que voulaient dire des termes aussi vagues qu' »extrême-droite » ou « fasciste » (utilisé pour toute autre chose que le mouvement socialiste de Mussolini). Maintanant, je sais, c’est quand on dit « on est chez nous ». Alors, extrême-gauche, gauche, centre et droite molle, ça veut dire « on n’est pas chez nous ». Chez qui alors ?
Je ne suis pas trop pote avec les hooligans des stades. Mais là, j’approuve leur attitude, certainement plus conforme à l’opinion générale. Les autres se contentent de larmoyer en déposant cierges et arrangements floraux et d’organiser des marches blanches sous le regard amusé des musulmans.