Syrie, premier jour des pourparlers

Hier s’ouvrait à Genève sous l’égide des Nations Unies la deuxième tentative de pourparlers entre le régime de Bachar El Assad et l’opposition syrienne dite démocratique.

L’heure est au bilan, alors que nous commémorons aujourd’hui les cinq ans de la guerre syrienne

En effet, il y a cinq ans jour pour jour, le 15 mars 2011, dans le contexte des révolutions arabes, la rébellion armée prenait officiellement la suite des manifestations, réprimées par le gouvernement de Bachar El Assad.

Dans les premières années de cette guerre alors bilatérale, les pays du Golfe et l’Occident soutiennent les mouvements rebelles, alors que l’Iran, la Russie et la Chine soutiennent le régime syrien.

A cette lutte politique viennent successivement se greffer les Kurdes du YPG, qui voient l’opportunité de créer le Kurdistan et les islamistes d’Al Nostra et de Daesh, voulant faire renaître le califat islamique.

Aujourd’hui, le conflit syrien est responsable de la mort d’un demi million de morts et du déplacement de six millions de Syriens, engendrant une crise migratoire inédite en Europe.

Devant ce désastre quelles sont les perspectives de ces pourparlers ?

Il faut d’abord rappeler que la dernière tentative de négociations en février avait été prématurément interrompue après seulement quelques jours, du fait de l’intensification des frappes aériennes russes.

Cette fois, un cessez le feu a été instauré, qui tient depuis le 25 février malgré des violations. Vladimir Poutine a également annoncé cette nuit le début du retrait des forces Russes.

Cependant, malgré ces efforts pour engager un processus de paix, les espoirs d’aboutissement de ces nouveaux pourparlers restent minces, le régime syrien refusant toujours que soit abordé le sujet d’élections présidentielles, pourtant au coeur du problème.

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