Notre civilisation brûle

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Alep-1

   
Récemment, le directeur d’Europol a lancé une alerte générale dans tous les Etats européens du fait de la présence de 3'000 à 5'000 djihadistes infiltrés parmi les "migrants". Ces chiffres sont inférieurs à la réalité. La triste vérité, c'est que 10% à 50% du 1,2 million de "migrants" arrivé en Europe en 2015, ont eu une "expérience djihadique", selon des sources fiables, en Syrie, en Irak et en Libye notamment. En outre, environ 100'000 chrétiens meurent chaque année en terre d'islam. C'est un génocide à petit feu, c'est la fin d'un temps, c'est notre civilisation judéo-chrétienne qui brûle.
-
Ivan Rioufol donne son point de vue (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les attentats de janvier et de novembre annoncent d’autres assauts. Car l’armée de l’ombre existe. Elle compte en France des milliers de guerriers, bénéficie de la passivité des cités, de la myopie du pouvoir,  de la collaboration des premiers traîtres. Les huit cents "zones sensibles" (ndmg - zones franco-musulmanes de non droit), les cent cinquante mosquées salafistes, les écoles coraniques, les Frères musulmans sont autant de foyers d’incubation. En face, nombreux sont ceux qui se sont déjà soumis. Or cette manière d’éviter l’affrontement est la pire. Une urgente et authentique résistance s’impose, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). A noter que "La guerre civile qui vient" d'Ivan Rioufol, aux Editions Pierre-Guillaume de Roux, sortira le  3 mars prochain.
-
Sur aleteia.org, Aliénor Gamerdinger (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) signale le point de vue de Pierre Perrier, membre du CNRS et de l’Académie des Sciences, sur le drame que vivent l’Irak et la Syrie : « Nous sommes dans les débuts de la fin des temps, car la civilisation originelle du monde brûle ». Il s’agit de la civilisation des assyro-chaldéens (ndmg - il s'agit ici de Chrétiens d'Orient), qui portent encore aujourd’hui sur leur drapeau quatre lignes bleues : les quatre fleuves de la Genèse, et dont le génocide avait déjà bien été entamé par les Turcs il y a 100 ans.
-
Aliénor Gamerdinger : Pierre Perrier rappelle que l’écriture est née à Sumer, dans le sud de l’Irak, il y a 3 500 ans. Cette région comblée par le Tigre et l’Euphrate était le cœur d’un véritable « croissant fertile » grâce à une prouesse technique : les milliers de canaux d’irrigation faisant naître l’agriculture. Le croissant fertile, explique l’intervenant, comprenait 50 villes allant jusqu’au Nil, dont chacune était peuplée de 25 000 à 50 000 habitants. Le peuple de Mésopotamie était nomade, mot dont la traduction n’est autre qu’ « hébreu » en langues araméenne et hébraïque, qui signifie « celui qui traverse ». Pour cette région, qui abritait la plus grande communauté humaine et commerciale du monde, la création d’une langue franche était indispensable, l’araméen était né.
-
Aliénor Gamerdinger : Des découvertes archéologiques prouvent qu’au temps de Jésus, l’araméen était parlé de l’Espagne à la Chine pour faciliter les échanges diplomatiques notamment, et nous savons qu’à cette même époque il était depuis 500 ans la langue du peuple en Palestine. Langue écrite depuis toujours, dans laquelle la justice mésopotamienne ordonnait de coucher par écrit tous les contrats, ainsi que tous les débats contradictoires avec le nom des témoins. C’est d’ailleurs à la qualité de la justice et du système d’écriture assyro-chaldéen que nous devons la qualité des Évangiles, dont la traduction du mot « évangile » elle-même n’est pas choisi au hasard : Tchmita. De chmita, le récit et « T », notion grammaticale qui traduit une valeur juridique forte.
-
Aliénor Gamerdinger : Cela nous amène au cœur du propos de Pierre Perrier, qui soutient l’hypothèse d’une écriture primitive des évangiles en araméen avant leur traduction en grec. « Il existe des techniques de lecture quasi-mathématiques permettant d’identifier si un texte est original ou s’il est traduit d’un autre texte. » Il ajoute : « Quand je raconte à mes amis de l’université d’Athènes que selon certains traducteurs européens, la langue originale des Évangiles est le grec, telle que le vocabulaire et la grammaire propres des Évangiles le laisseraient entendre, ils ne peuvent y croire ». Pourquoi choisir le grec comme langue support et véhicule des évangiles quand pas moins de quatre dialectes grecs différents cohabitent au temps de Jésus.
-
Aliénor Gamerdinger : selon le spécialiste, il est impossible que les Évangiles aient été retouchés après l’Assomption de la Sainte Vierge, située dans le début des années 50. Au moment de la destruction de Jérusalem, c’est à Mossoul que l’Évangile original, la « Pchita » (qui signifie « pur », « simple ») aurait été envoyé pour être protégé des romains. À Mossoul, la Sainte Messe était dite de façon ininterrompue depuis l’an 37, ce dont Pierre Perrier se désole : « Une chaîne a été brisée, et ce par la Providence, ou par ceux qui luttent contre la Providence », conclut Aliénor Gamerdinger (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
-
Michel Garroté
-
http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2016/02/une-geurre-civile-savance-a-pa.html
-
http://fr.aleteia.org/2016/02/23/nous-sommes-au-commencement-de-la-fin-des-temps-car-la-civilisation-originelle-du-monde-brule/
-

4 commentaires

  1. Posté par blum le

    Même question que les commentateurs qui me précèdent:QUE FAIRE, EN TANT QUE CITOYENS QUI NE SONT PAS INDIFFERENTS ET QUI EN ONT MARRE DES COMMEMORATIONS,?
    La France tape, au hasard, sur qqs dépôts de munitions de l’E.I; les autres nations regardent ailleurs. Les droits de l’hommistes ergotent.
    Les hommes politiques que j’ai contactés, chrétiens pratiquants, restent de marbre. Une seule réponse m’est parvenue: négative.

  2. Posté par petitjean le

    une fois qu’on a dit ça, que faire ?
    ce n’est pas avec un bulletin de vote qu’on va changer la donne, même si il faut voter en masse pour les partis souverainistes et patriotes. Mais ceux ci sont encore minoritaires.
    alors, que faire ?

  3. Posté par Théodore J Berseth le

    Rester inactif ?
    C’est la reddition en pantoufles ! Notre première arme est citoyenne, utiliser notre démocratie directe en diffusant autour de nous nos convictions, en donnant des consignes de vote UDC, UDF, DS…c’est un excellent panel de choix….ensuite militer et s’engager civiquement. Tant qu’il n’y aura pas une résistance citoyenne démonstrative (comme la gauche sait faire), ils continueront de rigoler en face ! Et les cercles ne manquent pas : Association de parents d’élèves, associations professionnelles, maisons de quartier, etc….dégauchisons le tout et on y arrivera !

  4. Posté par claire favretto le

    It’s getting boring ! Traduction : On le sait tout ça !!! Pas la peine de s’étaller davantage , quoi faire maintenant? A part rester endormi et inactif face a cette invasion .

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.