Psychiatrisation de la délinquance et déresponsabilisation

La propagande contre l’initiative de mise en œuvre bat son plein dans nos médias. Ils sèment constamment la confusion en parlant du danger d’apartheid entre Suisses et étrangers, allant jusqu’à faire croire que ceux-ci pourraient être expulsés pour des infractions ou délits mineurs.

Le reportage suivant de la TSR ne me paraît pas sans rapport avec cette campagne de dénigrement de l’initiative UDC.

Ce 12 février 2016, le téléjournal romand de 19h30 comprend un reportage sur la délinquance des mineurs. « Contrairement aux idées reçues », annonce la journaliste, cette délinquance est en chute libre. La prison pour mineurs de Palézieux (ouverte en 2014) est sous-occupée et le foyer éducatif de Prêles va fermer prochainement, à cause de la baisse de la délinquance des mineurs et de l’augmentation des placements sociaux.

Un psychiatre explique que si les affaires pénales ont diminué de moitié en 5 ans, c’est que la délinquance des mineurs a changé de visage. La société est devenue moins violente, les enfants sont plutôt devant leurs écrans que dans l’espace public. Parallèlement, un hôpital carcéral psychiatrique va s’ouvrir avec une unité pour mineurs. Actuellement, il y a plus de fragilité psychique et moins de violence.

 

Ce reportage occulte cependant une partie de la réalité.

En effet, de plus en plus de délinquants sont considérés comme des cas psy, mineurs et adultes confondus.

Pourquoi le journaliste ne parle-t-il pas clairement de l’aspect « vases communicants » entre la délinquance et la psychiatrie ?

La psychiatrisation de la criminalité est une évolution voulue, planifiée, par les fonctionnaires gauchistes en place. Il y a connivence des psychiatres, des enseignants et de la chaîne pénale.

La Suisse romande compte la densité de psychiatres la plus élevée au monde.

Depuis une quinzaine d’années, nous assistons à la décriminalisation de la délinquance au profit de la psychiatrisation et de la relativisation de la délinquance. Grâce aux nouveaux idéologues, toute criminalité, tout délit se transforme en pathologie curable. La responsabilité individuelle est remplacée par la responsabilité collective.

Les centres LAVI (loi sur l’aide aux victimes d’infractions) interviennent en cas d’insolvabilité des délinquants. En d’autres termes, ce sont alors les contribuables qui passent à la caisse.

La volonté de supprimer les prisons et de les remplacer par des centres psychiatriques est un rêve de gauchistes, aussi faux et dangereux que coûteux.

Par exemple, le professeur honoraire de droit genevois Christian-Nils Robert a enseigné à quelques générations d’élèves ses théories bisounoursistes : « la prison ne sert à rien car elle n’améliore pas l’humain ». Il est un illustre exemple de cette décadence morale engendrée par la déresponsabilisation du délinquant.

Lorsqu’une société évacue la responsabilité individuelle, lorsqu’elle excuse les criminels, lorsque le sens de la justice est vidé de tout bon sens… sa survie même est en jeu, cette forme de décadence est sans remède, sa fin est proche.

 

Cenator

5 commentaires

  1. Posté par Cenator le

    @ Ueli Davel
    Ne confondons pas le goulag (travaux forcés) et les « hôpitaux psychiatriques » dans lesquels le régime soviétique enfermait les opposants politiques pour annihiler leur volonté à grand renfort de « médicaments ». Ce n’est pas à cette sorte-là de psychiatrisation que nous assistons aujourd’hui chez nous, très loin de là. Mes excuses pour ce terme malheureusement ambigu, mais qui (dans les deux cas) dit si bien ce qu’il veut dire.

  2. Posté par Marco le

    Correctif
    C’est vrai que la méthode utilisée par les bobos socialos fascistes agite constamment des alibis psychiatriques pour trouver des excuses au moindre délinquants.

    Plus pragmatique est mon nouvel amalgame que vous pourrez répéter sans honte. J’ai enfin compris le pourquoi de l’existence de la tirelire en forme de cochon. C’est tout simplement un réflexe et un constat de chrétien, face aux séculaires et constantes invasions arabo-musulmanes. Sachant que ce sont tous des voleurs, les habitants des lieux soumis à l’invasion pensaient ainsi mettre leurs économies à l’abri, pensant qu’ils ne toucheraient pas au cochon…

    Donc face à la propagande anti-UDC, un ballon en forme de cochon gonflable avec le sigle de l’ UDC et mentionnant renvoyons les étrangers criminels roses. Et aux fenêtres face à la mosquée du Grand Saconnex, c’est très mignon et ça leur évitera de regarder et traiter de putes les écolières de 12 ans qui font leur gymnastique.

  3. Posté par G. Vuilliomenet le

    @ Ueli Davel

    Merci pour ce moment d’humour.

    Le goulag, ce système de camp de redressement soviétique créé semble-t-il par Trotsky, était-il financé par les citoyens de l’URSS? J’aurais plutôt des doutes surtout lorsque l’on sait les bons traitements qui étaient infligés aux déviants.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Goulag

    Malheureusement, chez nous les déviants ne sont pas les criminels mais leurs victimes et les honnêtes gens.

    Si Christian-Nils Robert a enseigné à Genève, il y a de fortes chances que ce soit un gauchiste bon teint. Bien entendu, tout professeur exerçant à Genève n’est pas obligatoirement de gauche mais je pense qu’ils font plutôt exception.

    Voici l’avis, qui date un peu, de Charles Poncet.

    http://www.tsr.ch/info/suisse/2731814-charles-poncet-veut-reintroduire-la-fessee.html

  4. Posté par Ueli Davel le

    J’ai de la peine à comprendre Cenator, votre excellente analyse ressemble étrangement au goulag.
    Le bon professeur de droit serait-il de gauche?

  5. Posté par Nicolas le

    « la prison ne sert à rien car elle n’améliore pas l’humain » Qu’il en soit convaincu ou qu’il cherche à nous en convaincre, cet individu illustre merveilleusement bien l’infinité de la bêtise humaine. Encore une théorie d’Einstein qui se vérifie.

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