La nouvelle Première ministre polonaise, en visite à Berlin ce vendredi, a exhorté Angela Merkel « à prendre un virage » dans sa politique migratoire.
« Le chemin qui a été emprunté ne va pas plus loin. Nous avons besoin d’un virage », affirme Beata Szydlo, nouvellement élue à la tête d’un gouvernement conservateur en Pologne, arguant que le danger représenté par l’afflux de réfugiés a été clairement « sous-estimé ».
« Jour après jour, nous entendons parler d’actes de violences dans lesquels des migrants sont impliqués », affirme la Première ministre polonaise, citant les attaques terroristes du 13 novembre à Paris ou encore les agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne.
Le gouvernement de Beata Szydlo se dit prêt à aider les réfugiés mais à l’extérieur des frontières de l’UE alors que le précédent gouvernement, centriste, avait accepté d’accueillir en Pologne environ 7.000 réfugiés, dans le cadre d’un programme de répartition.
@ G. Franceso
Selon Roman Kurkiewicz, au cours des 13 dernières années, 5.303 Ukrainiens ont sollicité la protection de la Pologne, ce qui fait un total de 400 personnes par an, en réalité loin du million évoqué. Seul deux Ukrainiens ont reçu le statut de réfugié.
En ce qui concerne les Tchétchènes, ils ne restent pas en Pologne car l’aide n’y correspond pas à leurs attentes. Ils reprennent la route pour aller plus à l’ouest où le réfugié reçoit davantage.
Et pour ceux qui l’ignorent il y a 300 000 réfugiés ukrainiens arrivés en Pologne suite à la guerre et au total probablement 1 million d’entre eux. Sans parler des très nombreux vietnamiens et des tchéchènes (dont de nombreux djihadistes fanatiques). Dire que la Pologne n’est pas ouverte aux réfugiés est une marque d’ignorance ou de mauvaise foi.
Je me sens bien en Pologne 🙂
On y pratique la liberté. Il y a des manifestations pour et contre beaucoup de choses. Généralement dans le calme si les casseurs allemands restent chez eux. C’est la vraie démocratie, chacun est libre d’avoir et d’exprimer ses opinions. Je me sens beaucoup plus libre en Pologne qu’en Suisse, où ne passe de moins en moins de temps.
Aïe … je suis un migrant mais je retourne souvent en Suisse (famille). Un migrant intégré et – je crois – apprécié. Je ne reçois aucune prestation sociale de la Pologne, et je participe activement à la vie polonaise, notamment sociale.
Je vais bientôt avoir un nouveau job : enseigner le français à des polonais … ils ne veulent pas quitter leur pays pour aller en France, oh non, pas fous ! Ils visent des postes à responsabilités dans les innombrables entreprises françaises venue s’établir ici ! Je me sens bien en Pologne.
Ach unmöeglich sagt Frau Angela ! et de traduire avec grande bonté pour ses voisins crédules : « gomment verais-che pour rénofer – on tit rénofer ? – mes grosse aortorouteux ? Gez nous, z’est une ponne dratition : on déborte un peu des peupleux , on casse aussi , et on reconstruite afec la main d’oeufre à pon margé ! et za marche touchours , n’est-ce pas avec Deuschland über alles, wie gesagt ! Man kann nicht das mit einem Volk Alter machen ! »
Mais la grosse Bertha dans sa démence n’écoutera jamais cette femme polonaise très lucide.
Madame le Premier Ministre de Pologne a raison, c’est évident. Mais Frau Bundeskanzler Merkel, dans sa démence, poursuit la même politique pathologique. On aurait envie d’écrire, à l’imitation de Thomas de Quincey, un nouveau traité : « De l’Assassinat Politique Considéré Comme un des Beaux-Arts » !
La nouvelle Première ministre polonaise Beata Szydlo a 100% raison de déclarer que :
– « le danger représenté par l’afflux de réfugiés a été clairement « sous-estimé ».
-« Jour après jour, nous entendons parler d’actes de violences dans lesquels des migrants sont impliqués ».
– « Son gouvernement se dit prêt à aider les réfugiés mais à l’extérieur des frontières de l’UE ».
Il est maintenant indispensable que les gouvernements européens fassent enfin preuve d’honnêteté et de lucidité et s’alignent sur la Pologne voire aillent plus loin en activant la remigration.