La tragédie de l’Europe : trop d’Angela Merkel, très peu de masculinité

Après les agressions sexuelles à Cologne, en Allemagne la nuit de Saint Sylvestre commises par des réfugiés musulmans contre des femmes allemandes, les apologétiques féministes sont de retour en force dans les débats européens.

Les commentateurs et les politiques assurent au public que les hommes réfugiés qui prennent à présent d’assaut les portes de l’Europe depuis le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie centrale devront apprendre que les femmes occidentales sont indépendantes et sexuellement libérées. Ces arguments sont, cependant, bien trop faiblards pour avoir un quelconque impact sur les cultures masculines de certains groupes de réfugiés.

L’homme occidental moderne moyen a été féminisé, sans connaître ni pratiquer de nombreuses qualités telles que le courage, la détermination, l’abnégation, la justice...

Pour ces individus, les fortes femmes européennes sont «faciles» et sont des «proies faciles» ; ils n’ont de respect que pour des hommes forts et les hommes forts ne sont pas tout à fait répandus sur le terrain en Europe.

La déficience de la masculinité dans la culture européenne la rend impuissante face au chaos politique et culturel qui a augmenté avec l'immigration croissante.

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Au lieu de se concentrer sur le fait d’imposer les valeurs du féminisme libéral aux hommes musulmans, les Européens feraient bien mieux de se demander si considérer la guerre féministe contre la masculinité pourrait être la cause sous-jacente de la faiblesse de la culture européenne, faible et sans défense face à celle des immigrés et des réfugiés. L’ironie, c’est que le vide qu’a engendré le féminisme signifie que les femmes sont en train de devenir les victimes d’une culture masculine agressive.

Une enquête récente du Pew Research Center démontre que le nombre de jeunes hommes qui souhaitent se marier aux Etats-Unis a chuté pour atteindre le niveau le plus bas jamais enregistré.

L’auteur américain Suzanne Venker affirme que l’influence culturelle omniprésente du féminisme en est la cause. Elle déclare que les hommes expliquent leur manque d’envie de se marier en faisant remarquer que les «femmes ne sont plus les femmes» ; le féminisme a programmé les femmes à voir l’homme comme un ennemi. Résultat : les hommes sont devenus inutiles dans la culture occidentale post-moderne. Les femmes n’ont plus besoin d’hommes en tant que soutien, que protecteur ou même père de leurs enfants ; un don de sperme anonyme peut faire l’affaire pour la procréation si la femme le désire.

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Le féminisme […] a eu un impact profondément néfaste sur la culture européenne

Depuis les années 1960, les mères modernes ont élevé leurs fils pour qu’ils soient des femmes, en leur inculquant des valeurs féminines, comme prendre en charge les tâches ménagères, être attentionné, compréhensif et attentif ou à se plier à tous les désirs de la femme. Cela a produit une génération d’hommes mous, manquant d’assurance, qui ont perdu le contact avec leur nature, leur identité et leur force masculine.

Aujourd’hui, de nombreux garçons grandissent aussi sans père à la maison et n’ont pas de modèle masculin. L’homme occidental moderne moyen a été féminisé, sans connaître ni pratiquer de nombreuses qualités telles que le courage, la détermination, l’abnégation, la justice, la modération, l’autonomie, l’autodiscipline et l’honneur. Il ne sait pas ce qu’est la véritable expression de la virilité. Le féminisme méprise et rejette ces qualités et cela a eu un impact profondément néfaste sur la culture européenne, la «femme battue» d’un continent affaibli.

Alors que la crise des réfugiés a éclaté et a submergé l’Europe, ses dirigeants politiques […] ont agi comme des mères poules timides

La féminisation massive de la culture a eu un énorme impact dans le domaine de la politique. L’idéologie qui prévaut dans les démocraties libérales occidentales, c’est l’humanisme laïc, de caractère essentiellement féminin. La politique, surtout telle qu’elle est appliqué aux immigrés est une étreinte maternelle de bonté où prédomine l'indulgence. On peut également interpréter cela comme de la naïveté, de la faiblesse et des arrangements. Alors que la crise des réfugiés a éclaté et un submergé l’Europe, ses dirigeants politiques guidés par la chancelière allemande Angela Merkel ont agi comme des mères poules timides, pas comme des hommes forts responsables de la protection de leur pays contre une invasion.

En effet, on a vu les policiers danois jouer avec les enfants des réfugiés sur les autoroutes au lieu de faire leur travail et de faire respecter la loi. Ils ont été glorifiés par les médias comme des héros. Ils ont agi comme des femmes avec des cœurs doux et pas comme des hommes chargés de la défense de leur pays et de la primauté du droit.

Camille Pagilla, «dissidente féministe» auto-proclamée l’a dit ainsi au Daily Mail : «A présent, au sein de la totalité des élites, que cela soit en finance, en politique ou ailleurs, presque personne, voire très peu d’entre eux, n’a fait de service militaire. Car cela n’est plus prestigieux. Voilà le cocktail pour un désastre… Ces gens ne pensent pas de façon militaire, donc, voilà pourquoi il y a cette illusion que les gens sont fondamentalement sympas et gentils : si on est simplement gentil et bienveillant à l’égard de chacun, ils le seront eux-aussi. Littéralement, ils n’ont plus aucune notion du mal et de la criminalité».

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Le problème, c’est précisément que les dirigeants politiques occidentaux n’ont pas d’expérience militaire, contrairement à leurs prédécesseurs, comme Roosevelt, de Gaulle ou Churchill, par exemple. Ils manquent ainsi de la compréhension basique pour défendre leur culture, leur pays et les valeurs qui lui sont inhérentes. Ils sont autocritiques et apologétiques, naïfs et attentionnés au point que leurs politiques deviennent très dangereuses pour les populations qu’ils sont censés protéger.

L’agressivité masculine est apparue et les valeurs féminines sont impuissantes et incapables d’y résister

L’approche féministe menace de précipiter la société dans le chaos et dans un effondrement pur et simple parce que les règles de droit et leur application sont devenues secondaire par rapport aux priorités que sont devenues l’attention, la compréhension et l’inclusion. Le manque de qualités masculines affecte la société et le système politique. Le manque de qualités masculines est la cause sous-jacente des problèmes de l’immigration.

Le présent conflit avec l’islam, provoqué par une culture où le mâle est dominant, met à jour les lamentables défauts de la culture féministe post-moderne qui ne distille pas la force nécessaire pour se défendre contre une culture dominée par des hommes. Les flagrantes agressions commises contre des femmes la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne sont un effrayant rappel de ce contraste ; l’agressivité masculine est apparue et les valeurs féminines sont impuissantes et incapables d’y résister.

L’Europe ressemble à une femme qui se permet d’être battue et abusée par un homme

En ce moment, l’Europe ressemble à une femme qui se permet d’être battue et abusée par un homme. Comme la plupart de femmes battues, elle essaie de dissimuler les violences commises par cet homme, lui trouve des excuses et revient vers lui à chaque fois.

En même temps, l’immigration est inévitable dans le monde globalisé d’aujourd’hui. Si l’Europe veut survivre dans l’ère de l’immigration de masse, elle doit procéder à sa révolution masculine. Cette révolution sera aussi importante que la lutte pour les droits des femmes dans les années 1960. Elle est vitale pour les hommes occidentaux afin qu’ils reconnaissent le besoin de construire un capital social, culturel et politique basé sur des qualités masculines qui permettront de défendre les valeurs sur lesquelles repose l’Europe.

Source

Nos remerciements à Derek Doppler

6 commentaires

  1. Posté par REALrecognizeREAL le

    @bigjames
    En effet, la méthode hongroise démontre qu’il y a d’autres moyens plus positifs et vos idées sont également bonnes. Mais malheureusement, je crois qu’il n’est déjà trop tard pour le continent « eurafrica ». De nos jours, quels suisses aimeraient avoir des enfants pour qu’ils soient victimes de viols, rackets,… et qu’ils héritent de cette société qui leur devient, chaque jour, de plus en plus hostile?

  2. Posté par bigjames le

    Si les familles suisses étaient vraiment aidées , j entends par là, des allocations de Fr. 1000.- par enfants, plus une aide pour la femme qui reste à la maison et qui le désire de Fr. 1000.-, je pense que la natalité des Suisses augmenterait rapidement. Je parle des Suisses uniquement, pas des résidents sur notre territoire.
    On pourrait financer cette opération en supprimant totalement l aide au développement, ainsi que par une taxe de Fr. 200.- sur la vignette vendue aux étrangers circulants sur nos autoroutes.

  3. Posté par Wozignoj GieniA le

    Ma question est simple: que fait-on pour les femmes qui travaillent à plein temps et qui élèvent les enfants et s’occupent du fonctionnement de ménage? Les salaires des femmes sont plus bas que ceux des hommes et en génėral leur salaires couvrent en grande partie les frais de garde des enfants. Il faut revoir tout ce système de politique social et familial car c’est lui uniquement qui est responsable du déficit démographique en Suisse et en Europe.
    Article écrit par un homme avec le point de vue d’un homme.

    *

  4. Posté par bigjames le

    @REAL
    L’idée est à creuser. Pourquoi pas.
    La méthode hongroise me paraît aussi très efficace.
    Voir l’article sur LesObservateurs.

  5. Posté par REALrecognizeREAL le

    Les féministes de mai 68 et leurs disciples d’aujourd’hui sont les responsables de la dégradation économique, sociale…etc que nous vivons en Suisse et sur ce continent. Voici mon analyse/proposition :
    Sauver la démographie vieillissante en se passant de l’immigration

    Introduction:
    Comme chacun le sait sûrement, la Suisse a une démographie vieillissante : c’est-à-dire qu’il y a pas assez de naissances pour que la population se régénère de manière autonome (+ de décès et – de naissances).
    Pour résoudre ce problème couteux (assurance maladie, AVS…etc.), le gouvernement a décidé, sans demander l’avis au peuple, d’ouvrir les frontières pour accueillir la jeunesse européenne. Or, actuellement cela ne fonctionne plus car nos chers voisins connaissent le même problème. Pour pallier à cette nouvelle complication, nos élites ont donc décidé, à nouveau de leur propre chef, d’aller chercher plus loin cette jeunesse devenue si rare (Continent Africain et Moyen-Orient). En réalité, ils ne vont pas la chercher puisqu’ils font tout pour l’inciter à venir d’elle-même (crise migratoire).
    Cela engendre des problèmes d’intégration que nous ne connaissions pas avec nos voisins européens car ces derniers ont reçu la même éducation judéo-chrétienne et partage les mêmes valeurs. Ce qui facilite leur intégration dans la société et dans le monde du travail. Quant à « nos nouveaux sauveurs », ceux-ci n’ont pas reçu une éducation identique (pas d’égalité entre l’homme et la femme, aucune ou peu de connaissances scolaires,…etc.). Et même si certains d’entre eux ont reçu une formation professionnelle, elle ne doit sûrement pas être reconnue équivalente à la nôtre. Tout cela engendrera des nouveaux chômeurs, personnes au social ou délinquants que la population active devra financer et subir. Cette fausse solution a aujourd’hui atteint ses limites, il est grand temps de régler ce problème avec les moyens du bord.

    Une meilleure solution:
    On entend souvent nos féministes parler d’égalité (même de nos jours) alors que les femmes ont la main mise sur notre société et en tirent plus d’avantages (âge de l’AVS à 64 ans au lieu de 65 pour les hommes, garde des enfants plus facilement acquises en cas de divorces, pas d’obligation de faire l’armée, …etc.).
    Etant donné que les hommes qui ne désirent pas faire l’armée doivent s’acquitter d’une taxe étatique. Les femmes qui pourraient faire des enfants mais qui ne le veuillent pas devraient aussi s’acquitter d’une telle taxe. Les opposants diront qu’avoir un enfant est une liberté gratuite, alors pourquoi n’est-ce pas aussi une liberté gratuite de ne pas vouloir faire l’armée ? Ils diront aussi que faire l’armée dure 4 ou 10 mois alors qu’éduquer un enfant jusqu’à ce qu’il puisse vivre de manière autonome prend des années. Certes mais les conséquences à long terme pour notre société sont nettement plus dommageables qu’une personne qui ne désire pas s’engager sous le drapeau. Ils diront également que cela ne serait pas juste pour les femmes qui pourraient procréer mais qui n’ont pas trouvé l’âme sœur. Comme chacun le sait, dans l’art de la séduction, les femmes ont toujours plus de choix de partenaires que les hommes. Alors celles-ci n’auraient qu’à diminuer leurs critères de sélection si elles ne voudraient pas passer un jour à la caisse.
    Dans le détail, une femme qui ne fait pas minimum 2 enfants avant la ménopause (le vrai nombre serait à définir par les démographes), devraient payer une taxe annuelle depuis l’âge de 35 ans jusqu’à ce que sa ménopause soit diagnostiquée. Aucune taxe ne pourrait être demandée avant 35 ans, pour qu’elles puissent avoir le temps de terminer leur formation et de trouver un emploi. Egalement aucune taxe ne serait demandée pour celles qui ne peuvent malheureusement pas donner la vie, pour des raisons médicales (ou si leurs époux seraient infertiles par exemple). Quant à celle qui auraient leur progéniture entre 35 et leurs ménopauses, elles se verraient remboursée la taxe préalablement perçue (entièrement ou partiellement selon le quota fixé par les démographes). Cette taxe de refus de procréer devrait avoir le même coût que la taxe de refus de servir. Pour les hommes, elle est facturée de 20 à 30 ans. Les femmes paieraient donc un peu moins par année mais de 35 à environ 50 ans.
    En résumé pour sauver sa survie, notre Etat doit promouvoir par tous les moyens la famille traditionnelle. La taxe est une partie de la solution mais il y aurait sûrement d’autres moyens plus positifs pour arriver à cet objectif (par exemple des aides financières,…etc.).

    *

  6. Posté par Pierre Adler le

    Voir le livre de Jack Donovan, « La Voie virile » (Editions Le Retour aux Sources, 2014).

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