70 vierges !

Bruno Bertez
Bruno Bertez
Analyste financier anc. propriétaire Agefi France

Les idéologues non désintéressés qui détiennent le pouvoir sans soutien des peuples et sans assise démocratique légitime refusent de voir la réalité. Toujours, ils pensent, parlent et agissent en fonction d’une négation, d’une dévalorisation de ce qui est réel au profit de ce qu’ils imaginent. C’est cela la gauche, c’est cela la social-démocratie dans sa forme actuelle, le processus de négation, de salissure, de ce qui existe.

L’homme de gauche, le marchand du temple global, le kleptocrate, le médiacrate, le ponctionnaire aux ordres, le politicien, tous ces gens occupent la place et le rang qui sont les leur par la destruction. Ils pillent un capital, un passé, un héritage, un stock et, ce faisant, ils chevauchent les forces de chaos qu’ils déclenchent.
Il n’y a pas besoin de théorie complotiste ou conspirationniste pour le comprendre et l’expliquer, c’est de la logique historique, c’est de la dialectique cristallisée.

Dans l’ordre ancien, il y a une énergie considérable qui est emmagasinée, une richesse fantastique qui est enracinée, et il y a des gens qui l’ont compris: en détruisant, on libère cette énergie auparavant neutralisée, on la libère et il suffit d’être du bon côté pour la capter.

C’est ce que l’on fait quand on détruit l’ordre ancien du taxi au profit de Goldman Sachs/UBER, quand on détruit l’hôtellerie avec le AirBnB, quand on détruit le putanat par l’échange et le service sexuel directs sur le web, la banque traditionnelle avec les prêts sans intermédiaires et le Crowdfunding, l’information des journaux par les blogs, etc. Bref, quand on détruit une structure ancienne, un ordre ancien, des habitudes anciennes et des principes, et des coutumes, on libère de la richesse, de la plus-value, et les fossoyeurs n’ont plus qu’à capter le « plus » social qui peut ainsi être généré, laissant aux autres, bien sûr, le « moins ». N’est-ce pas Monsieur Macron? Les uns récupèrent pour s’enrichir, les autres pour gouverner et satisfaire leur médiocre appétit de puissance, d’autres encore, pour nourrir leur égo et narcissisme, etc.
Nous avions un ordre familial, ils le détruisent.
Nous avions un ordre national ils le détruisent.
Nous avions un ordre international, ils le détruisent.
Nous avions un ordre moral, ils le détruisent.
Nous avions un ordre sexuel, ils le détruisent.
Nous avions un ordre social, ils le détruisent.
Nous avions un ordre religieux, ils le détruisent.
Nous avions un ordre des signes et du langage, ils le détruisent.
etc. etc.
Tout cela au nom de la Libération, au nom de la Modernité idiote et fausse, récupérée et trafiquée.

Ces gens « truandent » tout, y compris le mouvement de l’histoire qui est fait de dépassements de ce qui est inadapté et d’advenue de ce qui l’est mieux. Ils détruisent, ils biaisent, ils confisquent, ils accaparent.

L’ennui est que ces gens sont stupides et aveugles, ils ne voient pas dans leur folie destructrice et leur cupidité/avidité que, dans certains cas, ce qu’ils détruisent est sain, bon, et que ce dont ils favorisent l’implantation est barbare, rétrograde et primaire. L’envie du « ôte-toi de là que je m’y mette » conduit au manque de discernement et aux absurdités, on veut le résultat et on est prêt à faire payer, payer les autres, bien sûr, n’importe quel prix pour parvenir à ses fins.

Les agents de destruction qu’ « ILS » utilisent, les processus de destruction qu’ « ILS » favorisent sont des négations, des forces purement négatives, ce sont des instincts. Ils libèrent des comportements de bêtes. Témoins les guerres qui sont un de leurs outils préférés. Ils les multiplient, ils les enveniment, ils les exploitent au profit de la soi-disant modernité politique, incarnée par les récupérations ignobles de choses nobles, comme l’humanisme sali par le « droitdel’hommisme ». Et ils font même alliance avec les barbares reconnus, ceux qui ont pignon sur rue, comme les Saoudiens, pour assouvir, pour parvenir à leurs fins.

Ces agents de destruction se servent aussi du « remplacisme », du remplacement des populations par l’immigration, par le brassage, par la création d’un appel d’air et de ressources favorables à la venue des immigrés les moins adaptés à nos sociétés et à leurs exigences de niveau minimum de civilisation et de conscience politique.

Ce qui se passe en Allemagne en donne la caricature. Le vrai problème derrière tout cela, c’est la sexualité, c’est la place de la femme dans la société, c’est la morale sociale.

Nous avons poussé à l’extrême la libération sexuelle apparente. Je dis apparente, car il n’y a pas de vraie libération sexuelle, on n’en a que la musique, pas les paroles. En réalité, il existe un code, que nous avons intériorisé, nous, mais que eux ignorent. On ne copule pas comme l’on veut, il y a des règles pour conquérir les femmes, en être aimé; ces règles, la plupart des migrants ne les connaissent pas, car le statut de la femme, chez eux, est un statut inférieur. Elle appartient presque, elle est soumise, elle sert. Cela est ainsi depuis des siècles et des siècles. Tout est fait, chez eux, pour que le système soit cohérent: la femme se voile, elle ne montre pas son corps, elle n’est pas libre de ses choix, elle obéit et subit. Elle ne met pas les hommes en concurrence. Comment peut-on imaginer que des gens qui ont vécu dans ce système où l’excitation du désir, la provocation, la séduction, sont bannis, où la femme ne peut choisir, comment veut-on que ces gens comprennent notre comportement et notre type relation entre les sexes? Impossible. Un jeune musulman interrogé sur une chaine allemande, gentil adolescent, disait, l’autre soir, je ne me marierais qu’avec quelqu’un de chez moi, de ma religion, il faudra qu’elle soit vierge bien sûr,… bien sûr, cela ne m’empêchera pas de coucher avec une Allemande! Il y a deux catégories de femmes, les siennes, celles que l’on épouse et les autres, les sous-entendues « putes » que l’on baise. Déjà, nous-mêmes qui sommes disciplinés, voire émasculés, nous avons des difficultés face à la beauté étalée de certaines femmes, face à leur sensualité, face à leur charme et nous devons, c’est un acquis de notre civilisation, nous réprimer. Nous devons sublimer les désirs qui nous sont ainsi imposés, nous devons nous martyriser.
Ce n’est pas un hasard si, à celui qui choisit le martyr du terrorisme, on promet je ne sais combien de vierges! Soixante-dix peut-être? Voilà une réflexion à creuser!

Bruno Bertez, 7 janvier 2015

3 commentaires

  1. Posté par Andrea le

    Ne croyons pas que les seuls à ne pas comprendre les codes de la séduction et de respect de la vie sexuelle soient les hommes originaires de pays musulmans.
    J’ai assisté à une conversation, récemment, où une femme d’origine marocaine étalait, avec une véhemence certaine, les excès de sa vie sexuelle, sa consommation du plaisir.
    Pour choquer délibérément, pour provoquer, mais transmettant un semblant de conviction d’être en pleine maîtrise du sujet.
    Oh, comment cela sonnait faux, oh que son insistance vulgaire trahissait des moments de triste solitude.
    A un certai point de la discussion, quan déshormais personne n’abondait plus dans sonimmature délire, elle a souhaité amener la discussion sur la Politique. Résidant en France, elle faisait l’apoligie du travail de SA ministre de l’éducation, une tirade d’ovations à la théorie du genre, au libre choix de son sexe au mariage pour tous, et du sexe, et encore, et encore. Moi qui croyait que l’éducation traitait aussi des mathématique, de l’histoire et des langues…
    Je crains que, parmis les ambition de ces jeunes qui quittent leur Bled pour venir dans nos contrée, il n’y a pas seulement la réussite économique (qui se résume souvent à encaisser des allocations), mais une volonté de consommation sexuelle immodérée, telle que leur culture leur interdit.
    Il faudra s’y préparer, car la bataille pour contenir ces élans-là risque de nous faire comprendre que 40 ans de sois-disante « libération sexuelle » ne nous à pas forcement permis de nous situer clairement face à la sexualité.

  2. Posté par JeanPaul Costantini le

    Il me paraît évident que les perceptions entre l’islam et nous sont complètement différentes et certainement incompatibles. Nous devrions boycotter la monarchie de pacotille extrêmement dangereuse des Saouds et au lieu de le faire nous leur vendons des armes et achetons leur pétrole. Sommes-nous conscients que le simple fait pour un non-musulman de pénétrer dans la Médina lui vaudra la peine de mort ? Ces petits cons d’Européens, Suisses compris, qui partent faire le djihad, devraient, à leur retour être punis selon la charia, donc au moins fouettés sur la place publique. Nos autorités, qui n’ont pas grand chose dans la culotte, n’osent pas prendre des mesures efficaces contre ces saloperies qui ne pensent qu’à nous détruire.

  3. Posté par Myrisa Jones le

    http://brunobertez.com/2016/01/07/une-synthese-provisoire-sur-les-evenements-de-cologne/

    LES LIBERTÉS DES FEMMES EN DANGER! LILIANE HELD-KHAWAM + 5 TEXTES
    Je vous invite de façon pressante à lire ce travail de LHK, il est excellent; et en plus, sa présentation est délicate. J’apprécie d’autant plus que la délicatesse et la retenue ne sont pas ma spécialité. LHK vise juste.

    https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2016/01/07/les-libertes-des-femmes-en-danger-liliane-held-khawam-3-textes/

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