Régionales : un mardi mouvementé

Hier, le feuilleton des régionales a continué. C’était notamment la date limite pour le dépôt des listes du second tour, ce qui permet de savoir qui se retire ou qui fusionne. Les projecteurs étaient braqués sur la liste de Jean Pierre Masseret, candidat PS de la région Grand Est, sommé par Hollande et Valls de se retirer au profit du candidat des Républicains.

Que s’est il donc passé ?

L’intéressé a réussi à se maintenir, malgré les pressions. Seuls 71 colistiers ont réclamé le retrait de la liste, ce qui est en dessous du seuil légal de 90 colistiers pour pouvoir se retirer d’une liste. Décidément, les consignes solférino élyséennes passent mal.

Cela ne va pas chez les socialistes

Aux dernières nouvelles, des indiscrétions révèlent que les parlementaires du PS se sont même traités de tous les noms d’oiseaux. Certains refusent même de voter, en Nord/Pas de Calais/Picardie, pour Xavier Bertrand. Bref, les consignes d’en haut sont modérément appréciées par les socialistes locaux… Manuel Valls appelle les électeurs à voter pour la République et pour la France, tout en se déclarant plus clair que Sarkozy. Bref, les grandes manœuvres pour 2017 sont déjà là : Hollande, veut il apparaître comme le sauveur de la République et rappeler aux électeurs des Républicains qu’il s’est désisté pour leurs candidats ?

Et dans les autres régions ?

En Bretagne, J.–Y. Le Drian impose ses conditions pour fusionner avec les écologistes, dans la mesure où il bénéficie d’une confortable avance. En Ile de France, Valérie Pécresse, qui manque de réserves de voix pour le second tour, est confrontée à un Bartolone qui fusionne avec les écologistes et le Front de gauche. Enfin, Dominique Reynié, candidat des Républicains, dans le Sud Ouest, refuse le retrait alors qu’il est en 3e : le politologue estime qu’un tel retrait accréditerait l’idée d’une UMPS. Au moins, le pourfendeur du populisme veut rester logique à ses analyses, ce qui est à son honneur.

Y a t il des craintes à avoir ?

Il y a une dénonciation du FN et des réflexions sur l’abstention dans certains médias. Dans certaines cartes électorales, les zones votant FN sont mêmes indiquées en brun. Mais en même temps, la mayonnaise du front républicain n’emballe pas les foules, comme, en 2002, quand JM Le Pen était au second tour. On ne recense pas de manifestations anti FN. Par ailleurs, il n’y a pas de sondages donnés sur des résultats de second tour.

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