La Suède, fer de lance du progressisme cher à la gauche, est un pays où règne la censure

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Erik Verkooyen n'est pas tendre avec son pays et nous montre l'importance croissante d'un parti nationaliste

Nulle part on n’est allé aussi loin dans le politiquement correct qu’en Suède. Mon pays d’origine, imbu de son image de modèle depuis un demi-siècle, se sent investi du rôle de fer de lance de la planète progressiste. Au point d’élever notamment la théorie du genre en dogme d’Etat implicite. Une grande majorité des Suédois a la même opinion sur la plupart des grandes questions de société qui font débat ailleurs (le cannabis, c’est mal, l’islam, aucun souci etc.) et ce n’est pas un hasard.

L’école et les médias formatent les citoyens avec succès dans un climat orwellien. La liberté d’expression est limitée, les thèmes tabous nombreux et il vaut mieux ne pas s’écarter du prêt-à-penser en vigueur sous peine de mise au ban.

Ces derniers mois j’ai suivi de près les médias et les débats en ligne. Sidéré, j’ai pu observer la partialité exaspérante des modérateurs et le degré de censure, même de simples vérités, comme sur le mode de vie des Roms – qui y prolifèrent, ayant trouvé là-haut un peuple naïf et pétri de bons sentiments – ou la biographie de Mahomet, peu compatible avec un message de paix et de spiritualité.

Les quotidiens à grand tirage s’étalent sur des futilités inouïes, alors que des infos majeures ne sont même pas relayées, notamment quand elles peuvent favoriser la remise en question de la politique migratoire portes ouvertes.

La chasse au racisme est hystérique, Tintin au Congo banni et un nouvel ennemi subversif dénoncé cet été; les sparadraps, racistes car de couleur trop claire!

Les vrais problèmes sont eux ignorés, comme par exemple le taux de viols vertigineux, un fléau dont le silence en dit long sur la cause.

SD (les Démocrates de Suède) a doublé son électorat en un an pour devenir le premier parti

Dans ce contexte, un parti qui rejette le cap multiculturel fixé par le système est forcément diabolisé. On assiste pourtant à un revirement spectaculaire. Selon de nombreux sondages récents, le parti SD (les Démocrates de Suède), comparable à notre UDC, a doublé son électorat en un an (!) pour devenir le premier parti du pays. Pour rappel, son score aux élections de 2014 (13%) était déjà une sensation, le plaçant en position d’arbitre entre les deux blocs classiquesqui s’étaient alors alliés par refus d’entendre la nouvelle voix discordante.

Ce pacte, appelé l’Accord de décembre, a fini par éclater début octobre, dénoncé par les Démocrates chrétiens, sans doute lassés de faire le jeu d’une islamisation bien réelle du pays et réalisant que le discrédit actuel du gouvernement profite au seul SD, devenu l’opposition unique et qui n’affiche pourtant rien d’extrémiste, il est juste conservateur, eurosceptique et nationaliste. Son taux de soutien de l’électorat immigré est d’ailleurs tout aussi élevé. Mon seul ami qui en soit membre est un apostat jordanien. Il n’est pas venu là pour se faire rattraper par cet islam qu’il a fui.

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