Pourquoi on ne peut accepter les abattoirs temporaires de l’Aïd el Kebir

Par Alain de Peretti, vétérinaire

Pérenne ou temporaire un abattoir en raison de risques sanitaires et environnementaux reconnus, est une installation classée obligée de respecter des normes rigoureuses (d’où la disparition des petits abattoirs de proximité).

  • Ces normes exigent des aménagements (sols et murs lisses pour faciliter la désinfection, circulation réglementée, dispositifs pour évacuer et traiter les effluents et les déchets -sang, eaux de lavage, peaux, viscères-) des matériels (chambre froide, extracteur de moelle épinière) et des procédures très strictes.
  • Réglementairement, une carcasse doit sortir de l’abattoir à la température de 7 ° à cœur c’est-à-dire après 24h de frigo ce qui permet de détecter des problèmes sanitaires, or culturellement lors de l’Aïd chacun repart avec sa carcasse tiède.
  • Depuis 10 ans, les pouvoirs publics autorisent la création d’abattoirs « temporaires » pour la fête de l’Aïd afin de satisfaire « l’attachement des musulmans à ce rite » (B. Cazeneuve). Improvisés pour 3 jours par des particuliers soit sous tente dans des lieux non prévus à cet effet ( carrière, parking…) soit dans des bâtiments désaffectés ou voués à d’autres activités (usine de poisson, grange, centre équestre…), ces abattoirs d’occasion sont évidemment hors normes alors que l’abattage rituel accroît les risques (voir notre document annexe sur les risques sanitaires de l’abattage rituel)
  • Il y a 3 niveaux de classement selon le tonnage prévu mais tout organisateur d’abattoir temporaire doit disposer d’une autorisation préfectorale délivrée sur présentation d’un dossier. On constate que l’administration se contente de reconduire les autorisations chaque année alors même que des reportages sur quelques un de ces abattoirs (Trets, Bouches du Rhône …) donnent à voir un non respect manifeste des normes. Cécité voulue, manque de personnel, crainte des réactions ?
  • Théoriquement une chaîne d’abattage doit être de bout en bout surveillée par un vétérinaire. La Cour des comptes a pointé le sous-effectif déjà flagrant en temps normal des services vétérinaires (rapport 2014), incapables donc de contrôler en plus ici où là (10 sites dans les Bouches-du-Rhône…) la provenance souvent douteuse de 250 000 bêtes et les conditions sanitaires de leur égorgement.
  • Même problème pour les sociétés d’équarrissage seules habilitées à procéder à l’évacuation des déchets et déjà débordées au quotidien. Pour ce qu’on en sait, les matériaux hautement putrescibles peuvent rester des heures voire des jours dans des bennes exposées à l’extérieur. Une aubaine pour les rats (certains abattoirs temporaires optent d’ailleurs pour l’enfouissement sur place pourtant interdit).
  • Extrait du discours-programme prononcé par B.Cazeneuve devant le Conseil français du culte musulman, (15/06/2015): « Bien des efforts sont déjà engagés en vue d’organiser des abattoirs provisoires dans les meilleures conditions (…) Ils restent en nombre insuffisant et les porteurs de projet sont trop souvent découragés par leur coût et la complexité de leur mise en place. A la suite de vos travaux, je propose qu’un groupe de travail rassemblant des responsables religieux, le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Intérieur soit constitué rapidement afin d’évaluer le dispositif actuel dans sa globalité et diffuser les bonnes pratiques qui le méritent » (à noter l’absence de professionnels de la santé ou de la boucherie). Donc, pour épargner soucis et dépenses aux« porteurs de projet » les préfets ont désormais pour consigne de chercher auprès des maires des sites possibles. La mise à disposition semble s’accompagner d’un «cahier des charges » mettant la commune à contribution notamment pour la fourniture d’électricité, la remise en état du site et la signalétique. Il est impossible pour l’instant de déterminer dans quelle mesure cette démarche interfère avec la procédure réglementaire d’autorisation. Il serait extrêmement grave que ce soit un moyen de contourner les textes en vigueur sur les installations classées !

Alain de Peretti / Article paru en premier sur Riposte Laïque

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2 commentaires

  1. Posté par Vautrin le

    Tout est fait pour satisfaire les nazislamistes. Ne l’oublions pas, le rite rappelle le sacrifice d’Isaac qu’un dieu tyrannique imposa à Abraham pour éprouver son obéissance. Mais c’est en premier lieu, chez les musulmans une fête de l’égorgement, le mouton étant censé représenter l’infidèle. Coutume barbare, donc, de l’holocauste.
    Cela entraîne désordre, hurlements fanatiques, pollution et scènes de massacres sanglants.
    Mais les faiblards de la « gouvernance » ont besoin de brosser l’islamisme dans le sens du poil : paradoxalement on en espère des voix pour demeurer au pouvoir, en même temps on en a peur. Pour se rassurer on psalmodie le mantra : « religion d’amour, de tolérance et de paix ». Et l’on cède à leurs revendications arrogantes, au mépris de la loi.
    Si d’aventure quelque citoyen apprend que les édites de sa ville ou de son village financent cet égorgement avec de l’argent extorqué aux contribuables, qu’il suscite une révolte dans sa commune !Il faudrait aller jusqu’à rosser les édiles complices et les bouchers d’occasion.

  2. Posté par Pierre H. le

    S’ils veulent des abattoirs pour l’Aïd el Kebir, qu’ils retournent dans leurs pays ! Paix et amour ! Sadisme et boucherie, oui ! Ils ne sont content que quand ils sont plein sang ! Et après, les clowns du PS qui soutiennent cette secte osent osent dire que l’UDC est arriéré et rétrograde !

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