Alexis Tsipras et les 40 voleurs

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD
Médecin, Pédopsychiatre

Un tel roman, avec des brigands ressemblant à ceux d'Ali Baba, n'est pas isolé. La gauche bobo-ultra soutient que si la Grèce est dans l'incapacité de rembourser sa dette, elle fondée en droit de ne pas le faire. Si les réunions de l'eurogroupe, avec les fantaisies gauchistes ultra de Tsipras, aboutissent au Grexit, les seigneurs de la guerre économique à la Grèce préparent des aventures qui seront loin d'être romanesques.

Quand Tsipras souhaite un accord avec "un meilleur partage du fardeau", il faut entendre ce que le même Tsipras a déclaré : "Le fardeau de la dette doit être supporté par ceux qui peuvent le supporter," c'est-à-dire par les contribuables des autres pays européens. C'est ça, la solidarité façon révolutionnaire de Tsipras et de notre spécialiste de la guerre des mots creux, le bretteur de foire, le fumeux Mélenchon !

Les fantaisies bobo-révolutionnaires de Tsipras, le nanti, l'indigné petit-bourgeois de la gauche ultra, sont inspirées de la République de Platon : "Quant aux maux dont ils seront exempts, j'hésite, par respect pour les convenances, à les mentionner… Ils n'auront pas, tantôt à emprunter, tantôt à renier leurs dettes, tantôt à se procurer de l'argent par tous les moyens

"Et des gens pourvus d'aiguillons et bien armés, les uns accablés de dettes, les autres d'infamie, les autres des deux à la fois, pleins de haine pour (les créanciers) ceux qui ont acquis leurs biens, complotent contre eux et contre le reste des citoyens, et désirent vivement une révolution

"Quand le chef du peuple, assuré de l'obéissance absolue de la multitude… tout en laissant entrevoir la suppression des dettes… alors, est-ce qu'un tel homme ne doit pas nécessairement, et comme par une loi du destin, périr de la main de ses ennemis, ou se faire tyran, et d'homme devenir loup ? Dans les premiers jours, il sourit et fait bon accueil à tous ceux qu'il rencontre, déclare qu'il n'est pas un tyran, promet beaucoup en particulier et en public, remet des dettes, partage des terres au peuple et à ses favoris, et affecte d'être doux et affable envers tous…" (traduction par Robert Baccou, © Librairie Garnier Frères Paris)

Patrick Saurin a publié le 5 juillet 2015, dans L'Anticapitaliste, une provocation-protestation : "Les dettes de la Grèce à l'égard du FMI, de la BCE, du FESF (Fonds européen de stabilité financière), des États (les prêts bilatéraux) et des créanciers privés sont illégales, illégitimes, odieuses et insoutenables…

"Les conditions qui rendent la dette insoutenable se traduisent au quotidien par la violation caractérisée à grande échelle de droits humains fondamentaux. Nous avons (proposé) aux autorités grecques des pistes de droit, de nature à leur permettre de suspendre et de répudier leur dette.

"Au vu de sa situation actuelle, la Grèce est fondée à invoquer "l'état de nécessité" pour suspendre unilatéralement le remboursement de sa dette publique insoutenable… (Interrogé) sur la façon dont le FMI prenait en compte les droits humains fondamentaux, Panagiotis Roumeliotis, ex-représentant de la Grèce au FMI, a déclaré : "Dans les discussions du FMI, les droits de l’homme ne sont pas discutés…"

De même, on peut lire L'Obs LE PLUS : "Je vole pour me nourrir : je ne vois pas pourquoi les pauvres devraient mal manger", publié le 04-07-2015 par Manue M. "Citoyenne" voleuse. (Édité par Louise Pothier)

"Je me nourris gratuitement en volant dans les grands magasins. Je vole parce que je suis pauvre… Les grandes enseignes capitalistes ne souffriront pas de ces pertes. Voler des multinationales qui paient mal leurs employés, qui escroquent leurs clients et qui gâchent leurs invendus en les rendant immangeables, est un choix politique. Je suis pauvre et engagée. Je vole de bon produits, souvent chers… Je vole pour dix afin d'inviter des amis à partager un bon repas. Je vole des produits de luxe, du foie gras et du bon vin. Je refuse de passer Noël à boire de la piquette, en mangeant du pâté. En dix ans, je n'ai jamais été au poste de police".

Quel exemple lumineux de L'Obs LE PLUS pour la jeunesse ! Cette mentalité de voleuse envahit une grande part de la société des "lois iniques de la république socialiste" et de la culture de l'impunité pour tous.

Les lois socialistes de notre temps expliquent le refus de payer les dettes, les loyers, les fournitures de gaz et d'électricité, en faisant appel à la solidarité, alors que l'on passe son temps sur son i-pad. Il ressort du comportement de cette jeune voleuse une perception pervertie de sa propre dignité et de celle d'autrui, qui se reflète dans ces choix quotidiens de prédation engagée, en leur conférant pleinement leur sens pervers.

La vieille tradition commerciale de la Grèce, liée aux relations étroites avec les pays de l'eurozone, a permis l'enrichissement d'une classe très privilégiée d'armateurs et de grands commerçants. Ces familles marchandes détiennent le pouvoir économique, alors que les familles des classes moyennes dépendent économiquement de la classe des marchands et des armateurs. Ces familles d'armateurs ont permis un vaste trafic d'influence. Parfois, les familles sont obligées de leur emprunter de l'argent ou de les solliciter pour leur demander une recommandation pour placer un de leurs membres comme fonctionnaire de l'État-Providence.

La crise de la zone euro est le résultat de l'incompétence, de l'impuissance et de l'amateurisme des soi-disant élites européennes. La bureaucratie de l'UE a entretenu des erreurs de gouvernance, délibérément ignorées, face aux intrigues des différents lobbies. Angela Merkel est devenue la patronne absolue de l'UE, face au nouveau ministre des Finances grec, arrivé au sommet européen les mains dans les poches…

Tsipras, c'est le type même de l'ado révolutionnaire bobo-friqué, et du gauchiste indigné : "C'est pas cher, c'est les parents qui payent". Pendant ce temps, Hollande a renoué avec ses vieux démons : "C'est pas cher, c'est l'État qui paye". L'oubli de la dette grecque doit masquer le secret espoir de l'oubli de la dette abyssale de l'État-PS ! Hollande est le théologien socialo-populiste le moins influent d'aujourd'hui, défendant des thèmes dont personne ne veut : une mutualisation des dettes avec les fameux "eurobons", que les pays raisonnables ne peuvent accepter, un rejet du capitalisme financier, un gouvernement économique-socialiste de l'Europe et autres billevesées… Quand Hollande exige le sauvetage, et la continuation de la gabegie de la Grèce et de son État-Providence, il continue à vivre dans le monde imaginaire et le déni socialiste de réalité.

La Banque de Francfort contient un trésor, digne de la caverne d'Ali Baba, qui fait rêver Alexis Tsipras et les 40 voleurs, comme Hollande, qui voulait se défausser de sa gabegie avec les eurobons d'Ali Baba.

On découvre que Hollande ne dispose que de moyens très limités pour comprendre une réalité qui se révèle d'une complexité déconcertante, toujours changeante, une réalité économique qu'il ne peut saisir.

Et cela, au risque de provoquer l'effondrement du système bancaire européen. Aussi, les conceptions fumeuses de Hollande ne peuvent relever que d'un monde imaginaire totalement séparé de la réalité.

Comme la confusion totale, qui règne dans les esprits incompétents et agités des dirigeants de l'UE, n'est qu'un aspect de l'absence de compréhension, les décisions économiques et politiques des dirigeants de l'UE ne peuvent pas donner d'indications sur la façon dont les aides à la Grèce devraient être utilisées, parce que, dans l'état actuel de l'UE, l'usage courant des fonds alloués à la Grèce laisse toujours à désirer.

Si on peut évoquer la prise en otage des 18 pays de l'eurozone, au cours d'une campagne organisée de désinformation, menée par les partis de l'idéologie de gauche, au parlement de Londres, on a entendu :

"Si un pays ne contrôle pas sa dette, c'est la dette qui contrôle le pays."

Thierry-Ferjeux MICHAUD-NERARD, 9 juillet 2015

 

 

4 commentaires

  1. Posté par Thierry-Ferjeux Michaud-Nérard le

    Alexis Tsipras et le magicien du tonneau des Danaïdes…
    Mais où est passé l’argent de la dette grecque ? S’ils veulent vraiment garder la Grèce dans la zone euro, les contribuables européens vont de nouveau devoir payer. Alors que l’opinion allemande est exaspérée par l’intransigeance grecque, le « non » des Grecs au référendum a échauffé les esprits chargés de gérer la crise de la Grèce au sein de l’Union européenne. C’est pourquoi le peuple de Grèce paie aujourd’hui la facture du socialisme des ses bobos ultra gauchistes friqués et de ses anarcho-nihilistes porfiteurs et indignés.
    En France, l’extrême gauche s’est réjouie de la victoire du « non » au référendum, oubliant que c’est sa politique (de M.) qui a précipité la Grèce dans l’abîme, juge Charles Consigny, dans Le Point.
    De même, on lit encore et toujours les incompétences de Hollande, dans Le Point :
    « Hollande cherche à ménager Tsipras, pour ne pas mécontenter la gauche de la gauche ! »
    « Sur le fond, ces propositions sont solides, sérieuses, complètes et crédibles », a déclaré le Premier ministre à propos des propositions du gouvernement grec, oubliant de préciser que ce sont les fonctionnaires de Bercy qui les ont rédigées, et cela « dans le dos » des autres membres de l’euro-groupe.
    Hollande l’a dit le 7 juillet, au terme du sommet européen de Bruxelles : « La France fera tout pour que la Grèce reste dans la zone euro, elle ne ménagera pas sa peine jusqu’au bout pour trouver un accord ». C’est pourquoi le 10 juillet, il a qualifié naïvement les propositions grecques de « sérieuses et crédibles ».
    Malgré les niaiseries de Hollande, Éric Martin a écrit dans Nos brèves (NdF) :
    « Et si la Grèce réservait à la zone euro le meilleur pour la fin ?
    Le Point imagine le scénario qui tue !
    Jean Nouailhac a publié le 09/07/2015 dans Le Point : « Et si la Grèce nous menait en bateau depuis le début ? De nombreux indices permettent de penser que les Grecs préparent activement leur dépôt de bilan… Timeo Danaos et donna ferrentes !
    « Il ne faut jamais croire les Grecs, même s’ils offrent des cadeaux » pour obtenir une aide financière !
    « Cet Alexis Tsipras est apparemment un grand malin, un manipulateur professionnel qui a appris à mentir pendant sa rude formation aux Jeunesses communistes, le dernier parti stalinien d’Europe, mais c’est aussi un fin politicien doublé d’un metteur en scène médiatique de talent. Le voir faire chanter les dirigeants européens… les rudoyer devant son peuple hilare… c’est du grand art ! (que) Hugo Chavez, qui a eu le temps de ruiner son pays… aurait certainement (apprécié)… Pendant une dizaine d’années, les Grecs se sont gavés d’euros en empruntant à tout-va quasiment au même taux que les Allemands, consommant plus de 200 milliards d’euros entre 2001 et 2010 et triplant leur dette publique pour la porter à 350 milliards. Or la Grèce est un petit pays de 11 millions d’habitants dont le PIB atteignait alors à peine 230 milliards.
    « Lorsque les Européens se sont aperçus du désastre, en 2011-2012, ils ont… commencé par annuler 100 milliards de créances, mais ont continué à subventionner le pays pour l’aider à s’en sortir. Sauf qu’ils n’ont pas su obtenir, en échange, la moindre réforme sérieuse. Tsipras sait que la Grèce ne remboursera jamais la dette…
    (Comme) la faillite devenait inévitable, autant l’organiser…
    « L’économiste Charles Gave, le premier, a flairé le pot aux roses en réfléchissant à partir de l’adage bien connu : « Si vous devez 100 000 euros à votre banquier, vous avez un problème. Si vous lui devez 200 ou 300 milliards, c’est lui qui a un problème » !…
    « Alexis Tsipras, la décontraction hautaine et le sourire narquois, pendant qu’il occupe les médias avec des sautes d’humeur surjouées et qu’il amuse la galerie européenne, organise en sous-main la constitution d’un trésor de guerre que les autorités internationales ne pourront pas saisir…
    « Pendant que tout ce que Paris compte de bobos se rue sur les antennes d’État et les chaînes d’info pour se plaindre des gémissements télévisés du petit peuple d’Athènes, pendant ce temps-là, le trésor de guerre se constitue dans la coulisse.
    « La masse monétaire grecque s’effondre officiellement. En réalité, une grande partie de cette masse monétaire s’est déjà déversée aux États-Unis, etc. et en lieu sûr.
    « Cela fait longtemps, plus de deux mille ans, que dure cette comédie, plus précisément depuis l’an 45 avant Jésus-Christ, lorsque Jules César inventa le calendrier romain. Les calendes désignaient les premiers jours de chaque mois, pendant lesquels les débiteurs devaient payer leurs dettes.
    « Les Grecs étaient connus pour payer leurs dettes « aux calendes grecques ». En France, on dirait « à la saint-glinglin » !
    « Ce gros malin de Tsipras, qui sait s’y prendre pour jouer le sale gosse de l’Europe et faire peur aux (autres membres de l’euro-groupe), a tout intérêt à faire durer le plaisir avant de déposer le bilan de son pays. Tant que la Banque centrale européenne réescompte les bons du Trésor qui lui sont présentés par les banques commerciales grecques, la machine à augmenter le trésor de guerre souterrain peut continuer à fonctionner.
    « Quand la musique s’arrêtera comme sur le Titanic, la Grèce fera défaut sur 300 milliards, dont une grosse partie, on parle de 100 milliards d’euros avancés par la BCE à la Banque centrale de Grèce, se retrouvera dans des coffres-forts en Grèce ou en dehors du pays…
    « Alexis Tsipras, qui a sans doute trafiqué les résultats de son référendum/plébiscite lancé à la va-vite pour ne pas avoir d’observateurs étrangers sur le dos, (sait que) de toute façon, « les dindes votent rarement pour Noël » !… (proverbe américain).
    « Il pourrait même chercher à s’entendre avec les Européens pour reporter sa dette aux calendes grecques !… On va très vite savoir si ces Grecs nous ont roulés dans la farine.
    « S’il y a bien une chose qu’ils savent faire, c’est mener les gens en bateau. Leurs armateurs sont les meilleurs et les plus malins du monde depuis la nuit des temps… »
    Cité et extrait de Jean Nouailhac, dans Le Point.

  2. Posté par REMIGNARD le

    Cher Monsieur
    j’ai vu que vous êtes médecin et pédopsychiatre.
    Je note que votre manière d’utiliser des affirmations imagées et de multiplier les qualificatifs contenant un jugement de valeur sans que ces valeurs soient énoncées et qui ne renvoient à aucune données factuelles précises relèvent en psychologie de la submersion de la personnalité par l’émotion, ici la colère.
    Soyons factuel: votre expression à propos d’un premier ministre élu « C’est pas cher, c’est les parents qui payent » est un jugement sans fondement factuel. M Tsipras serait un adolescent qui comme tout adolescent veut échapper à son « Sur moi » parental et sociétal. Mais qui sont ses parents: Mme Merkel? l’ensemble des élus de droite qui gèrent l’Europe? quel rapport génétique ou familiaux ont-ils avec Alexis Tsipras?
    Mais que cachent vos images et qualificatifs? en fait que Mme Merkel est une élue et que demain elle peut ne plus l’être, que comme élu elle fait des choix politiques qui sont fondés sur sa vision politique des intérêts des uns et pas des autres (les salariés de l’Union Européenne). Idem pour M Tsipras il défend les intérêts des uns en Grèce et pas des autres (les riches grecs et l’église orthodoxe qui ne paient pas d’impôt et ex-filtrent leurs euros dans les banques suisses qui détiennent 200 milliards d’euros grecs qui ont échappés à l’impôt en Grèce). A l’instar du gouvernement des USA le gouvernement grec va demander à la Suisse de procéder à l’énonciation des comptes d’avoirs frauduleux grecs détenus par les banques Suisses.
    Quelle est l’origine de votre colère?
    Déversez-vous dans ce blog les tensions refoulées lors de l’exercice de votre activité rémunératrice? Peut être même trouvez vous que vous n’êtes encore assez rémunéré? ou bien que votre argent placé même dans les banques suisses est menacé par la dette de l’Etat grec irrécouvrable, dette d’origine privée mais transférée après une décision politique de M Sarkozy et Mme Merkel aux Etats de la zone euros pour « sauver » les banques d’Europe entre autres les grecques, les françaises (société générale, crédit agricole etc) et la deutsche bank enlisées dans leur désastre spéculatif de 2005/2008, ?
    Pourtant la seule démarche de la part d’une personne ayant eu une formation scientifique serait de constater qu’après cinq ans d’expérimentation comme le fait le FMI de Mme Lagarde, ces mesures pour faire payer ces dettes privées par l’Etat grec, n’ont pas permis de faire baisser les dettes de l’Etat grec qui de 120% sont passées à 180% du PBI par le double phénomène d’une part de l’austérité économique et sociale qui a fait baisser le PBI de 40% et d’autre part de la charge du seul intérêt de la dette qui a fait couler le budget de l’Etat grec à cause des prêts à taux exorbitants des banques renflouées à l’Etat grec. A ce sujet je vous rappelle que la BCE prête des euros à ces banques au taux maximum de 1%, qui sont re-prêtés ensuite à l’Etat grec entre 3,5 et 20%.
    Enfin l’utilisation des termes « incompétence des élites européennes » me paraissent inappropriés car M Sarkozy, M Hollande, Mme Merkel etc travaillent fort bien à enrichir les milliardaires qui n’ont jamais été si nombreux. Je vous rappelle que Mme Lagarde, directrice du FMI est une ancienne dirigeante d’un des plus grands cabinet d’avocats d’affaires du monde Baker et Mac Kenzie, que M Draghi est ancien salarié de Goldman Sachs et qu’il a participé à truquer les comptes de l’Etat grec en 2000 et 2001 et par la suite pour que l’Etat grec puisse rentrer dans l’euro, que les ex banquiers d’affaires sont nombreux dans tous les postes décisifs comme M Macron ministre des finances français qui vient de chez la banque Rothschild etc. Que les dirigeants grecs PASOK ou ND ont appliqué ces mesures sans toucher aux milliardaires, à la corruption et aux clientélismes. Ces gens là travaillent bien pour ceux dont ils représentent les intérêts.
    Enfin vous dites que « La Banque de Francfort contient un trésor, digne de la caverne d’Ali Baba, qui fait rêver Alexis Tsipras et les 40 voleurs » (la BCE donc). D’une part, notez que la BCE ne contient pas un trésor: comme toute banque centrale elle gère des flux et elle crée et détruit la monnaie pour ajuster la masse monétaire aux besoins des échanges économiques.
    D’autre part, vous inversez les termes du conte (traduit par Antoine Galland en 1701): Ali Baba est un bucheron et il entre en conflit avec les voleurs qui tuent son frère, et , grâce à l’aide de son esclave ils sont exterminés. Le conte dit donc exactement l’inverse de ce que vous voulez dire: les voleurs ont pillé puis cachent leur richesse et un bucheron aidée par une esclave (serait-ce Tsipras et le Peuple grec?) libèrent ces richesses cachées et les remettent dans le circuit de l’économie réelle pourrait on dire par image aujourd’hui.
    Je vous conseille donc de lire Psychanalyse des contes de fées de Bruno Bettelheim. Vous y découvrirez que votre acte manqué relève du désir profond de votre ÇA: vous savez qu’Ali Baba n’est pas un voleur et vous l’admirez inconsciemment, pour vous Tsipras est un adolescent il représente l’éveil de la sexualité et ses capacités libératrices, il est du côté de l’assassinat du Père (en l’occurrence l’assassinat de la politique austéritaire pro-milliardaire de Mme Merkel). Mais voilà que votre propre richesse, votre éducation, votre surmoi vous mettent du coté du Père, de la conservation, de la peur du partage.
    Ce dilemme qui vous fait nier une part de vous-même vous plonge dans cette impuissante colère. Pour arriver à découvrir vos besoins émotionnels je vous suggère de suivre par stage l’enseignement de Marshall Rosenberg sur la Communication Non Violente vous trouverez tout ce qui est nécessaire sur http://www.cnvsuisse.ch/
    A votre disposition pour débattre de nos point de vus et
    Cordialement
    Gilles Rémignard
    Responsable d’Education Populaire

  3. Posté par KANDEL le

    La responsabilité ! Mais c’est tout pour l’homme: c’est son moteur, son professeur, son rémunérateur (par un gain si l’action était juste) et son vengeur (par une perte si l’action était fausse). Sans elle, l’homme n’a plus de libre arbitre, il n’est plus perfectible, il n’est plus un être moral, il n’apprend rien, il n’est rien. Il tombe dans l’inertie, et ne compte plus que comme une unité dans un troupeau. Frédéric Bastiat

    Réduire à son minimum les transferts sociaux, qui consistent à spolier les uns au bénéfice des autres qui s’installeront dans l’assistanat, puis dans le parasitisme, puis dans le nihilisme.
    Jacques Garello 2008

    Mais il est une autre disposition qui est aussi commune aux hommes. C’est de vivre et de se développer, quand ils le peuvent, aux dépens les uns des autres. F. Bastiat

    L’Etat est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde essaye de vivre aux dépens de tout le monde. F. Bastiat

    Quelques points forts du parti conservateur anglais (1999):
    – Toujours moins d’impôts et moins d’état.
    – Rétrocession de pouvoirs au peuple.
    – Chasse aux assistés sociaux professionnels.
    – Et surtout, défense de la souveraineté nationale menacée par l’Europe.

    Le vrai rôle de l’État: éliminer les obstacles à la liberté et assurer le respect du Droit. Turgot (1727-1781)

  4. Posté par BLUM Dominique le

    Il est clair, même lorsque l’on est dénué de compétences économiques, que la demande de Hollande, de mutualiser la dette grecque, est un plaidoyer pro domo.
    Incapable d’assainir l’économie française, d’apporter un début de résolution au chômage (des jeunes comme des seniors), prisonnier de théories fumeuses , et complètement dépendant( pour sa réélection), des pléthoriques clientèles qu’il entretient en parasites avec les impôts des derniers Français encore laborieux, il lui échappe complètement qu’un pays ne réussit que par l’esprit d’entreprise de ses hommes : tout le contraire de l’esprit « Paris-plage » d’un grotesque sans équivalent.
    Les bonimenteurs qui engluent les consciences dans des chimères propres à leur faire imaginer que l’on peut se la couler douce, tout en faisant travailler les autres, mènent leur pays à la catastrophe, l’exposent à l’invasion de barbares qui eux aussi, veulent vivre aisément sans payer:vos articles le soulignent: exigences de logements sur-le-champ, air conditionné, etc..;
    Les vacances d’été vont occulter , provisoirement, les problèmes.
    Le retour pourrait bien être un atterrissage forcé.

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