Un médecin dénonce : « A Chiasso on assiste à une explosion des cas de gale et de tuberculose »

Comme à Milan et dans de nombreuses autres villes italiennes, au Tessin aussi on enregistre une augmentation des maladies infectieuses, augmentation proportionnelle à l'afflux croissant du nombre de clandestins qui arrivent illégalement au Tessin. Un médecin de Chiasso, qui bien entendu a voulu garder l'anonymat, nous raconte ce que le personnel médical vit ces jours :

- Est-il vrai que ces derniers temps on a enregistré une augmentation de cas de gale à Chiasso ?

- Pas une augmentation, non, je parlerais plutôt d'une véritable explosion. Le mois passé, nous avons diagnostiqué en moyenne 3 cas de gale par jour, c'est vraiment beaucoup. Au point que de nombreux médecins sont obligés d'envoyés leurs patients chez des confrères parce qu'ils n'arrivent plus à gérer tous les cas qu'ils reçoivent. Mais ce qui est encore plus préoccupant, ce sont les cas de tuberculose en nette augmentation.

- Tuberculose ?

- Oui. Chaque jours, nous faisons entre 3 et 4 tests de Mantoux (ndt, tests de détection de la TBC). Dans mon cabinet, nous trouvons 1 à 2 cas positifs par mois.

- Comment vivez-vous cette situation ?

- Sincèrement, je suis préoccupé. J'ai un fils et l'idée qu'il puisse, à cause de moi, attraper une de ces maladies me fait peur.

- Quelles sont les précautions à prendre ?

- Nous portons toujours des masques et des gants. Nous installons les réfugiés dans des salles séparées des autres patients et nous désinfectons tout ce qu'ils touchent. Nous ne pouvons risquer de provoquer une contagion, chose qui, malgré tout, est déjà arrivée.

- Vraiment ?

- Oui. Deux infirmières ont contracté la tuberculose. Vous pouvez imaginer comment elle doivent se sentir....

Que se passe-t-il en cas de contagion par la TBC ?

- C'est un sérieux problème. Cela signifie subir un traitement par antibiotiques pendant 6 mois (tout en priant pour que le bacille ne soit pas trop résistant) et une hospitalisation en isolement pendant le temps où la personne reste contagieuse. Outre le problème physique, se superpose une épreuve psychologique.

- Est-ce que la gale représente un danger aussi grave ?

- Par chance, ce n'est pas mortel. Mais c'est une maladie très désagréable car elle provoque des éruptions cutanées particulièrement prurigineuses qui s'infectent facilement.

- Que peuvent faire les autorités pour limiter les risques de contagion ?

-  Ils doivent interdire aux requérants de circuler librement dans Chiasso, car il existe un risque constant de contaminer d'autres personnes. Il faudrait que des médecins soient chargés d'examiner les requérants directement dans le centre d'accueil pour empêcher qu'ils sortent, et, évidemment, limiter l'afflux de clandestins, peut-être même en refouler quelques uns : avec mes collègues nous nous demandons pour quelles raisons on accueille de nombreux toxicomanes, des Algériens ou des Tunisiens, qui, en plus de représenter un danger, nous coûtent très cher. Il suffit de penser aux doses de méthadone qu'on doit leur donner et aux traitements pour sevrage auxquels on doit régulièrement faire face. Il n'est pas difficile de se rendre compte que ces personnes auront bien du mal à s'intégrer au Tessin.

Source en italien (trad. D. Borer)

 

 

5 commentaires

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    Gale, tuberculose… qu’allons-nous encore trouver dans les bagages de ces « chances pour l’Europe » ?
    La vaccination (BCG) a été rendue facultative il y a une quinzaine d’années (ou plus, je ne sais plus?) sous prétexte que la tuberculose avait été éradiquée et que la vaccination provoquait parfois quelques cas graves , donc plus que la maladie elle-même.
    C’était sans compter qu’un bacille, un virus peuvent rester cachés, « endormis » tant qu’ils ne rencontrent pas un terrain favorable à son réveil.. (la malnutrition, la saleté, l’insalubrité, la proximité…)
    Dans les années 70 une campagne d’éradication de la variole avait été organisée : vaccination obligatoire.
    La variole, comme la tuberculose, grâce aux campagnes de vaccination obligatoire avait été éradiquée de la planète… mais cette campagne de vaccination n’avait pu atteindre la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Somalie avaient échappé à la campagne à cause des infrastructures, des migrations, des conflits..)
    Mais grâce au confinement,le dernier cas de variole dans le monde fut observé dans les années 70 …. en Somalie….
    Comme jusqu’à la fin du 19 è s. où tout voyageur venu « des iles » était mis en quarantaine ( ex. le Frioul au large de Marseille où les bateaux débarquaient leurs voyageurs )ne faudrait-il pas mettre les migrants en quarantaine ?Ce n’est pas seulement les empreintes digitales qu’il faut prendre à Chiasso ou à Lampedusa , surtout à Lampedusa avant que les migrants ne s’éparpillent… Mais évidememnt, on va nous parler de discrimination!!!

  2. Posté par Chevrier Michèle le

    Je m’en doutais que ces gens allait apporter leurs maladies avec eux, quelle tristesse pour les pays de les avoir sur leur sol.

  3. Posté par KANDEL le

    « @Danielle […] Il faut les refouler dès qu’ils arrivent sur les côtes italiennes sinon on court à la catastrophe. »

    Tout à fait d’accord, mais c’est encore bien mieux de les refouler avant, dés que les embarcations s’éloignent des côtes africaines, … et les forcer à retourner à leur point de départ.

  4. Posté par Danielle le

    Que pense Mme Sommaruga de ce problème ? Elle qui veut accueillir plus de réfugiers en Suisse, que la tuberculose revienne en Suisse et que la population soit couverte de gale ? Quelle solution préconise t-elle? Il faut les refouler dès qu’ils arrivent sur les côtes italiennes sinon on court à la catastrophe.

  5. Posté par Etienne le

    Sommaruga, Amarelle Cesla, Ada Marra, et autre Manon Schick , allez donc vous y coller. Ce sont les médecins et infirmières (et bientôt la population) qui supportent et supporteront les conséquences de vos manquements, votre égoïsme et votre ego malade.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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