Sécurité nucléaire et accidents hypothétiques

Jean-François Dupont
Ingénieur-physicien EPFL

 

Il vaut la peine de revenir sur une Brève des Observateurs du 8 juin 2014 (http://www.lesobservateurs.ch/2014/06/08/nucleaire-toute-la-suisse-concernee-en-cas-daccident-grave/), à propos d’un article de 20 minutes. Cet article rend compte d’une une nouvelle étude de l’Inspectorat fédéral suisse de sécurité nucléaire (IFSN).

On nous apprend que cette étude analyse de nouveaux scénarios d’accidents, plus hypothétiques, qui pourraient menacer toute la Suisse (http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/28925437).

Voyage au pays des risques hypothétiques et essai de mise en perspective.

 

 

En apparence, un rapport inquiétant

Le Conseil fédéral demande donc à l’inspectorat d’examiner des scénarios hypothétiques encore plus graves que ceux de Tchernobyl et de Fukushima. On nous dit que la vérification a été faite, que des scénarios encore plus graves, mais encore moins probables aussi ont été identifiés. Cela conforte une idée déjà bien ancrée dans l’opinion publique : la probabilité d’un accident nucléaire grave est certes extrêmement faible, mais le jour où cela se produit,  les conséquences sont pratiquement illimitées. Le nucléaire est perçu comme LA technologie capable de risques illimités. Les opposants en tirent politiquement - et en apparence scientifiquement -  la conclusion que le nucléaire doit être interdit, puisque l’ampleur du risque serait bien supérieure à n'importe quel autre risque connu.

De ce point de vue, le citoyen vigilant a raison de s’inquiéter.

 

En réalité : des études qui renforcent la sécurité

Il faut savoir que l’analyse de scénarios de plus en plus hypothétiques, c.à.d. qui supposent des enchaînements de nombreux évènements déclenchants  et défaillances des systèmes, dont la combinaison sans être strictement impossible est des plus invraisemblables, est la méthode incontournable pour « faire la sécurité », c.à.d. prévenir les risques. La sécurité d’une technologie à risques passe essentiellement par une anticipation de ces scénarios en prévoyant toutes les parades possibles pour éviter des dommages à l’homme et son environnement, ou une limitation de ces dégâts dans les cas les plus invraisemblables.

 

Cependant cela ne s’est pas toujours fait dans le passé, et ne se fait encore pas pour de nombreuses technologies.

 

Historiquement, on a d’abord pris en compte les accidents du passé. Exemple : gare de Lausanne, 28 juin 1994, un wagon se renverse au passage d’un aiguillage. Du liquide toxique s’échappe d’une fissure. Des habitants proches doivent être évacués d’urgence en pleine nuit. Heureusement aucune victime au final. La parade : obliger ce type de transport dans des conteneurs blindés. Cela n’est toujours pas exigé. Par contre les déchets radioactifs sont transportés dans des conteneurs soumis à des crash tests, avec impact d’une locomotive lancée à 100 km/h et incendie.

 

Ensuite on a mieux anticipé en prenant en compte les accidents raisonnablement prévisibles. Exemple avec nos bonnes vieilles voitures : le malaise d’un chauffeur au volant qui écrase des personnes et des biens. C’est bel et bien raisonnablement prévisible. Mais ce n’est toujours pas pris en compte de manière effective dans la sécurité routière, sinon au niveau de prototypes et de la recherche.

 

La prise en compte d’accidents hypothétiques, voire même hautement hypothétiques reste réservée au nucléaire et à quelques exceptions. Exemple : la prévention d’épidémies dont le déploiement pourrait être très grave pour de très larges populations.

Anecdote : la radio interviewait une spécialiste de prévention de telles épidémies alors qu’un tel risque était d’actualité. À un moment elle déclare qu’un scénario grave serait hautement hypothétique. Le journaliste interroge : c’est quoi un scénario « hautement hypothétique » ? Après une seconde d’hésitation, la spécialiste donne une définition très éclairante : « c’est croiser un crocodile en liberté sur la place fédérale à Berne ! »

 

Paradoxe et comparaison faussée

C’est la prise en compte d’accidents hautement hypothétiques dans le nucléaire qui en fait une technologie des plus sûres, mais aussi des plus craintes.

Car il y a un biais de perception, au détriment du nucléaire, dû à la manière différenciée de traiter les autres risques.

L’approche culturelle du risque nucléaire basée sur les situations hypothétiques n’a pratiquement pas cours pour les autres technologies. Si on comparait les risques hypothétiques de toutes les technologies, le nucléaire ne serait pas le plus redoutable. De même que si l’on compare les catastrophes réelles du passé.

Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_catastrophes_industrielles

 

L’analyse de scénarios d’accidents hypothétiques est en quelque sorte l’équivalent de crash test, mais sur papier et ordinateur, de nos centrales. C’est donc un outil essentiel pour maintenir, voire améliorer la sécurité des centrales. Mais cela pourrait aussi servir à renforcer cette condamnation a priori dont est victime le nucléaire.

 

Si les analyses d’accidents hautement hypothétiques existaient pour d’autres technologies, la perception du risque nucléaire serait considérablement changée, et meilleure.

 

Un spécialiste a eu un jour cette formule assez éclairante : dans le nucléaire le « what if ?» l’emporte sur le « what is ?». C’est pour cela qu’il fait plus peur, mais c’est aussi grâce à cela qu’il est plus sûr.

 

Le nucléaire : toujours une zone sinistrée de l’information

Dans certains cas « toute la Suisse » pourrait être concernée nous dit 20 Minutes de cette étude de l’IFSN.

En général la presse ne reprend des infos de l'IFSN que si celles-ci sont négatives, ou du moins peuvent être valorisées comme telles. Ainsi en 2012, les démissions fracassantes de MM. Walter Wildi et Marcos Buser sur la sécurité nucléaire de commissions consultatives accusant les autorités de complaisance et de copinage au détriment de la rigueur de la sécurité ont été largement médiatisées.

Par contre les résultats, à la même période, des analyses de l’IFSN réévaluant la sécurité des réacteurs suisses à la lumière des événements de Fukushima ont été largement ignorés. Et pour cause : ils montraient que les réacteurs de Fukushima  manquaient de plusieurs équipements essentiels de sécurité. Ces équipements auraient été en mesure de réduire considérablement, voire d’éviter la contamination radioactive qui a fait problème. Les réacteurs suisses en sont équipés, comme tous les réacteurs de nos pays voisins. Aucun réacteur, équipé de la sorte, n’a jamais provoqué de contamination radioactive de son environnement.

Fukushima n’était pas un accident hautement hypothétique : il était raisonnablement prévisible. Mais pas vraiment prévu. La sortie du nucléaire, avec ces informations en perspectives, n’était plus forcément la bonne réponse à Fukushima.

 

Y-a-t-il un jeu du Conseil fédéral avec la peur ?

L'IFSN fait du bon travail, sans complaisance à l’égard des exploitants de centrales, ni à l’égard des mouvements antinucléaires. Elle est l'Autorité et doit se montrer un gendarme sévère.

Mais que cherche le Conseil fédéral ?

N’est-il pas satisfait de la révision de la sécurité des réacteurs suisses faite après Fukushima ? Il n’en a pas beaucoup parlé. De fait, Il n’avait pas intérêt. Cette révision montrait qu’il y avait une alternative à la Stratégie énergétique 2050 de Mme Doris Leuthard : miser sur la sécurité des réacteurs au lieu de miser sur leur interdiction. Expliquer les résultats des analyses de l’Inspectorat pouvait remettre en cause le bien-fondé de la sortie du nucléaire : ni Mme Leuthard, ni la grande majorité des médias n’en ont parlé.

Par contre le Conseil Fédéral a demandé cette étude de nouveaux scénarios encore plus hypothétiques à l’IFSN. Est-ce une manœuvre de sa part ? On est dans le contexte d’une certaine prise de conscience,  jusque dans l’opinion publique, des inconvénients de la sortie du nucléaire : coûts incertains et élevés, relance du fossile et de ses nuisances, atteintes au paysage par les éoliennes, risque de manque d’électricité, tout cela alimenté en particulier par les mauvaises nouvelles d’Allemagne et des conséquences de son Energiewende (transition énergétique). Se pourrait-il que le Conseil fédéral, pour compenser ces craintes, ait souhaité faire une « piqûre de rappel » du côté de la peur du nucléaire ? Il  s’appuie d’ailleurs sur les résultats de cette nouvelle étude pour justifier une extension de la distribution d’iode de la zone 2 à la zone 3. Plus de 4 millions d’habitants sont touchés. Ce n’est probablement pas innocent.

Détail troublant

La cerise sur le gâteau est qu’en regardant de plus près ces scénarios «plus hypothétiques » demandés à l’IFSN, on s’aperçoit qu’ils n’existent pas vraiment. Il y avait au départ trois scénarios d’accident de base désignés A1, A2 et A3, correspondant à de vrais scénarios enchaînant concrètement des événements et défaillances imaginables avec les centrales suisses. Il a été ajouté trois scénarios A4, A5 et A6. Mais : ces scénarios ne correspondent pas à des nouveaux événements et défaillances concrets identifiés. Non, on s’est contenté de multiplier simplement par 10, 100 et 1'000 le terme source du scénario A3 sans regarder si cela pouvait correspondre à une situation réelle. Le terme source, dans le jargon, c’est le pourcentage de l’inventaire des isotopes radioactifs dangereux pour l’environnement qui sont libérés de l’installation pour un scénario donné. Le rapport dit « Ils représentent une extrapolation des scénarios existants pour des plus grandes quantités de rejets sans référence technique à une installation en Suisse »

(Voir : http://www.ensi.ch/fr/2014/06/05/nucleaire-scenarios-de-reference-verifies-pour-la-planification-durgence/  )

 

 

Swissnuclear, l’association des exploitants de centrales réfute dans sa prise de position la légitimité de ce type d'hypothèse en déclarant : « les scénarios A4-A6 ne sont dans ces conditions pas  à considérer comme des scénarios de référence pour les centrales suisses, mais tout au plus comme des analyses du type que se passerait-il si… ».

Swissnuclear s’est par ailleurs opposé à l’extension de la distribution à la zone 3 et refuse d’en assumer les coûts (Voir le communiqué de presse : http://www.swissnuclear.ch/upload/cms/news/JodtablettenMM_fr.pdf ).

 

Un enjeu considérable, pour qui ?

L’enjeu est considérable : on est en train de prendre conscience avec l’expérience allemande que  si les économies d’énergies et les énergies renouvelables ne sont pas complétées par le nucléaire que 1) cela va coûter très cher et que 2) on augmente encore notre dépendance du mazout, du gaz et du charbon. Dépendance qui ne peut pas disparaître pour longtemps encore, mais qui devrait être réduite. À la fois pour des raisons économiques, géopolitiques et écologiques.

Si on se trompe, ce ne sont pas les électriciens ou le Conseil fédéral qui vont souffrir.

Ce sont les citoyens qui paieront le prix fort d’une facture évitable. Et ce risque est réel, il n’est pas hypothétique.

 

On demande : investigation

À quand un peu d’investigation journalistique, de la vraie, dans les coulisses de la sécurité nucléaire ? Avez-vous jamais lu, entendu ou vu un expert de sécurité nucléaire décrire son travail, qu’il soit actif dans une centrale, auprès de l’inspectorat ou dans la recherche? Pourquoi, si la sécurité nucléaire est à l’origine d’une politique énergétique qui s’annonce problématique, ne pas faire un état des lieux sérieux et objectif de cette sécurité ?

 

Jean-François Dupont, 23 juin 2014

 

5 commentaires

  1. Posté par Michel de Rougemont le

    La réaction de Poutchkar est claire: la contamination d’une partie de l’environnement par des radionucléides qui seront actifs pendant très longtemps lui est intolérable. Par contre il accepte d’envisager une possible catastrophe qui serait unique et sans conséquences durables.
    Pourtant, au vu des accidents connus et de leurs conséquences on constate que environ 260’000 hectares à Tchernobyl et environ 10-20’000 hectares à Fukushima resteront impropres à la résidence (surface de la Suisse: 4,19 million d’hectares). Le troisième cas d’émission de radionucléides fut Three Miles Island où aucun périmètre d’évacuation (à part la centrale elle-même) n’a été ordonné. De morbides débats portent sur la comptabilité des victimes d’irradiation; des études épidémiologiques ne sont pas d’accord entre elles. Mais il y a eu des victimes, il y a des malades avec séquelles, cela ne fait pas de doute.
    Loin de vouloir minimiser les conséquences de ces accidents il faut se poser la question de ce qui les rend plus insupportables que d’autres, alors qu’ils n’ont eu en fait qu’une portée limitée.
    Les anti-nucléaires n’acceptent pas cela. Pour eux, ainsi que pour tout autre « anti-techno », la gestion des risques n’est pas faisable et toute encoche à la nature est inadmissible (heureusement que la chimie est si pervasive dans notre vie, car si elle était concentrée dans de grandes centrales ils en exigeraient l’arrêt immédiat, car ce sont des dangers au moins aussi effrayants qui entourent cette industrie).
    À cela s’opposent les arguments de Jean-François Dupont qui mettent en évidence la capacité technique et humaine de gérer les risques, ce qui bien entendu suppose une primauté du professionnalisme sur les opportunismes politiques et sur le court-terme économique (le long terme devant impérativement être viable). Les progrès technologiques en cours (filière epr) ou futurs (p.ex. filière au thorium) offriront un jour un procédé intrinsèquement sûr ainsi qu’une gestion durable des déchets. Faut-il, sous prétexte qu’il y a le mot nucléaire là-dedans, s’en interdire le développement?

    Le débat est irréconciliable car ce ne sont pas de simples points de vue ou des préférences qui diffèrent, mais d’une part l’entendement même de ce que l’activité industrieuse de l’être humain doit ou ne doit pas être, et d’autre part l’opposition entre principes d’action et de précaution.

  2. Posté par Poutchkar le

    Bonjour,
    Pour donner réponse à M. M. De Rougemeont, je me permettrai d’abord de dire que, si un barrage venait effectivement à se rompre, ce serait certainement une drame humain et économique énorme, mais sans AUCUNE commune mesure avec un accident nucléaire.
    Tchernobyl et Fukushima en sont des démonstrations évidentes.
    Au Japon, le cataclysme du tremblement de terre et du Tsunami sont encore dans toutes les mémoires, mais peu à peu, les conséquences de ces seuls évènements se cicatrisent, et le drame entre progressivement dans l’histoire et la mémoire collective et la vie reprends son cours.
    Par contre, la destruction de la centrale atomique de Fukushima a des conséquences dans le présent ET pour le futur du Japon.
    Longtemps après que la civilisation actuelle aura disparu, cette centrale continuera a déverser dans l’environnement des radiations mortelles.
    Les humains qui peupleront cette région, si il y en a encore, auront tout oublié des causes et des raisons de la malédiction qui pèse sur cet endroit et ils considèreront peut-être ce lieu comme un lieu où les démons sortent des profondeurs de l’enfer pour apporter leurs malédictions dans le monde des vivants.
    La technologie du nucléaire est, totalement dépendante d’une bonne santé économique et sociale de l’État qui l’héberge. La seule estimation du coût du démontage des centrale donne tellement le vertige que les États hésitent à seulement envisager de commencer leur démantèlement, car au vu de l’état actuel des économies occidentales, le discours est qu’il n’est pas possible de le faire en ce moment.
    Il reste donc à savoir quel est le projet pour ces installations: 1) Les faire tourner jusqu’à ce qu’elles explosent? 2) Les faire tourner jusqu’à ce qu’on décide qu’il faut les arrêter, et le dernier jour, le vendredi soir, le personnel timbre les cartes à la timbreuse, éteint la lumière en sortant, ferme les portes à clef et laisse le cadeau aux générations futures?
    Quand on se souvient du sort des sous-marin nucléaires soviétiques abandonnés, le cœur atomique ouvert et en plein air dans les baies de la région de Mourmansk, faute que l’Etat central ait encore les moyens de démonter « proprement » ces équipements, et au vu des crises économiques qui se suivent augmentent en force à chacune à mesure que l’on se rapproche de la fin de l’ère de l’énergie abondante et bon marché, on peut commencer à se faire du soucis à propos du démontage et de l’élimination « écologique » de ces installations du diable.
    Le cycle de ces installations, de leur construction à leur élimination, ne peut s’envisager que dans le cadre d’une société civile où TOUT VA BIEN, tant du point de vue social, qu’économique et militaire.
    Or l’époque vers laquelle nous nous dirigeons tout droit est totalement à l’inverse de ce qui est décrit ici et la Suisse ne fera pas exception! La raréfaction des ressources et ses conséquences seront aussi valables pour nous, et il serait temps de s’en rendre compte et de prendre les décisions qui s’imposent.
    On ne peut pas décider de ne rien décider et laisser cela aux générations futures.

  3. Posté par adalbert le

    Les propos de Jean-François Dupont sont très pertinents. La diabolisation du nucléaire, encore un bel exemple de manipulation des masses et de lavage des cerveaux, illustre la nervosité du Conseil fédéral qui découvre l’ampleur des difficultés à mettre en application sa « stratégie énergétique 2050 », suite à la décision « émotionnelle » de sortie du nucléaire, prise par suivisme afin de s’aligner servilement sur le « grand frère » allemand, sous la pression du puissant lobby antinucléaire germano-suisse.Or, le « tournant énergétique » en Allemagne s’avère être beaucoup plus compliqué que prévu, et l’Allemagne va pulvériser les records d’émission de CO2 avec ses multiples centrales au charbon et au gaz, merci pour tout les écolos !
    En réalité, la Suisse est tombée dans le piège tendu par les Allemands, car le but final de ce double-jeu de l’Allemagne, nous sommes en pleine guerre économique ne l’oublions pas (!), est en fait de couler l’industrie nucléaire française mais aussi de faire sombrer les entreprises de production hydro-électrique suisses, hautement stratégiques pour l’approvisionnement du pays. Alors que les Allemands ont décidé de subventionner massivement (mais les consommateurs le paient au prix fort !) les nouvelles énergies renouvelables et de construire des centrales au charbon très polluantes (mais avec un prix de revient très bas) leur permettant d’exporter de l’électricité à un prix de dumping à la Suisse, les producteurs d’électricité suisses se retrouvent en grande difficulté avec des coûts de production trop élevés sur le marché « libéralisé ». Nos entreprises hydro-électriques sont menacées dans leur existence à moyen terme si la Confédération n’intervient pas rapidement pour leur apporter un soutien financier pour assurer leur pérennité !! Bravo les idiots du CF et du parlement qui ont décidé aveuglément d’abandonner l’énergie nucléaire, absolument indispensable pour couvrir les besoins en électricité de la Suisse, comme l’explique justement JFD dans son article.

  4. Posté par Michel de Rougemont le

    Il faut donc immédiatement vider le barrage de la Grande Dixence et tous les autres, car le scénario de rupture bien que hautement improbable n’est pas impossible.
    Par dessus le marché, et au contraire de la sûreté des installations nucléaires, ce risque est ingérable par des mesures supplémentaires.
    La seule alternative à la vidange immédiate est de déplacer les populations vivant dans les vallées, y compris Genève.

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